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oeil de lune

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Posts posted by oeil de lune

  1. Juste pour taquiner: ce "petit de récup", va savoir s'il n'est pas mieux réussi que le grand projeté?

    Oui je sais....le pal me guette! :23:

    En tout cas il est superbe!

    Puisqu'il s'agit de taquiner :10: il est certainement plus réussi que le grand projeté car la grand n'est QUE projeté ... ... :pffrrr:

    Le grand je le vois superbe avec une poignée cousue en cuir fauve, l'ipé sombre, l'hicory clair et d'admirables poupées en corne blondes. :thumbup:

    soupir ... ... :pleure:

  2. Hum ... ... :28:

    déja vu ces poignées quelque part ... ...

    Sans rire, J'ai beaucoup apprécié la prise en main de ces poignées. excellente ergonomie par le rejout de cales de cuir aux endroits appropriés. :24:

    J'aime particulièrement l'idée du repose flèche en cuir, il faut dire que je ne suis jamais tranquile en tirant la flèche reposant sur la main. :22:

  3. Pour revenir au cas particulier de la dent à l'origine de ce sujet, et comme je me trouve à l'origine de cet achat, je crois bon d'amener quelques précisions.

    Même si dire qu'elle faisait partie de l'héritage du trisaieul s'éloigne quelque peu de la vérité, nous restons tout de même dans le domaine de la vraissemblance.

    L'achat a été fait auprés d'un brocanteur ayant pignon sur rue, dont la bonne foi ne saurait être mis en doute. Dans cette profession il n'est pas rare que des héritiers vendent les meubles d'une maison en lot depuis la cave jusqu'au grenier et la-dedans se cotoient le meilleur comme le pire. Cette dent faisait partie d'un lot de souvenirs de famille remontant à l'époque des colonies avec des trophés d'antilopes et des objets très dégradés qui ont fini à la décharge.

    En dehors de toute règlementations, nous pouvons être, et je suis, sensible à un certain côté moral dans les transactions :

    J'aurais catégoriquement refusé de mettre ne serait-ce que le début du bout d'un ongle dans le circuit du commerce de contrebande de l'ivoire, mais là le prix montrait bien que nous ne trouvions pas dans ce cas de figure. Le récit du brocanteur vient confirmer ces faits. Même si on a tué la pauvre bête pour ses défenses nous pouvons(il me semble) parler de presciption, d'actes remontant à une période révolue ou la chose n'était pas encore règlementée. Celui qui utiliserais la défense le ferais en toute bonne foi.

    Alors que faire devant une telle offre de vente ?

    -détourner le regard de l'objet

    -faire des ennuis au brocanteur de bonne fois

    -laisser cette dent entrer dans le circuit de la contrebande

    -... ...

  4. et oui ca ressemble bigrement a de l'olivier !!!! :29:

    (je posterai demain la photo des deux couteaux qui comme a l'accoutumé chez moi trempe dans un melange d'huile de lin ,d'essence de terebentine et de cire chaude )

    Je pense le traiter a l'huile de parafine mais comment l'applique t'on faut il laisser tremper les elements dedans ou passer au chiffon comme de la simple cire???? :28:

    Le tourneur sur bois m'a dit laisser tremper toute la nuit en lieu et place de l'huile de lin.

  5. c'est bien de l'hyppo, dent inferieure. vente reglementée, il avait pas le droit de la vendre ni toi de l'acheter à moins d'avoir les papiers qui vont avec.. si tu la travailles je te conseille pas de poster ton couteau ici par ex.

    Quelle est la part du vrai, quelle est la part du faux?

    :28:

    Puisque tu sembles bien connaitre le sujet tu vas pouvoir lever des doutes.

    JE croyais que le classemenent CITTES aux tableaux 1 (ou 2 pour l'hyppo) concernait le commerce internationnal et donc règlementait l'importation en France, que pour le particulier consommateur final il n'y avait pas de formalité. Je crois que si j'achète un laguiole aux plaquettes en ivoire le vendeur ne me donnera aucun papiers. :111:

    Il me semble me souvenir que tu avais déjà posté quelque chose sur le classement de certains matériaux et je dois reconnaitre que la règlementation en la matière est assez "touffue".:113:

    pourrais-tu nous faire un exposé simple ?

