Brice.V

Oui c'est intéressant de mettre cette pièce en demi lune mais je sais pas si cela se fait sur les arbrier avec des courbures? D'après ce que j'ai observé c'est surtout sur les grandes arbalètes?

T'es pas loin, il y a encore quelques mois je travaillais à Ermont justement.

Si la production augmente, il va bientôt y avoir une lutte entre Normands et la Seigneurerie de Fléchain :06:

Le sieur JMC détient l'arme atomique du moyen age. Il serait déraisonnable de ma part de chercher à guerroyer contre lui

A vrai dire, j'ai surtout mis des plaquettes car j'avais mal géré la réservation de la noix. Du coup cela fait office de cache misère.

Je pense mettre des plaquettes en corne ou en fer. Oui je bricole chez mes parents en normandie, je suis en appart à Franconville toute la semaine.

Voici le résultat, ce n'est pas encore terminé. C'est le stade ou j'en suis arrivé actuellement

On peut voir qu'il reste deux petits espaces sur les cotés, j'y ai mis de l'if qui va apporter une couleur différente. Je prépare les plaquette de la même manière que celle de robinier

Le collage de la plaquette :

J'ai utilisé de la colle de tendon qu'il me restait de mon arc de la précédente arbalète. Avant de coller la plaquette, j'ai rayé la face qui est collé sur l'arbrier afin d'augmenter la surface d'accroche.

Ensuite je maintient la plaquette sur l'arbier à l'aide de serres-joints pendant une semaine.


Une semaine après, je retire les serres-joints et la plaquette est bien collée :

Incrustation de la plaquette dans l'arbrier :

Je trace la forme de la jonction à l'aide d'un gabarit en carton, de cette manière la forme est exactement la même sur la plaquette de bois que sur l'arbrier





Je vérifie ensuite que la jonction se fait correctement et j'ajuste au besoin

La préparation de la plaquette de robinier à été longue et laborieuse. N'ayant aucun matériel de menuiserie, j'ai fait avec les moyen du bord à savoir : Une plane et un rabot.

J'ai commencé par extraire un morceau assez fin à partir d'une bûche de robinier en la fendant.

Le robinier est un bois qui se fend aisément.

J'ai ensuite dégrossi la surface avec la plane et raboté le morceau de bois jusqu’à ce qu'il ai une épaisseur de 5 mm.

J'ai ensuite creusé l'emplacement du système de détente et de la noix avec un ciseau à bois.



Pour décorer un peu le dessus de l'arbrier et de masquer le carnage que j'ai fait sur l'emplacement de la noix en le creusant, j'ai décidé de mettre en place une plaquette de robinier. Je trouve ce bois joli avec ses reflets doré et son grain assez géométrique.



Je creuse donc la surface à l'aide du ciseau à bois pour avoir la place d'intégrer la plaquette de bois.



Ensuite, je gomme les imperfections de planéité du bois en passant un coup de râpe à bois. En plus cela offre une surface rugueuse bien utile lors du collage de la plaquette de robinier.

Voila, environ une année est passée depuis que j'ai pris ces photos. Donc rassurez vous, la qualité des photos suivante va être meilleure ! (je vous vois grimacer derrière vos écrans)

Allez, une petite dernière : Mise à la bonne longueur de l'arbrier à l'aide d'une scie à bûches

L'ébauche est terminée, elle va sécher un an




Désolé pour la qualité des photos, je n'avais pas encore d'appareil photo digne de ce nom à ce moment là.

Commençons par la réalisation de la pièce principale de l'arbalète : l'arbrier.

Matériel utilisé : Plane et hache

Comme je l'ai dit, il est en frêne. Il provient d'un jeune tronc de frêne abattu il y a un an et demi.

La première étape à été de tailler une ébauche grossière dans le tronc avec la hache :


et ensuite afiner les contours à la plane:

Bonjour à tous !

Je profite de ces quelques jours de congés pour vous faire part d'un nouveau projet : Une arbalète médiévale utilisée jadis essentiellement pour la chasse.

Voici le cahier des charges :

• Arbrier d'une longueur modérée (80 cm maxi) afin de conserver une bonne maniabilité. Arbrier en Frêne

• Longueur de l'arc 70 cm au total, 68 cm d'encoche à encoche, 4 cm de large au centre et 3 d'épaisseur. Arc en IF

• Doubles encoches sur l'arc afin de simplifier la mise en place de la corde (problème rencontré sur ma réalisation précédente).

• Quelques décoration en bois sur l'arbrier

• Puissance souhaitée : 300 livres (n'ayant les moyen d'évaluer la puissance, ceci est à titre indicatif)

• Allonge de l'arc : 14 cm

Pour ce qui est des bagasses, je ne peut point te l'assurer, cependant je puis t'assurer quelques litres de cervoise de mon dernier brassin!

Le jour où tu te mettras à forger des arcs... Tu auras non seulement de quoi tenir un siège, mais aussi de quoi engager une garnison !

