Robin 60

Je persiste sur les douilles tu devrais prendre plus large, que ça soit dans la continuité du fût :

Un joli premier pas oui. La prochaine n'aura pas les défauts de celle-ci, d'autres plus subtiles apparaîtront, etc, sans fin (heureusement). Je suppose qu'il existe des stages avec les pontes du domaine, ça peut être super instructif.

En restant dans la méthode "tout usiné" pour les pointes, tu pourrais acheter des tubes aciers pour la douille, qui feraient la jonction fût / pointe, non ? Ca éviterait d'avoir une réduction de malade à faire en bout de fut (qui va probablement céder après quelques impacts)

Hêtre, mauvaise idée, faudrait quelque-chose comme du frêne plutôt

L'huile de lin appliquée à froid non diluée à mon avis ça passe pas le 1er millimètre si ton bois est dense. Chiffon + acétone et ta surface sera prête à coller.

Une plane et un étau, t'auras moins de frayeurs qu'avec la scie à ruban. Ça demande certes plus de patience, et une bonne observation du bois (attention si le fil fait des zigzag). La pâte à bois je suis pas certain du résultat, sans même parler de l'esthétique si tu as utilisé la colle que je connais, ça va rester souple, tu vas la virer vite fait quoi.

Ouch, c'est barbare tout ça. Je te conseille de suivre la démarche classique pour débuter en arcs bois, avec du noisetier et les tuto d'ici. Le temps que le bois sèche (2 semaines au sec c'est bon si l'ébauche est déjà réalisée) tu pourras fignoler ton arbrier. Ce que tu as là me semble au mieux inefficace, au pire dangereux.

Les lattes de lit ont cassé parce que : - c'est pas un bon bois d'arc - elles ont été découpées en tranchant dans le fil du bois Pas compris ton plan actuel, des photos sont les bienvenues...

Les britanniques pleurent là, à cause de ce champignon. Des millions d'arbres à remplacer. Il y a des projets pour isoler les individus résistants et repartir de là je crois. A priori la France ne devrait pas y couper.

Si ça se concrétise pas trop loin de Paris j'irais avec plaisir, bien que pas vraiment sociable. Si c'est l'occasion de tirer avec du matos sérieux, assister à des débats de passionnés, partager quelques verres.

Y a pas un plan dans les tuyaux pour fournir Guédélon en matos digne de ce nom ?

Faut juste pas abuser du jaja, quand on commence à tirer sur des ours (en fait les collègues, vus de loin) il faut aller faire la sieste.

Effectivement on peut se dire que soit on part sur un design innovant et dans ce cas l'exploration est de mise, soit on reprend de l'historique et le plus rationnel est alors de calquer à ce qui a été fait après moult "die & retry". Ceci dit, aujourd'hui on a plus de choix dans les matériaux, certaines choses qui devaient être coûteuses à l'époque sont maintenant quasi gratuites donc ce raisonnement ne me semble pas forcément toujours à appliquer à la lettre. En tout cas, chaque fois que j'ai fait une arbalète à noix, ça faisait du trapèze (axe métal), et du boucan, à moins d'y mettre une graisse épaisse qui prend la saleté... Partant de ça, deux questions : - Serait-ce précisément la raison pour laquelle les arbalètes de chasse (qu'on aime discrètes) semblent toujours utiliser une cordelette ? - Les autres modèle historiques qui ont un axe métal étaient-ils réservées à la guerre, où le boucan environnant rend inutile toute précaution à cet égard ? (et un axe c'est plus costaud) S'il fallait imaginer un autre principe que la cordelette pour éviter le bruit d'une rotation prolongée métal sur métal, je pencherais pour quelque-chose comme une simple excroissance de la noix qui vient taper sur une bonne épaisseur de feutre.

Jamais essayé ça, pourquoi pas, si tu arrives à mettre quelque-chose pour amortir le gros "TAC" qui ne manquera pas d'alerter les anglois à 10km à la ronde.

je crois comprendre, une fente dans la noix qui s'arrête à environ 1/4 de tour, et une partie de la détente qui s'ajuste à cette fente ?

si j'ai bien compris le logement pour la corde est trop arrondi ? peut-être, un poil trop oui si on compare à ça : http://i630.photobucket.com/albums/uu30/Danemitchell/latestspanish0182-1.jpg

Important ça les cèpes. (bon dieu, je déménage en montagne après les études) Si ton bois d'arbrier est déjà dégauchi, une plane peut très bien suffire à l'amener aux cotes finales.

J'avais fait un étrier de la même façon, plié à froid et tout, pour le fermer j'avais mis un profilé rond, riveté transversalement de chaque côté. C'est chiant à percer, vu qu'on est de travers par rapport à la surface (le meilleur moyen est sans doute de percer droit puis corriger à la queue de rat)

j'ai failli faire cette remarque sur l'angle des cales oui. pour l'étrier, t'as un chalumeau pour plier du plat du genre ? (perso j'en avais même pas donc → à froid.. Pas terrible mais bon)

Acier doux c'est ça qu'ils prenaient pour les armures ? J'ai bien du mal à trouver des infos sur le type d'acier utilisé historiquement.

Tiens je viens de finir le Jeanne d'Arc de Twain, les mots guns, crossbow, archers, artillery, apparaissent à peu près à la même fréquence (~1430). Je sais pas si les armures avaient déjà commencé à prendre en compte l'usage grandissant de la poudre, peut-être que les "guns" d'alors étaient suffisamment rares et peu précis pour qu'on n'en prenne pas la peine (quant aux canons, bon, fallait se résigner). En tout cas notre héroïne fut blessée par flèche et par carreau donc ça pouvait passer une plaque d'armure. Ceci dit les armures étaient faites moins pour résister à l'impact que pour le dévier je crois, la plupart du temps ça devait dévier.

Effectivement la scorpyd 170# est à 230J !

200 J. c'est bien 30% de plus que les arbalètes modernes les plus pêchues (type scorpyd) Je n'ai pour le moment rien vu sur l'efficacité de telles bestioles sur une armure d'époque. Le peu que j'ai vu c'était avec ce que jmc appellerait des joujous (pas plus de 300 livres je pense)

On tire quoi comme rondin avec un arc d'une tonne ? Vu l'inertie de l'acier j'imagine qu'on n'espère pas tant augmenter la vitesse de sortie (ou la portée) que balancer des traits massifs ultra stables et précis, avec une force d'impact de taré.

(concernant le modèle dont je parle, démo ici : on voit le "défaut" consistant à devoir ramener à la main la luge et les manivelles qui tournent pendant l'opération, un peu dommage)