Fabien

ça siffle quand on souffle devant, et ça fait un bruit affreux avec la soufflette du compresseur... essais sur une vraie flèche très bientôt.

Je peux pas faire faire plus gros avec mon appareil photo mais je t'ai fait un dessin. l'armature est forgée, avec une section carrée pour la pointe qui est coupée droite à la scie. Ensuite j'ai percé 4 trous (à la perceuse) de 3.5mm ce qui laisse à peine 1 mm de métal autour des trous pour ne pas que ce soit trop lourd; puis, meule et lime pour former 4 pans obliques à la pointe.

pas de soudures, souder c'est tricher! tu formes la douille comme tu peux le voir ici forum_forgefr puis tu étires une section carrée de 7 cm p.ex. et tu le fends en 4 à chaud au burin sur 6 cm... ensuite tu ouvres "l'oeil" avec des barres rondes de plus en plus grosses, pour finir, tu coupes 1cm après la "cage" à feu et tu forge le bout de la pointe en tenant par la douille.

Détail de l'avant fut en chataiger avant fut de 23 cm pour un fut en sureau de 51 cm Le sureau a l'air tres solide (je vous accorde que je viens d'en cueillir d'autre il a pas l'air follichon). pour les pointes de gauche à droite: pointe de lance (40g) 6 pointes en fer à béton brut de forge 2 lames et une pointe barbellée en fer (7, 6 et 5 g) une pointe incendiaire en acier (le crayon donne l'échelle <_< ) 5 pointes en acier trempé à section carrée (les plus petites font 2,5g) 1 pointe conique en acier une pointe sans pointe,acier, (c'est quasi que la ferrule) et c'est ce que j'ai fait de plus léger (2g) 1 pointe sifflante à 4 trous, en acier aussi, mais je ne l'ai pas encore essayée montée. PS merci PEDRO pour avoir réparé ma photo

voici une flèche faite en sureau, redressé quand il était encore vert, puis écorcé, séché et évidé de la moelle. L'idée était de faire une flèche de spin important (car elle fait 10 mm de diamètre) mais légère (car creuse, seules les couches de bois les plus extérieures encaissent le maximum des contraintes de compression et extention sur des flèches pleines de toutes manières), l'avant fut est en chataîgner,taillé de maniere à s'emboiter dans le sureau, collé à la colle vinyllique puis raboté, l'enchoche elle même encastrée est en cornouiller. la pointe eest forgée dans de l'acier d'amortisseur de voiture. deux plumes poules en corbeau (freux, pas l'espèce protégée) et plume coq en queue de pigeon. elle pèse 33 grammes dont 6 g de pointe, elle est donc un peu plus lourde que mes fleches bois du commerce.

Ah ok, vous voulez respecter le style de l'époque... Ben alors des arbalettes tirant des carreaux avaient plutôt une corde frottant sur un arbrier droit... et les arbalettes à balle un arbrier creux. J'ai jamais vu un arbrier creux pour tirer des carreaux, because les raisons évoquées par Ishi78 et Gerybo ... Maintenant, si tu ne veux pas être déçu par les performances de ton arbalette, soit tu fait un arbrier plat avec la corde qui frotte, et tu construit en plaçant l'arc le plus haut possible, et là c'est d'époque; soit tu "triches" et tu modernises ta conception: percussion centrale (centershot) et corde "flottante", qui ne touche pas l'arbrier, et tu obtiendra les performances maximales de ton arc, à sa puissance et son allonge. Tu peux maquiller tout ça en jounat sur la forme de l'arbrier pour que ton arbalette ait une ligne médiévale... par exemple un arbrier fendu et la corde qui passe au milieu, mais toujours le carreaux qui passe au centre géométrique de l'arc. ;) Tu vas y passer tellement de temps, faut que tu fasses un choix qui ne te déçevra pas.

