FREDERIC

Vachement effrayant le coin où tu habites...des couteaux dans la pelouse après les nains un rien trucideurs... Tu ne fais pas de la pub pour ta région, gars Heureusement; tu rattrapes le truc avec une belle réalisation. J'aime l'idée de la seconde vie donnée à une lime. Bon choix que celui de laisser les motifs de l'outil...si tu en jouais avec un peu plus de symétrie sur les deux faces le couteau serait parfait, à mon goût. :37:

Encore du très beau. Tant par la qualité de ton travail de forge que par l'assemblage de l'ensemble des matériaux. Bravo Gilles :115:

Très beau travail d'acieriste. Je suis un peu moins fan de la forme. :29:

15 jours :109: Tu as trouvé la sérénité intérieure pour pouvoir faire une aussi longue pause. Très beau couteau. L'acier dessine des motifs qui lient la lame et la mitre avec élégance. Du grand toi.

Ce qui est encourageant c'est que ça ressemble à un couteau, mais comme tu le dis il reste du boulot. Dans le désordre: Tester si ta trempe est bonne. Vérifier si ta lame n'est pas un peu voilée...il me semble qu'elle l'est, à moins que la photo soit trompeuse. Détourer correctement la forme de ta lame afin de bien définir sa pointe, son futur tranchant etc. Bien marquer tes émoutures afin de faire disparaître les petites tapures. Donc, oui, il te reste du boulot...avant même d'envisager le polissage, la garde et le manche. Mais je te le répète, c'est encourageant car tes premiers coups de marteau ont guidé l'acier vers la forme d'un couteau. :37:

Merci à vous mes amis. David, je trouve que la courbure de cette lame l'éloigne un peu trop des plaines de l'ouest C'est bien du bois de rose! Les traitements que je lui ai fait subir l'ont foncé mais lui ont également donné un éclat particulier.

C’est avec précaution que le jeune guerrier s'enfonçait dans l’épaisse jungle. La chaleur du jour naissant lui semblait plus accablante que d’habitude, et à chacun de ses pas il frôlait de grandes feuilles gorgées de rosé qui venait perler le long de ses jambes et se mélangeait à la peur qui transpirait de tout son corps. Aujourd’hui tous ses sens étaient en éveil, amplifiés par l’appréhension de la rencontre à venir. Pour accéder au titre de chef, le jeune guerrier devait seul affronter le terrible tigre, terreur et maître de la jungle. Griffes contre lame, le combat semblait inégal. Mais si son père avant lui et son grand père bien avant encore étaient revenus de cette rencontre, lui aussi pouvait gagner le droit de prendre la tête de son clan. Son corps sans doute meurtri par les attaques du fauve garderait à tout jamais les sillons de cette lute. Alors il arborerait avec fierté devant tous les siens ses blessures, prix de son courage. Sentant le face à face proche, sa main serrait encore plus fort sa puissante lame; son coeur amplifiait ses battements répondant aux rythmes lointains des tam-tams que son village faisait raisonner pour l’encourager... Le couteau du jeune guerrier a été forgé dans une lame d’amortisseur de camion Mercedes. Long de 35cm de la pointe au talon, sa lame mesure 23cm x 4cm (au plus large) x 8mm (au plus épais). Sa poignée de 13cm réalisée sur plate semelle est constituée de plaquettes de bois de rose collées et rivetées. D'autres images sur mon site

Tu prouves que si l'on compense le manque de moyens techniques par une bonne dose de patience à on peu réaliser son couteau. Belle réussite que ce premier. Même remarque que David, et attention à ne pas le faire tomber. Car l'acier, s'il est trempé, ne doit pas avoir subi de revenu, il est donc cassant. On attendant le second :29:

Et si tu visionnais encore ce classique: http://www.youtube.com/watch?v=le0PV1I-T9U

A nouveau un grand merci. Pour les précisions concernant ce bois, je laisse la parole à l'ami Turbotec...le bois vient de chez lui :29:

Marc, une absence "cérébrale" m'a fait passer à côté de ta subtile remarque...

Solide surin. Les revues présentées sur ta photo me rappellent que je cherche toujours le N° 1 de Charc...si quelqu'un possède ce N° :29:

J'ai pris beaucoup de plaisir à forger les émoutures; et grâce à ce travail d'étirement, l'acier est passé de 3,5cm à 5cm de large. La poignée évolue et se fait plus ergonomique, voire plus sécurisante pour une aussi grande lame destinée à cogner. David, je ne suis pas prêt de renoncer aux à mes belles épaisseurs de manche...ma "marque de fabrique" que j'affectionne et qui pour le moment ne pose pas de soucis lors de la prise en main. :37: linchak: tu m envoyé du Padouk, en retour je peux te faire parvenir du prunus oeil de lune: ingrat, héhéhéhé...ton tour arrive, patience :P Et voilà, l'étui cousu, l'ensemble est donc terminé.

