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ZOL

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Posts posted by ZOL

  1. Sinon, une question à Plessis OWL.

    Tu en penses quoi des arcs que tu as photographiés ?

    Surtout les Grozer ?

    Pour certains je me demandais s'ils n'étaient pas intermédiaires entre les répliques et de vrais arcs.

    Dommage qu'il n'y avait pas de pas de tir. J'aurai bien aimé en essayer un ( le Old Scythian ). :21:

    Je ne veux pas créer de polémique stérile et ce qui suit n'est qu'un avis qui m'est très personnel : mais...

    demande à un organiste la différence qu'il y a entre un clavier Bontempi et les grandes orgues d'une cathédrale.

    Là j'exagère un peu , je le concède, car l'écart n'est pas aussi profond en matière d'arcs mais enfin il y a un peu de cela ...

    Les deux permettent cependant de faire de la musique.

  2. Il y a pas mal de temps, nous avions dégraissé des os en classe. Les os avaient été mis à chauffer dans de l'eau à laquelle j'avais ajouté de la lessive de soude : effet garanti mais ça mousse beaucoup... à surveiller donc ou à faire de préférence en extérieur.

  3. Je confirme l'exceptionnelle organisation. Les gens du nord sont un grand mystère pour moi, ils me paraissent si étrangers, le pays, l'architecture, le parler : rien ne m'est familier et à chaque fois que j'y suis passé, j'ai été troublé par leur gentillesse et leur talent pour la convivialité. Ces gens sont adorables.

    Par contre je confirme aussi que le lynx devait être marabouté. C'était l'une des cibles les moins difficiles mais les flèches sembaient repoussées par quelque force invisible.

    deux jours de rêve (on ne parlera pas de la nuit...)

  4. Le tendon est recouvert d'une peau de cobra teintée en bleu sombre. Il est dans les mains de Coco qui m'a signalé un déchirement

    de la peau sur le dos de l'arc. J'attends les photos pour voir l'ampleur des dégâts mais je n'en ai pas d'autres actuellement.

  5. Je comprends : j'ai eu l'un des arcs dont le renfort de tendon n'avait pas pris sur une lame d'if.

    J'ai tout enlevé et reposé un nouveau renfort sur la lame reponcée et rayée ensuite longitudinalement.

    Le renfort est actuellement bien collé : je ne m'explique pas le premier échec.

  6. Pas d'innovations particulières, disons seulement qu'après une cinquantaine d'arcs, je commence à avoir plus d'assurance et les arcs seront très sûrs. Je n'ai utilisé cette fois-ci que l'osage et l'if, l'érable sycomore pour les siyahs, c'est tout.

    Les longueurs sont variables à quelques centimètres près. Un mètre environ pour la lame de bois, douze à quinze centimètres pour chaque siyah.

  7. Et puis un coup d'oeil sur ceux que je viens de faire et qui, renforcés en juillet et août 2008

    seront essayés l'été 2009 au plus tôt.

    Ils sont à peu près tous sur le même modèle à l'exception de celui se trouvant au premier plan.

    Le modèle choisi me semble être à la fois efficace et confortable. C'est le même type d'arc avec lequel je tire (comme un cochon, c'est vrai, mais cela ne vient pas de l'arc :06: )...

    post-1085-1220195691.jpg

  8. Quelques nouvelles rapides des nouvelles fabrications, j'y passe tout mon temps ou presque

    et n'ai pas le temps de faire part des nouveautés alors que je découvre petit à petit des choses que

    j'ignorais ou dont je doutais.

    Deux principalement dont j'ai fait l'expérience au début de l'été en achevant les arcs

    construits l'année précédente.

    La bonne :

    On peut reponcer la corne et, lui faisant perdre quelques dixièmes de millimètres, rééquilibrer l'arc.

    Mais cela ne vaut que si le déséquilibre est très léger et systématique (il ne faudrait pas le faire s'il s'agissait d'une maladresse au moment de l'encordage de l'arc).

    La mauvaise :

    Il n'est plus question de toucher l'un des arcs avant un sommeil d'une année. Avant, ils ne sont pas faits et sont fragiles alors qu'au delà, ils deviennent achevés et sûrs.

    Un regard sur les derniers de 2007 qui sont à peu près tous entre les mains d'archers.

    post-1085-1220195436.jpg

    post-1085-1220195450.jpg

  9. Je crois me souvenir que c'est un pote de Cornely et qu'ils importaient les cornes en même temps, en tout cas, Cornely m'avait parlé de ce gars.

    En ce qui concerne les siyahs, il y a longtemps que je n'ai pas posté concernant ma fabrication actuelle, mais il y a bien longtemps aussi que j'insère les siyahs comme tu le décris. Je vais de ce pas poster quelques photos de la fabrication de cet été. :105:

  10. Bien content de voir un second essai !

    J'ai aussi pas mal évolué et ai découvert un certain nombre d'éléments importants.

    En ce qui concerne ta question, tu laisses le tendon dépasser sur la corne, c'est mieux, et puis au moment du ponçage, s'il demeure un léger dépassement du tendon sur la corne, ce n'est pas grave, au contraire.

    Ce qui serait surprenant par contre c'est que le tendon accroche vraiment à la corne (cette matière ne prend pas bien la colle).

    Par ailleurs, l'un des éléments les plus importants que je viens de découvrir cet été (j'en suis par avance désolé), c'est que l'arc n'est viable

    et on ne peut avoir vraiment confiance qu'après une année de sommeil. De plus, plus l'arc est vieux et plus il se bonnifie.

    Il faut décidément une patience immense pour ce genre d'arc.

  11. Comme indiqué en mp, rien de toute façon avant un an.

    Après, l'encordage peut paraître excessivement difficile alors que l'arc peut être parfaitement utilisable une fois la corde mise en place.

    C'est cette opération là qui est la plus gourmande en efforts.

  12. Pas question de redoubler et de faire du surplace, continue ta route.

    Ce n'est pas parce qu'on te lâche la main qu'on t'abandonne ... Tu

    seras toujours chez toi quand tu repasseras en classe.

  13. A chaque fois que je l'ai évoqué avec les enfants, c'est toujours le week-end webarcherie-forge-tir à l'arc-soupe-broderie etc...

    qui revient en premier comme meilleur souvenir et c'est vrai que nous avons passé des moments de grâce.

  14. Pas d'idée pour la résolution de l'énigme... peut-être pas facilité par la fatigue.

    Nous voici rentrés mais le séjour continu encore longtemps

    dans nos têtes et nos coeurs.

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