Ha là là ... :100: mais vous allez vous embêter à faire une arbalette avec l'arc aussi bas, trop de contraintes sur le projectile. Je peux pas avoir d'appareil photo numérique pour vous poster mon pistolet arbalette, je vous ai fait un crobard simplifié: L'arc est à PERCUSSION CENTRALE, LA CORDE NE FROTTE SUR RIEN DU TOUT !!!; Il faut placer l'arc plus haut donc, et y faire passer le carreau au milieu. Le trou au milieu de l'arc laisse 1.5 mm de jour autour du carreau lors de son passage, et je peux vous assurer que ça ne touche JAMAIS ! J'ai même amémagé un espacement pour le passage de deux plumes, qui ne s'arrachent pas car elle aussi passent bien au milieu... L'arc est en acier de récup' d'une lame de suspension de 4 mm d'épaisseur, 4 cm de large, arc droit de 40 cm de long, poupées taillées à la lime à affuter les chaînes de tronçonneuse... et ça dépote. le carreau repose sur un repose flêche type langue de vipère. Je n'ai pas dessiné mon système de décoche qui est assez compliqué; juste figuré une noix sur le dessin. Le plus dur aurra été de faire la pièce de fer fixant solidement l'arc plus haut que l'arbrier en bois. crobard.doc

Si c'est le fait que la corde passe plus haut que le centre des branches, donc frottement sur l'arbrier qui vous gène, pourquoi réinventez vous des frottement avec une luge qui possède des frottements sur plusieurs cotés cette fois? De plus, l'énergie perdue pour l'entraînemet du chariot ne sera pas négligeable : faisons un bilan énergétique: L'énergie élastique emmagasinée au départ par les branches va se distribuer ainsi: Augmentation d'entropie de la matière des branches qui ne restituent pas la totalité du travail que l'on leur a fourni à l'armement => négligeable Energie cinétique de la flèche : 1/2 Masse de la flèche * vitesse² Energie cinétique de la luge : 1/2 Masse de la luge * vitesse² ( qu'il faudra absorber ) Energie cinétique des branches et de la corde, qui sont également absorbées frottements fluides avec l'air => négligeable Frottements solides entre l'arbrier et la luge => non négligeables La vitesse de la flèche et la vitesse de la luge étant LA MEME en fin de course de la corde, on s'apperçoit que si la luge est plus lourde que le carreau on attribue plus d'énergie à la luge qu'au projectile ! :22: ... Tous ces mécanismes sur les arbalètes expliquent les très mauvais rendements des arbalettes par rapport aux arcs. Si vous voulez optimiser la performance de votre arbalette, faites plutôt un arc à percussion centrale, où le carreau passe au centre de l'arc, et où la corde est flottante entre la noix et la fin de course. J'ai fait un pistolet arbalette comme ça, ça marche très bien ( arc "droit", branches acier 4mm épaisseur, 4 cm largeur dans une lame d'ammortisseur ) dsl j'ai pas encore de photos

Ben, tu les mets dans le même bain de tannage, mais les peaux de petites bêtes (moins épaisses) restent moins longtemps... J'avais noté ça du temps que j'en faisait, pour donner un ordre d'idée: Pour un tannage à l'alun, et avec les concentrations que j'ai donné plus haut Fouine, Vison... => 12 jours Renard, Ragondin => 15 jours Chevreuil => 21 jours Cerf, Sanglier => 30 jours D'un autre côté, ta peau peut y rester plus longtemps, elle s'y conservera tant que tu n'as pas le temps de l'étirer et la cadrer après... Les durées sont différentes pour un tannage végétal (chêne, chataîgnier) ou pour un tannage "pro" au chrome. attention à bien dégraisser mécaniquement au couteau, puis avec un dégraissant puissant genre liquide vaisselle (mais non basique: sans soude ni potasse; cf chaux <=> chute de poils ) les peaux de mouton et agneau qui sont très grasses... Fais plusieurs savonnages energiques-rincages même s'il faut (TOUJOURS A L'EAU FROIDE, dsl j'avais oublié de le préciser)

Pour enlever les poils d'une peau, je ne connais que cette méthode (il y en a sûrement d'autres) mais que je n'ai jamais expérimenté: Après le tannage, bien rincer la peau pour enlever les traces des sels... La mettre dans un bain avec 1/4 de litre de chaux pour 10 L d'eau (préparer la solution avant et LAISSER S'ETEINDRE LA CHAUX ) (utiliser un bac non métallique) Laisser tremper jusqu'à ce que les poils se détachent quand on leur tire dessus, mais pas plus Cela prend 1 à 2 jours, surtout pas plus. rincer la peau (elle perd des poils...) la poser à plat et la racler avec une lame NON COUPANTE, juste pour accorcher les poils qui devraient se détacher. puis la faire sécher sur un cadre bien étirée et tendue.