L’ensemble de mon équipement était tellement détrempé qu’il ne me protégeait plus ni du vent ni de la pluie. Chaque rafale d’air projetait des vagues d’eau qui me trempaient et me glaçaient jusqu’aux os. Il était vraiment nécessaire que je face halte pour la nuit. C’est avec empressement que je sortais mon couteau de camp pour me construire un abri. Sa puissante lame ne tarda pas à venir à bout de suffisamment de branches et de branchages que j’assemblais rapidement afin de me protéger au plus vite des éléments qui se déchaînaient. J’étais maintenant au sec et me félicitais d’avoir eu à ma ceinture un aussi efficace compagnon. Une lame de ressort de suspension de camion Mercedes m’a permis de forger ce couteau de camp de 40cm. Sa lame de 8mm d’épaisseur dans sa partie la plus importante mesure 5cm de large. Sa poignée de 13.5cm réalisée sur plate semelle est constituée de plaquettes en prunus et d’intercalaires en cuir noir. D'autres images sur mon site ;)

Très belle bête. Tu as raison de te faire plaisir...et nos yeux en profitent. :29:

Avec beaucoup de retard je te dis bravo :37:

Pour faire vite et complet: Towcat: c'est vrai les tantos sont rarement pointus mais il en existe...quelques termes concernant les lames Japonaises: http://maison.geisha.free.fr/forge/katana/katana.htm Jihaif: je t'ai envoyé mon mail par MP :37: Anke: il pèse à peine 500g...une paille pour un gros gaillard de 36cm. Corbeau: difficile de répondre à tes questions, car selon les véhicules les dimensions et qualités d'acier changent. Contacte moi par MP si tu veux bien. Arc à hic: c'est vrai qu'une grande lame trouve son utilité sur le terrain, mais elle est avant tout pour moi le véhicule d'un imaginaire extraordinaire. Quand ma main se ferme sur un tel surin je suis transporté dans mes souvenirs de gamins. Et si maintenant je parcours la campagne mieux armé qu'avec mes petits canifs d'autrefois, je savoure toujours autant ce sentiment de liberté.

Encore un grand merci pour vos sympathiques commentaires. J'avais déjà testé le "tressage" de paracorde sur le manche de mon précédent surin...le contact d'un tel matériau est vraiment très sympa. Le montage est facile à réaliser, et la corde (non collée) peut a tout moment être utiliser pour lier quelque chose sur terrain. 20100dd,Flêche de Roche: le couteau a été forgé en moins d'une heure dans une lame d'amortisseur de camion. Le pistolet qui m'a permis le présentation du couteau est une réplique du fameux Mauser C96.

Merci :37: Ici garniture, la paracorde peux rendre certains services sur le terrain...palier au manque d'une corde pour attacher ou arrimer.

Le temps n'est pas un allié en ce moment...les minutes, les heures m'échappent...juste quelques instants pour finir un couteau et le mettre sur mon site, grrrrrrr http://web.mac.com/couteauxdefredm/Les_cou...COUTEAU_46.html

J'ai eu la main un peu lourde lorsque j'ai réparti la gangue réfractaire lors de l'habillage de la lame...les premiers 8mm (vers le ricasso) ne sont pas trempés. Comme dit le corbeau mais un peu tard...je ne me ferais pas avoir deux fois. Pour cette lame la solution a été donné par David; supprimer la zone non trempée par quelques tours de backsatand. Merci pour vos constructives remarques :37: Concernant la cordelette de nylon, si son aspect semble "grossier", son contact est très agréable.

La voici enfin cette fameuse réalisation issue de lointaines contrées fantasmagoriques. C'est une très belle pièce. Je suis comme Manu dans l'attente d'une photo permettant de mieux apprécier ses alignements. Car partageant la vision de PhilPlessis concernant la "cassure" provoquée par la forme concave du dos de la lame je voudrais pouvoir apprécier la géométrie du couteaux. Tes damas, et aciers sandwiches sont à tomber, tout comme leur association. Le rivet mosaïque et le matériau que tu as choisi pour le manche finissent de donner à l'ensemble un look vraiment fantastique. Bien joué :29:

lilian, oui une ancienne lime; quant à la poignée, l'enroulement de ce type de corde est facile à mettre en place, se marie bien (à mon goût) avec ce type de lame, est très agréable en main. Sparus en a donné un bon exemple il y a quelques temps...Sparus :37:

L’eau commençait à chanter dans la bouilloire en terre cuite. De son petit bec verseur s’échappaient quelques volutes de vapeur près desquelles, pour m’amuser, j’avais rapprocher la paume de ma main gauche. Venaient alors y mourir en fines gouttes ces nuages brûlants. Le moment était venu de plonger les feuilles de thé. Une lime et 2,5m de corde nylon noir de 4mm de diamètre, c’est tout. Il faut parfois peu de matériau pour réaliser un couteau. Celui-ci mesure 29cm pour 7mm dans sa partie la plus épaisse. La lame longue de 17cm et de 3.5cm dans sa plus forte largeur a subi une trempe sélective dans l’huile. Les 11cm de la poignée sont simplement constitués d’un enroulement de corde de nylon autour de la plate semelle. D'autres photos sur mon site.

Tout simplement beau :115: