Jihaif

Oui, tu peux être fier de toi et je te souhaite plein de joies et de plaisirs avec ce savoir tout neuf qui te fait entrer dans le cercle de plus en plus petit des gens qui savent encore jouir de ce qu'ils fabriquent et non de ce qu'ils consomment...

Bonne continuation et bienvenue sur ce forum.

Le pire, c'est que ça doit être à peu près la vérité....

J'ai bien peur que quelques tombes soient fouillées de temps en temps accidentellement....  :(

"accidentellement" : voila ce qu'on appelle un euphémisme je crois! :lol:

A moins que les grands travaux à coups de bulldozer entrepris en Chine ne mettent à jour ces merveilles?

Je pense que la corrosion se fait là ou l'humidité crée le pont électrolytique. De toute façon, la solubilisation démarre à la surface du fer.

Superbe Romain. Encore du poids en perspective dans les bagages!

J'ai une vague hypothèse pour expliquer la disparition des soies. Outre leur fragilité à cause de leur finesse et que le fer soit hautement oxydable, le couple bronze/fer produit une pile car ces 2 "métaux", bien que le bronze soit un alliage, n'ont pas le même potentiel "rédox": oxydo-réduction. (loi de Nernst)

Dans le couple fer/bronze, le fer se comporte comme une anode soluble dès que la pièce est dans une humidité conductrice. Cette caractéristique physico-chimique des métaux a d'ailleurs posé des problèmes aux constructeurs de bateaux métalliques : coque en fer et hélices, acastillages, etc... en bronze.

Dans les fonds du France par exemple, on plaçait des lingots d'aluminium de plusieurs centaines de kg pour être corrodés par cet effet de pile, à la place de la coque. C'est la protection cathodique.

Aperçu Ishi mais tu crois que 145 kg sur la passerelle ça va al...... Putain de brouillage!!!

Mais c'est fini oui!!! :lol:

Ne l'écoute pas Passepoil. C'est un vieux jaloux qui regrette de ne pas pouvoir revenir et qui ne supporte pas que d'autres en profitent. :P

Le seul danger: pouvoir passer la passerelle sans qu'elle ne chavire.

La poignée est un peu déroutante, surtout en sortant du BW. Il faut vraiment tenir l'arc avec la main relevée pour garder le contact dans la paume. Mais c'est je crois assez caractéristique des arcs droits non?

Voila l'affaire.

Sur ce modèle déja ancien, le carbone a un aspect lisse et non marbré comme celui dont parle Gilb qui lui, ressemble au carbone utilisé pour les tableaux de bords de voitures.

Passepoil, regarde tes messages personnels, je t'envoie des infos.

Je possède un Black Swann comme tu le décris depuis 6 ans. 66", 66#. j'en suis très content et effectivement ça pousse fort. Seule critique: il rue un peu à la décoche.

Je poste une photo ce soir. La poignée est un peu différente: c'est un modèle déjà ancien par rapport à celui visible sur le site.

Si tu ne crains pas de faire qq kms, passe nous voir à Draveil, club Arc et traditions: tu seras le bienvenu pour discuter de tout ça.

Si tu es preneur, confirme et va voir à cet URL:

http://webarcherie.com/forum/index.php?showtopic=3658

Vérifie aussi que tes doigts, si tu utilises une prise cigarette, ne touchent pas le fut devant l'encoche. Laisse un jeu de qq mm sous l'index et au dessus du médius.

L'un n'a rien à voir avec l'autre et lycée de Versailles.

C'est comme si tu demandais, qu'est ce qui est est mieux, le chou ou la pomme de terre.

Sans vouloir faire monter la pression, je dirais que pour flatuler, le chou reste quand même le plus performant. Je sens bien mon cher Pedro que ce sujet te tient au ventre.

Choux, patates, la panse est du jour bien remplie, la pensée du jour bien sentie, et fait, qu'hurlant du cul, ces féculents du crû se voient transformés en gazomètre...cube.

Mais ce mode d'ex-pression, s'il connu une expansion explosive au moyen âge et s'il fouette toujours ma curiosité historique, n'en reste pas moins archaique surtout quand la pression s'affaisse. Le pneumatique tombe aussi en désuétude. Pour s'en convaincre, il suffit de constater la chute des cours de la Compagnie Pétomane de Communication Urbaine (CPCU) . Méthanerait que ça remonte, même en faisant bar dessus et je n'investirai pas un Pascal de plus: question d'atmosphère quoi!