Euh... vu la date, les peaux ne doivent plus être très fraîches, j'entends par là qu'elle n'ont pas pourri et qu'elle sont séchées... Il faut d'abord les "reverdir": les placer dans 15 à 20 fois leur poids d'eau froide additionnée de 60 grammes de sel par litre; de quelques goutes de formol et de quelques gouttes d'un désinfectant antiseptique afin d'éviter toute putréfaction microbienne des peaux; pendant plusieurs jours jusqu'à ce qu'elle soient redevenues bien souples et hydratées. Ensuite, il faut gratter toute parcelle de chair et de graisse qui pourrait rester "côté cuir". Opération facultative, mais qui améliore l'éfficacité du tannage: passer les peaux qq jours dans un bain d'acide faible; par exemple eau + vinaigre blanc + qq g de sel +antiseptique; qui permettra une meilleur pénetration du tannage. Le tannage proprement dit: Laisser les peaux ( trois semaines pour des peaux de chèvre me semble raisonnable) dans un bain d'eau bouillie froide avec : Alun (125 grammes par litre d'eau) Sel (50 grammes par litre ) Borax (25 grammes par litre) (si vous en avez). C'est un dessicatif qui aidera le séchage de la peau. Quelques gouttes d'antiseptique !... Normalement, le bain ne doit dégager aucune mauvais odeur. Sortir les peaux; bien les égoutter MAIS SANS LES TORDRES, ce n'est pas un linge... Ne pas les rincer, cela élimine trop de sels de tannage. Bien les étirer et les clouter bien tendu avec de nombreux clous sur un cadre. Une fois sèches, poncer délicatement le coté cuir avec du papier de verre, et brosser le côté poil. Vous pouvez "nourrir" la peau avec des produits gras pour l'entretien des cuirs si vous la jugez pas assez souple. Rectifiez moi si j'ai oublié quelque chose; Les quantités varient selon les auteurs; Je suis très favorable à l'utilisation de l'antiseptique dans les bains. En espérant avoir aidé... Fabien

Ben, de tout ce que j'ai lu, elle sont en fer ... (j'ai pâs arrêté de lire "iron", sur les sites des anglais qui semblent très ferru d'archerie médiévale). Maintenant, est ce que ceux qui décrivent les pièces de musée font la différence entre fer et acier ? A l'époque, ils devaient plutôt garder l'acier, difficile à obtenir, pour d'autres usages, et faire leurs pointes avec de la récup dans les petites chutes: Petites chutes => pointes de flèches Très petites chutes => maillons de cotte de maille?... Pour le tuto, j'essaierai de vous faire une petite description des différentes étapes de la forge de la douille.

Aed,c'est vrai que trop carburé et trempé à l'eau, ça pourrai casser ; mais sinon je pense c'est pas trop un problème les aciers trop carburés tant que tu fais un revenu assez fort, en fonction de la nuance d'acier utilisée. Bon courage pour ton soufflet ! Oliv, dsl je n'ai pas envisagé d'en vendre, vu que j'ai pas beaucoup de temps pour en fabriquer. String, qu'apelles-tu les ferrules, la douille ou la "pointe"???

Merci pour vos remarques, c'est encourageant. Dsl pas encore d'empenage, jsuis en dèche de plumes. Elles sont faites à partir de fer à béton :21: donc relativement pas dures, c'était juste pour voir pour les premières... Le fer à béton à des qualités très variables selon sa provenance, il est quand même assez dur et élastique (c'est quant même bien plus solide que du fer de profilés "Brico-Merlin"), et peu avoir une légère trempabilité. Par aquis de conscience, elle sont trempées; trempe sélective pour le poinçon. La trempe a très légèrement durci le métal, mais rien à voir avec de l'acier. J'ai mis environ 35 minutes pour celles-ci, mais le coup de main vient vite et les suivantes prennent moins de temps. L'idéal serai d'avoir de l'acier ressort type grosse corde à piano, dent de faneuse, ou alors des vieilles limes rondes.

Salut, voici mes premières pointes forgées, elles font 18 grammes (le poinçon) et 40 grammes (c'est lourd mais j'en ai ensuite fait d'autre beaucoup plus légères, entre 7 et 15 g , ad hoc pour la cible). Le bois c'est de la bourdaine; diamètre avant: 11 mm ; au niveau de l'encoche: 8,5 mm N'hésitez pas à faire des critiques