  6. Pour ma part ce débat vole à un niveau qui m'est difficilllement accessible.

    J'ai toujours eu les plus affreuses difficultés à mettre en mots ce que je ressens et ce, d'autant plus que le ressenti me semble évident.

    Je vais me contenter d'exposer ici mon approche (au cas ou elle pourrait interesser quelqu'un).

    Tout d'abord je suis plein d'admiration envers tous ceux qui sont capable à coup sûr de tirer une lame de ce qui est au départ un bout de métal indifférencié. Je m'y suis éssayé à quelques reprises avec plus ou moins de réussite il faut bien l'admettre.

    Actuellement je me contente de monter un manche sur des lames crées par d'autres, soit sur mes spécifications, soit des lames que j'ai choisies car elles correspondaient à une idée qui trainait dans un coin de ma tête.

    Pour ce qui est du débat dessin/pas dessin j'ai une attitude qui me vient d'un vieux maitre d'arts martiaux du temps où je pratiquais l'escrime au sabre japonnais (iaïdo de seïte iaï et muso senden omoré ryu pour les connaisseurs). Cet expert nous disait toujours "travaille la technique jusqu'à ce que tu oublie toute technique"

    Bizarement c'est là un paradoxe que l'on peut réellement appliquer.

    Je passe par des phases où je dessine beaucoup de couteaux, des combinaisons de formes, des assemblages de matériaux, de couleurs. Je noirci des pages et des pages, je laisse aller de crayon, je reviens à l'utilisation finale de l'objet auquel je pense. Non je dirais plutôt que l'usage et le geste restent toujours là, mais que par moment il reviennent au premier plan de la scène.

    Plus tard arrive un moment où je fouille dans les lames que j'ai en stock(ou bien je pars à la recherche d'une nouvelle lame)

    Dans les lames que je manipule il deviens évident que j'ai envie de donner un manche à une en particulier. Je n'ai pas besoin de revenir aux papiers. D'aileurs, dans la plupart des cas je n'ai pas dessiné ce manche, il est plutôt un mélange des escisses précédentes.

    Au moment de la réalisation j'ai presque l'impression que c'est le hasard qui guide ma main mais je reste persuadé que le travail graphique à maturé tout seul pour donner un certain fruit.

    Je ne dis pas que le résultat est toujours heureux, il y a de bonnes et de mauvaises récoltes mais c'est ma façon d'intégrer le travail graphique et de réflexion théorique à la dure réalité de la matière.

  7. Si on joue aux devinettes :lol!: je dirais que cette lame deviendra un pliant du type piemontais à un clou.

    Non à deux cloux car je ne vois pas la sur-épaisseur qui prendrait appui sur le manche ...

    :chépas:

    Je dirais à deux clous à 95 %

    Gil est-ce que j'ai deviné juste ???

  8. Il va falloir l'attaquer avec une scie ayant la voie la plus étroite possible afin de limiter les pertes. :27:

    Euh ! je parle de la dent, pas du chat bien sûr. :10:

    Je pense que tu devrais, sans trop de difficultés en tirer trois/quatre manches pour plate semelle aissi qu'un grand nombre d'intercalaires.

    :109:

    l'extérieur aussi présente des cannelures superbes et le plus petites chutes feront des poupées d'arc très intéressantes. Il me tarde que tu publie tes réalisations.

  9. Dans l'état actuel du couteau deux possibilités me semblent envisageables (du moins c'est ce que je ferais si j'en était le possesseur).

    ::P: :37:

    solution 1 : travail sur le profil du manche.

    creuser la découpe du manche pour lui donner une courbe répondant au creux de la lame

    solution 2 : travail sur l'épaisseur du manche

    amaincir les plaquettes uniquement au milieu du manche.

    cet amincissement serait plus marqué coté tranchant pour donner à cette partie du manche une section ovoïde.