C'est un projet que je compte réaliser dès que j'aurais un peu de temps et une forge plus adaptée.

Mais je vais d'abord me documenter un peu et me forger un pied de biche ;)

Tu peux m'envoyer ta candidature soldat! :06:

Je vais devoir me calmer sur la forge car j'ai passé le kilogramme de carreaux : je suis paré pour tenir un siège!




Il faut dire que cela va vite : C'est en forgeant que l'on s'améliore, plus j'en forge et mieux j'y arrive, donc cela va vite d'accumuler des pointes, autant les monter sur des fûts.

Une pointe un peu bizarre, mais j'avais envie de forger une pointe originale:

tu veux faire une soudure d'époque? ou à l'arc? je ne m'y connais pas des masses non plus mais en fonction des différents sypes de soudures tu n'auras pas le même effet. Les quelques soudures à l'arc que j'ai faites tiennent bien, mais j'ai l'impression que ta cassure s'est faite en extention... c'est en extention ou par cisaillement? tu as une idée des contraintes qui se sont exercées sur ta pièce? au niveau de la puissance?

Désolé de ma réponse tardive, j'avais pas pris le temps de te répondre et j'ai oublié. Je pense que la rupture n'est pas due à de l'extension, étant donné que cette partie de l'engin n'est pas soumise à des efforts de flexion. Il est possible que ce soit du cisaillement mais vu la puissance cela me parait peu probable.

J'en conclus donc que la soudure a mal été faite, peu être refroidie trop vite et donc beaucoup de contraintes internes. Si il y avait des contraintes internes, c'est plus fragile. Le moufle a fait une chute par terre, je pense que c'est ce qui a provoqué la rupture des soudures.

En ce qui me concerne : une soudure à la forge sur une pièce pareille, jamais je m'y risquerais..

Merci

Non ça n'a pas l'air compliqué mais c'est long à faire je pense. Tu en est à combien d'heures de travail dessus?

Ca m’intéresse de voir le tient, qui plus est sans souder ! Car je n'ai pas de poste à souder

Héhé bien vu Robin 60 ! J'ai le projet de m'en forger un d'ci peu car armer avec un moufle c'est laborieux!

Pour faire une petite synthèse de ce moufle "médiéval" :

• Finition des surfaces à la disqueuse gros grain (je dirait du grain 40 à voir les traces qu'il y avait)
• Soudures inesthétiques et qui ne tiennent pas
• Ligatures des cordes du moufle collées au pistolet à colle ( ouch quand j'ai vu ça !)
• Prix non conforme à celui affiché sur le site (en plus-value, évidemment)

Si j'avais eu le temps et le matériel, j'aurais certainement essayé de le faire moi même au lieu de dépenser presque 300€ pour ça...

Pour ceux qui souhaiteraient en acquérir un, achetez en connaissance de cause

Salut à tous !

J'ai une bonne nouvelle : le moufle est de nouveau fonctionnel. Je l'ai ressoudé hier (j'ai aidé mais ce n'est pas moi en fait).

Quelques photos de la réparation :


Ici, on voit le meulage de la soudure existante afin de préparer une bonne surface.



Et ici la soudure, elle n'est pas terminée je vais faire les finitions cet aprem. On à mis une bonne epaisseur de soudure histoire d'être sur que ça tienne bon.
Par la même occasion j'ai appris à souder à l'arc :06:

Ensuite une pointe :




Des empenages, du broux de nois et de l'huile de lin:

Et tu as fait une flèche! :29:

J'espère t'avoir rendu service, car j'ai essayé d'en faire des flèches avec des rejets de noisetier et autre mais ce n'est pas le mieux. Il y à d'autres essences que le frêne qui peuvent convenir, le robinier faux acacia s'y prête très bien car il est facile à fendre.

Bonne continuation et bonne flèches!

Ensuite,tu abat les quatre angles. Arrivé à ce stade, le futur fût est trop souple et il ne faut pas le marquer en le plaçant dans l'étau. C'est donc le rabot que je met dans l'étau, lame vers le haut. Je tiens le fut dans la main droite et avec la main gauche je le guide sur la lame du rabot pour assurer une coupe homogène du copeau sur la longueur.


Un petit coup de papier de verre pour effacer les traces de ponçage et tu as un fut solide de 10 mm de diamètre

L'étape suivante, c"est de redresser tout de petit bois pour qu'il devienne un fût de flèche digne de ce nom :

Matériel nécessaire : étau, plane, rabot et une paire d'yeux !

Il faut coincer un morceau dans un étau et lui donner une section rectangulaire tout en essayant d’aplanir la surface que tu travaille pour la rendre rectiligne (à peu près)



Apres environ 5 mn, tu as dégrossi la forme rectangulaire avec les 4 faces a peu près droites.


Ensuite tu affine avec un rabot

Tu t'arrête quand tu arrive à une section de 10*10 mm