Euh...pour revenir au sujet abordé, je trouve la pensée de mes collègues bien sentie.

Je ne sais pas s'ils ont mis des siècles à penser l'affaire mais maintenant que l'on voit bien la gachette et son empreinte dans l'arbrier pour empêcher qu'elle meurtrisse les doigts, je crois surtout que le bois bloque cette pièce pour l'empêcher d'échapper complètement à la buttée de la noix qui vient dans la découpe en "U". De cette façon, quand on réarme avec la corde, l'ensemble des pièces se repositionne automatiquement en place et la découpe en U horizontal sous l'axe de détente verrouille le tout.

Des "Pinpins", des "Pioupiou"....mon oeil oui! J'ai bien vu des Pépés aussi, et des vraies, pas des papys...

C'est passionnant ce que tu fais Manole: pas moyen de développer un p'tit atelier de conception d'arcs en laméllé-collé avec ces brillants sujets? ;)

Oui String, la longueur des arcs d'arbalète chinoise m'avait "interrogé profondément dans mon vécu" :lol: il y a qq mois quand Gallus avait posté la photo de Tom tenant l'arbalète et j'avais posé la question exactement dans ces termes. Il faut absolument envoyer Pierre faire des fouilles en chine (non non, pas de contrepet ici!) de façon à régler cette question une fois pour toute!!!

Allez Pierre, un postdoc en chine c'est cool non? ;)

Ahhh sorry Gery, j'ai modifié mon post avant de voir ta réponse à 2,5... ;)

Un petit dessin pour montrer l'angle d'appui que fait la corde sur l'arbrier en fonction de la longueur de l'arc: à angle de calage égal de l'arc sur l'arbrier, l'arc long voit sa corde faire un angle moins vif.

Oui, je pense comme Pierre. Sur ma vieille Barnett, qui n'a pourtant pas l'âge de ces armes chinoises, l'angle correspond à la position 2.

La 1 va vriller les branches d'arc vers le haut et elles ne vont pas travailler en ligne. De plus, la corde va s'user très vite car les forces de frottement sur l'arbrier deviennent très importantes en 1. Déja, avec une position 2, cas de la Barnett, j'ai augmenté du double l'épaisseur du tranche fil avec graissage abondant corde/arbrier.

La 3 est parfaite pour l'arme au repos mais vrille vers le bas en position armée.

J'adopterais un compromis 2,5, entre 3 et 2.

Tu sembles avoir des branches d'arc longues, donc tu réduis de toute façon l'angle sur l'arbrier.

C'est le défaut congénital de ces types d'arbalète.

Non Gery, il faudrait que la force de traction de la corde s'exerce vraiment vers le haut pour que la corde s'échappe du crochet formé par la noix. Même sur une traction en ligne, parallèle à l'arbrier, l'ancrage tient toujours: cas des arbalètes compound.

Remarquable tout ça Romain. Vous avez vu ces systèmes? Si on oublie leur utilisation en arbalète, la transition avec l'arme à feu devient quasi évidente! Donne nous un peu plus de détails sur les performances de l'arbalète tenue par Tom.

Magnifique Pedro!

Ne serait-ce pas par hasard une baïonnette de SIG 57 avec la lame un peu racourcie?

C'est plus joli comme ça que l'origine.

Aucun risque de point dur car "C" fonctionne en glissement sur "D".

Mais on peut améliorer la sensation du départ du coup en introduisant un "clic" lorsque la gachette "D" arrive au point d'échappement sur la détente "C"...

Toujours aussi élégant ce que tu fabriques Jean-Marie....

Réflexion faite, je me demande..... ;)

Utilise Paint qui se trouve dans "programmes" et "accessoires".

Voila la version avec détente moderne...

Désolé Gallus mais je ne sais pas faire les animations. Si je trouve un peu de temps, je refais ce dessin en décomposant les mouvements.

Il faut bien "doser" les proportions des pièces pour qu'après le tir, la noix reste en appui sur la platine pour que le réarmement se fasse de nouveau quand on réarme la corde sur son crochet. C'est ce qui pose le problème le plus important dans le dessin de la cinématique des pièces.

Bien joué, Ishi. Tu m'as devancé !

Je me suis permis quelques modifs à partir de ton dessin : positionnement de l'axe sur la noix.