    PS : une troisième solution serait de faire à la fois la 1 et la 2 ;)

  10. Et maintenant un petit bémol car dans une discussion constructive il ne faut pas passer sous silence les aspects négatifs. il s'agit d'une opinion, qui éventuellement peut donner des idées. Un forum de discussion n'est-il pas fait pour cela ???

    Sur les photos il me semble que le manche présente une largeur et une épaisseur constante.

    Cela j'aime moins.

    <_<

    J'aurais préféré des variations (à définir) dans les dimensions afin de donner plus de prise à la main.

    Dans le cadre d'utilisation sur le terrain on peu être amené à manier le couteau en force avec les mains humides ou les doigts gourds par le froid. Le risque , alors est que le couteau glisse des mains.

    :mad2:

    Une solution , dans ces cas là, est une sur-épaisseur au niveau du cul du manche.

    De toute façon je pinaille peut-être pou rien; à l'usage tout peut bien se passer.

    :unsure:

  11. :24:

    le tranchant en S est superbe. Visuellement il raconte dèjà un passé à cette lame.

    Du point de vue de l'efficacité, la partie creuse évite de déraper quand on frappe sur une branche.

    :oups:

    Pas de garde pour un couteau dont la destination principale n'est pas de piquer. La largeur de la lame offre un garde-main suffisant (sur ce type de couteau JE suis partisan de ne pas trop affuter les premiers centimêtres du tranchant, car on n'est jamais à l'abri d'une maladresse en cours d'utilisation)

  12. :24: :24: :24:

    SUPERBE COUTEAU DE CAMP !!

    :29: :29:

    Tout est là :

    les dimensions de la lame avec ses 20 cm de longueur doit donner un impact assez conséquent. L'émouture plate est un gage de solidité pour un couteau d'impact.

  13. Gil

    Si tu doit perdre ce couteau je tiens à ce que cela ce passe chez moi !!!!

    :-))

    Aprés relecture je m'aperçoi avoir oublié de préciser que mes affirmations ne valent que pour les couteaux ancien (jusqu'a la seconde guerre mondiale environ).

    les matériels militaires utilisés depuis me sont très peu connus

    pour la marine marchande et la plaisance, chacun à toujours fait fait comme il l'entends

    pour l'anecdote j'ai rencontré un vieux loup de mer en bretagne qui portait dans un étui de ceinture un opinel n°12 à la virole définitivement bloquée par la rouille.

    .

    .

    .

    .

    .

    .

    .

    en position ouverte heureusement ... ...

  14. J'ai mis le farol car je ne trouvais pas d'autre illustration mais tu as vu mon couteau de gabier, il ressemble très fortement a un green river dans sa morphologie.

    LE greenriver de gauche 'a pas une forme de banane et s'en est pourtant un. Mon couteau de gabier ressemble très fortement a celui la.

    austgreenriver.jpg

    Parfaitement bien illustré ce coup-ci !!!!!

    :-)

    lame courbe ou, lame droite avec pointe au centre de la lame = green river.

    :-))

    Aprés vérification j'avais bien écrit OU

    Ton couteau avec sa pointe décentrée vers la dos est à classer parmi les couteaux de gabier.

    .

    .

    .

    selon MOI

    :-)

  15. Bon !!!!

    Je vais ENCORE être le gars qui la ramène avec ces "certitudes" ... ...

    Et ben tans pis :-)))

    le couteau présenté en photo par Pierre est l'interprétation moderne par Farol à La Rochelle, du couteau de gabier.

    il présente néanmoins au moins deux concésions à la mode :

    - une pointe du genre tanto japonais

    - un talons formant une sur-épaisseur forgée qui me le ferais plutôt classer parmi les semi-intégraux

    attention : il ne s'agit pas là d'une critique négative. pour l'avoir eu en main je reconnais qu'il s'agit d'un couteau fort sympatique.

    Mon côté traditionnaliste en la matière est encore en train de ramener sa fraise ... ...

