shem

Et bien si c'est le cas, ...ce n'est pas très compliqué; il suffira de refaire des essai en rouissant de l'ortie et de la filer de manière standard. La seule contrainte sera peut-être le point de rouissage qui est assé difficile à obtenir car si on le depasse même de peu, la fibre est foutue...à essayer dès que de nouvelles orties seront suffisament grande pour les exploiter. Anne Reichert, qui à proposé de belles reconstitutions d'objets d'ötzi, connait bien le mode d'emploi....je lui poserai la question à l'ocaz.

Ouaaaaaaouououu! ...Et bien tu en sais bien plus que moi sur le sujet !!! En fait, tu as peut-être raison ( mais je prie pour que ce ne soit pas le cas !!! ) car pour le moment, je me suis contenter d'encorder un longbow en érable champetre, de la faire travailler suffisamment pour qu'elle finisse de s'étandre, et ensuite j'ai tiré quelques flèches ( 2 ou 3 ). Mais je n' ai pas insisté car elle est destinée au holmegaard que je dois finir en début de semaine prochaine.... Si j'ai fait cette corde de cette manière, c'est suite aux conseil de Jacques Reinhard, grand spécialiste des fibres en contexte néolithique suisse, qui m'a justement parlé de cette inconvéniant de l'ortie. En effet, lorsqu'on la traîte de façon "standard" ( rouissage, blanchissage, cardage, filage) , on obtient des fibres très courte ce qui n'empèche pas de la filer et d'en faire même un très beau tissu.Mais qui peu être un gros problème pour une corde d'arc. Alors qu'on ne semble pas avoir ce genre de problèmes en l'utilisant directement. Mais pour le moment je ne peu pas en dire plus... ...Alors suspence...on verra bien la semaine prochaine et je vous promets de poster des photo,....même si elle casse. Merci pour ton partage Hartung

...tu sais c'qu'y t' dit l'cassis ?!!!

...alors comme ça, Seb le sauvage, tu crois que dans lesPyrénées ils n'ont pas internet ?!?... d)accord que c'est à l'ouest... mais quand même !!! :112: Je pste dès que possible la suite de ce holmegaard; je suis dessus en ce moment même.

Pour Wendat: la partie ligneuse est sèche et donc cassante, alors il suffit de plier le tout, le bois à l'exterieur, et il casse alors que ls fibres ne subissent aucune contrainte.

Je pense qu'il y a une vingtaine d'heures, mais avec l'expérience, on devrait pouvoir diminuer de moitié.

Merci pour le conseil Pierre. Il est judicieux. J'attends de voir comment réagit la corde. J'ai d'ailleurs gardé une section de corde expres pour mesuré son point de rupture,...mais je voulais d'abord la faire sans cette mesure, pour me rendre compte.

..Non, non, ....j'aurais pas ôsé, t'est fou ?

Non, pas vraiment. Je travail tout à sec, mais j'humecte parfois les fibre avec un peu de salive pour qu'elles adèrent mieux aux doigts.

...Non, je n'ai pas testé un brin avant la confection, car j'essaie vraiment d'oublier ces notions de mesure, et de poids que nous avons. Il me semble qu'il existe une autre manière d'apréhender les éléments qui nous entours et qui doit être un bon mélange d'expérience, d"instinct" et d'expérience bien évidemment. pour la part expérience, il est vrai que si on travail beaucoup avec des fibres et des cordes que l'on confexionne ( pour une multitude d'usage), on commence petit à petit à se faire une idée assé précise du point de rupture des cordes selon le matériau utilisé et la façon de l'aprêter. Pour la part "instinct", je tâte.... Mais pour la part réflexion.. :pfff: ...j'ai pas trouvé de "truc" pour se rendre efficacement compte de la résistance d'une corde d'arc dans un contexte "primitif", alors si vous avez un truc...

J'ai testé cette corde sur un longbow de 50 livres et ( mais sérieusement j'ai eu peur) ça tient. Je ne l'ai pas pesée, mais elle est assée lourde. Ce qui ne me semble pas être un gros défaut. A voir s'il est possible de la diminuer, mais pour un premier essais, j'ai préféré être prudent

un détail sur l'épissure. pour le moment je la fait que d'un côté, car cette corde me sert aussi de fausse-corde pour le holmegaard que je suis en train de finir ( les photos arrivent...).

Et voilààààààà...

...Et puis on recommence en faisant une corde avec notre ficelle. donc notre corde est faite de deux brins, trois torons.

Puis je cire la corde avec un mélange de résine et de cire d'abeille.

Ensuite, on brûle les "poils".

...avec un peu de patience...

Un détail sans mes doigts... :108:

puis je roule le tout, et la nouvelle fibre se fond dans l'ensemble des autres.

je câle la fibre entre les autres.

Le détail d'un rajout de fibre. il est important de rajouter des fibres régulièrement afin de conserver le diamètre du fil.

le deuxième mouvement qui montre le principe de torsion/contre-torsion.

Et puis on corde. là, j'ai choisi de partir à deux brins, mais on peut aussi le faire à trois brins. La corde définitive, sera composée de tois fois le cordage prèsent. Donc deux brins, trois torons.

Pour chaque ortie, je trie les fibres par longueur.

voici les fibres entièrement libérées.