ZOL

Ishi, tu ne casseras pas tous mes arcs, deux des arcs qui se trouvent à la page cinq du didacticiel ne sont plus : je les ai cassé moi même. L'effort demandé au bois à la limite entre la poignée et la corne était trop fort. L'érable n'a pas résisté. Très contrariant :21:

légèrement trop dur, quoi. Lundi prochain, je lui ai proposé qu'on allège un peu après d'autres essais, mais je suppose que plus on va alléger plus on va fragiliser...

après... bloups !

Au départ, évidemment ça allait...

Merci à tous, c'est toujours chaleureux de lire des propos pareils. Si un jour je fais dans le collier de nouilles, ce sera au second degré, d'ailleurs j'y ai déjà pensé, je crains seulement que certains gamins le prennent vraiment au premier degré et que les autres se tordent de rire. A propos de nouilles, mardi, j'ai éclaté l'un des arcs en corne qu'on voit dans le didacticiel. Maintenant, je sais pourquoi, ce serait un peu long à expliquer mais la technique que j'ai essayée ( biseauter la poignée en buis pour la corne soit engagée en partie dessous) ne marche pas, en tout cas pas dans les conditions où je l'ai fait. Pour être tout à fait franc, la journée était néfaste parce que en fait j'ai pêté deux arcs :22: Heureusement, il ne s'agit pas de notre ami Florian qui a fait les premiers essais... genre cinquante livres à vingt centimètres d'allonge

ligature de lin pour une poignée rapportée collée sur une couche de cuir.

Là, c'est Théo, un petit qui n'est pas du tout de ma classe et qui vient de finir son arc en rotin ( il sera présent à Crépy).

ambiance de classe entre 17 et 18 heures ...

Allez cocotte.

Imaginez le bazard avec celui-là sur la ponceuse et à côté une petite fille à corsage rose qui se défonce sur un morceau de genièvrier ! :19:

ponçage des poupées en corne.

Ponçage de finition à la pierre ponce.

Suite du travail ...

De toute façon si ce doit être pour la cheminée je remettrai Florian obligatoirement à l'ouvrage sans attendre une minute. C'est un principe d'apprendre aux gamins que l'échec n'est pas de casser l'arc, mais d'en rester là et d'abandonner ; c'est vrai dans tous les domaines, non ? Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que si l'arc casse, il en refait un en osage... :104:

Bertrand, je veux dire que le bandage en tissu maintient la peau contre le tendon et une partie de la corne du ventre, mais en appuyant fermement pour assurer ce collage, ce même bandage risque de laisser des traces définitives, alors en l'enlevant avant que la peau ne sèche trop, je vérifie l'état de la surface de celle-ci centimètre par centimètre en retirant les bandelettes. Est-ce plus clair ? Pedro, tu as compris que je pensais à l'arc recouvert de python :wub: ... Ishi, si tu m'en voles, c'est que tu les aimes et si tu m'en casses exprès, c'est par jalousie :P

... mais je déroule après une demi-heure ( le temps que la colle fige) car si on laissait le bandage pendant le séchage les deux mamelles de la France laisseraient des traces :blink: .

Pour le collage des peaux je passe par l'enroulement façon momie...

;)

:P

Les mêmes...

Voilà quelques nouvelles : Le tout premier avec lequel j'avais commencé le didacticiel est celui qui est recouvert de rawhide. L'autre est l'un des trois qui séchaient sur les photos précédentes, et que j'ai recouvert de python (très joli).

Enfin, Gallus, Florian poursuit la fabrication de son arc en if lundi, dans la semaine, on saura s'il est bon pour le pas de tir ou pour la cheminée :19: .

Ponçage des fûts.

...

D'autres pointes en cours de fabrication...