    Entre les couteaux de gabiers et les green river la différence est mince.

    pour les points communs, ils sont nombreux :

    lame à émouture plate montés à plate semelle

    lame de la même largeur que le manche

    même variété dans les types de rivetages

    les fabricants étaient souvent les mêmes

    il s'agisait dans les deux cas de couteaux utilitaires destinés à être affutés très souvent, et jetés dès qu'ils devenaient inutilisables.

    La plupart des collectionneurs que je connais (et je dois reconnaitre que j'adhère à leur opinion) font le distingo suivant :

    lame droite et pointe déportée vers le dos de la lame = couteau de gabier

    lame courbe ou, lame droite avec pointe au centre de la lame = green river.

    Bon maintenant et pour pourrir toutes les "certitudes" il est parfaitement concevable qu'un couteau conçu pour un usage aie été utilisé dans un autre. (quoique je me voie mal couper un cordage avec un green river cintré comme une banane)

    :-))

  16. pour les manches tu peux utiliser tous les bois durs et mi-durs. Un test facile à réaliser :

    si tu a du mal à laisser une trace sur le bois avec l'ongle de ton pouce, c'est OK

    Aprés c'est une question de gout, de nombre de couleurs, de choix de matériaux... ...

    Pour me fournir, je fais le tour de mes relations, des ébénistes, des tourneurs sur bois ... ... il ont tous des chutes de bois inutilisables dans leur spécialité.

    PS :

    pour te procurer des chutes n'oublie pas de t'adresser à

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    des facteurs d'arc !!!

    :-))

  17. Le fait de rancir serait du à l'action de la lumière sur les corps gras végétaux ou animaux.

    Le tourneur sur bois qui m'a parlé de l'huile de parafine déclare qu'il la préfère à l'huile d'olive pour traiter les écuelles qu'il utilise lui-même.

    A voir ... ...

  18. Super réussi !!!

    pour les traitements de bois avec une huile alimentaire, on m'a donné un tuyau que je n'ai pas encore eu le temps de tester :

    Utiliser de l'huile de parafine en vente en pharmacie, car elle est parfaitement alimentaire est ne ranci pas avec le temps.

    Plus de probmèmes de mauvaise odeur sur manche de couteau, couverts en bois et autres écuelles ... ...

    A tester ... ...

  19. La ligne du manche est superbe, j'aime beaucoup ce ventre marqué. la main doit s'y placer avec beaucoup de bonheur.

    Imcomparable gaiac.

    Le dos de lame légèrement plongeant ... ... super et puis cela ramène la pointe vers le centre, ce qui ajoute encore au confort.

    Le ricasso est un must pour l'oeil et aussi pour le confort de l'index

    J'aime surtout la ligne un peu éffonfrée du tranchant vers le talon : cela donne une apparence de couteau qui a un peu de vécu.

    Une question :

    Le rivetage des plaquettes, fer ou maillechort ???

    Pour l'odeur du gaiac j'avoue beaucoup l'aimer aussi. (je me suis laissé dire que c'est de ce bois que l'on extrait l'essence de vétiver)

  20. euh vous pris de m'excuser,

    je n'amenais là que précision technique sans aucune conotation de quelque manière que se soit, mais peut-être ai-je mal lu ou mal compris auquel cas je reprécise deux points techniques.

    1 :

    mettre des intercalaires en laiton ou en étain entre la soie en acier et des plaquettes en pierre ou en nacre est nécessaire, entre des plaquettes en bois et la soie n'est pas nécessaire, mais si effectivement ca plait à celui qui le fait ca n'altérera en rien la qualité du manche ou poignée.

    2 :

    mettre des tenons en métal à l'endroit des collages entre plusieurs essences de bois pour constituer un manche avec plusieurs "couleurs", est nécessaire et même à mon avis, indispensable pour une meilleure tenu des divers morceaux de bois et cohésion du collage

    Sans vouloir facher personne : :06:

    :104:

    JE suis totalement d'accord avec le 1

    Pour le 2 j'approuve s'il s'agit d'un montage en plate semelle.

    JE persiste à dire que c'est superflu pour un montage à soie (voir le montage des couteaux nordiques) :hmmm:

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