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ZOL

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  1. j'ai scié grossièrement et ensuite, tout est fait à la ponceuse à bande. On voit ensuite les siyahs dans leur disposition sur la lame (qui sera évidemment réflexe, là c'est juste pour donner une idée).
  2. Autre partie annoncée : J'ai préparé quelques éléments qui me serviront de "siyhas". Les premiers présentés sont conçus dans des matières osseuses ( bois de cerfs et de rennes).
  3. Pour témoin : une lame sans tracé, et l'autre préparée.
  4. Au sujet des lames, la confusion vient de ce que je n'ai pas précisé que j'avais utilisé deux manches. Les quatre lames s'expliquent mieux ainsi, chaque manche m'a permis d'obtenir deux lames.Le seul sciage est donc un partage en deux d'un manche, le reste n'est que du rabotage. La machine surlaquelle les lames sont visibles au centre de la table de travail, sans guère de protection est une dégauchisseuse. Sa fonction est d'obtenir une surface plate sur la pièce de bois, pas d'enlever vraiment beaucoup de matière. La raboteuse permet d'obtenir, un carrelet, un madrier, une planche, une lame, le nom variant suivant les dimensions et dont les faces sont parallèles les unes aux autres. Si je n'ai pas été clair, n'hésitez pas ... Suite du travail. Sur une lame j'ai commencé à tracer la préfiguration de l'arc. Trait longitudinal, marquage de la zone-poignée et tracé de la forme de l'arc. Je ne mesure rien mais reporte à l'aide d'un compas toutes les largeurs ( largeur des lames,à leurs extrêmités ou au centre de l'arc).
  5. Pierre, je ne te souhaite pas de te réveiller comme Otzi, il n'a pas l'air en forme pour se fabriquer un nouvel arc... ;)
  6. J'ai aussi obtenu ça ce printemps, à ma grande surprise, après avoir mis en terre trois graines prélevées d'un fruit au parc de Sceaux, dans la région parisienne.
  7. Le plus beau dépasse le mètre et j'en ai une douzaine comme cela.
  8. Je reviens de Corrèze où on a une maison de famille. J'y avais repiqué des osages obtenus par graines par un pote de Nîmes. Je les avais repiqués il y a trois ans ou quatre, je ne sais plus, mais ils prospèrent !
  9. Je dispose donc de lames et des poignées rapportées. Prochains épisodes : préparation des siyahs et des lames de corne. ( Je vais utiliser les cornes de Pedro). Enfin, je veux dire les cornes que Pedro m'a données ... <_<
  10. Reparquez l'angle de coupe aux deux extrêmités de ces poignées, il s'agit d'une coupe perpendiculaire à la courbe de la poignée, cette extrêmité est poncée à la machine et l'échauffement noircit le bois : c'est là que la corne sera collée en butée contre le buis, il faut donc soigner ce détail essentiel dans le processus de compression.
  11. petite découpe pour dégrossir, le reste de la mise en forme sera fait après collage des toutes les autres pièces.
  12. La pièce est sciée et passera à la ponceuse à bande pour régulariser la courbe.
  13. En quelques passages à la scie puis à la raboteuse, j'obtiens des pièces sur lesquelles je trace la courbe sur laquelle sera collée la lame d'hickory. C'est là, le premier élément très délicat car, évidemment, c'est cette courbe là qui va déterminer le réflexe minimum de l'arc ( réflexe accentué par le séchage du tendon). Il m'est arrivé d'exagérer ce réflexe au point qu'il atteigne près de quatre-vingt dix degrés, ce qui met en péril la viabilité de l'arc. Observez qu'à présent la courbe que je choisis est un peu plus raisonnable...
  14. La face interne est dégauchie pour pouvoir reposer sur la table de la scie à ruban.
  15. après, je tracerai une ligne longitudinale qui servira d'axe au tracé définitif ( photos à venir). Passons à la préparation des poignées.
  16. jusqu'à l'obtention de lames de cinq ou six millimètres d'épaisseur.
  17. Une fois cette face plate et régulière suivant à peu près le fil, c'est la partie convexe qui va être rabotée.
  18. La face centrale ( en haut) sera passée à la dégauchisseuse
  19. Je trace en suivant un cerne central.
  20. A LA DEMANDE DE CERTAINS D'ENTRE VOUS, JE ME CONTENTE DE NETTOYER PUIS DE FERMER LE SUJET AU LIEU DE L'EFFACER LE LAISSANT EN ARCHIVE, A REGRET POUR TOUTES LES ERREURS PRESENTEES MAIS EN TEMOIGNAGE DE L'EVOLUTION DE LA FABRICATION. Comme annoncé, je vous propose une reprise plus détaillée et plus lente de la confection d'un arc en corne. Je présenterai une partie sur la préparation du bois, une sur celle de la corne une autre sur les siyahs, puis sur la fabrication pas à pas et j'essaierai de ne pas aller trop vite pour pouvoir donner tous les détails que vous me demanderez. Comme tout le monde n'a pas la possibilité d'utiliser l'osage, la corne de buffle ou autres matériaux difficiles à trouver, je vous propose dans un premier temps de confectionner un arc avec des éléments pas trop chers ou plus faciles à trouver. Pour cette première partie, j'utiliserai : Un manche de pelle en hickory ( un mètre dix). Un tronc de buis ( quinze centimètres de diamètre) . Une paire de cornes de zébu. Du tendon donné par un boucher de cheval du marché près de chez moi. De la colle araldite bleue et de la colle de nerf.
  21. Je ne voudrais pas jouer au moralisateur avec coups de pieds occultes mais pourquoi peindre un arc ? Si c'est pour le rendre "beau" à votre goût est-ce parce que le bois dont il est fait ne l'est pas ? De toute façon évitez les couleurs vives ou primaires qui seraient une faute de goût, il vaut mieux faire dans le discret et s'interroger d'abord sur l'intention qui nous anime. Je dis cela parce que, sans vouloir choquer personne, il m'est arrivé de croiser la route d'arcs récents censés imiter les arcs amérindiens peints et qui étaient de vrais échecs et des objets décorés avec vulgarité tant dans le choix des couleurs que dans le tracé préalable, à la règle et au crayon, bien géométrique, ce qui est un non sens s'il est question d'imiter des peintures amérindiennes. En résumé : Essentiellement des couleurs de terres naturelles ocres jaunes et rouges , noir, blanc. Aucun tracé préalable, juste quelques points de repère, le reste étant dans l'esprit de celui qui peint avec la liberté de sa fantaisie et de son inspiration.
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