Eodhel

C'est comme les 'tiags : c'est trompeur...

Une fois retourné, ça devrait être juste bon pour un 37, avec une semelle de sport ;)

Merci à tous

Daniel, j'ai un stock de fil de lin, il faut juste que je le poisse ;) (il faut que j'aie le temps, en semaine de trouver un apiculteur

Seiji07, n'hésite plus : essaie ! Si tu doutes, commence avec de la grosse toile de récupération pour faire les patrons, mais c'est sûr que tu vas t'en sortir...

Sur le forum des GMA, il y a des fils sur les chaussures dans "réalisation de costume civil", ou "atelier du médiéviste" , par exemple :

http://guerriers-du-moyen-age.aceboard.fr/...sures-15eme.htm

http://guerriers-du-moyen-age.aceboard.fr/...-chaussures.htm

http://guerriers-du-moyen-age.aceboard.fr/...ures-Rabats.htm

De l'inspiration ici : http://www.personal.utulsa.edu/~marc-carls...oe/SHOEHOME.HTM et ici http://sallerin.club.fr/Costume%20&%20vie%20courante.htm (shoes and pattens).

Jean d'Arcus, j'utilise du collet végétal battu de 4 mm pour la semelle et le reste est en 2mm (parce que c'est ce que j'ai sous la main, mais on doit pouvoir faire avec d'autres cuirs).

Grizzly :37: , il n'y a que des schémas dans "shoes and pattens" (il n'y a pas de "r", c'est bien ("pattens"= patins) et pas "patterns" ;) ), il sont a priori unisexe même le modèle à bride que j'ai fait, il faut ensuite fabriquer un patron à la taille du mannequin, donc pourquoi pas du 46, ça dépend du savetier-cordonnier...

L'étape avant le retournement donne quelque chose comme ça :

Petitjean, il n'y a pas de clandestins mais je suis motivée (une histoire de Dragon peut-être ;) ?). Au fait, les "ballerines" sont plutôt du 36 alors si jamais ce modèle plait... Normalement, elle sont OK pour du XIVè . Pour les bottines, avec le renfort en triangle intégré, je ne suis pas certaine et je n'ai pas trouvé d'exemple dans "shoes and pattens", mais ce modèle est super facile à faire (mais pas à retourner ! :106: ). Pour les "pattens", j'ai un prototype en cours , tout cuir, j'ai juste un problème pour les sangles.

JMG, on peut mettre des semelles de chaussures de sport, si on doit marcher beaucoup et qu'on n'a pas les pieds musclés (si on a l'habitude de marcher pieds nus ou en tongs et qu'on n'a pas à cavaler autant qu'à la fête du Puy, ça passe assez bien).

Alpha, le "point de sellier en bord à bord" (je ne sais pas si la désignation est correcte... , c'est le même que le point de sellier normal ( = avec deux aiguilles, en face à face) mais au lieu de percer le cuir dans son épaisseur, il faut le percer en biseau pour sortir l'aiguille sur le bord. Comme j'ai fait ces coutures une fois les chaussures retournées et sur cuir mouillé donc, il y a les traces de l'alène ce qui te donne le sens du

passage des aiguilles.

Le plus dur, avec une semelle en collet battu, c'est de retourner le cuir une fois l'assemblage fait : je crois que c'est là que je passe le plus de temps (ça et la mise au point du patron).

Maintenant que les prototypes sont à peu près au point, il faut que je trouve de la cire d'abeille brute pour poisser mes fils et donc "travailler" proprement.

Un autre :

Un résultat possible :

(assemblage en bord à bord "sellier", pas de chevauchement ; ce modèle ne correspond pas tout à fait aux pièces non montées ci-dessus)

La matériel (plus besoin de cutter pour couper :) la lame du "pays des rennes" est redoutablement efficace, même pour la semelle de 4mm en collet battu )

Ah, rectificatif, je n'ai pas de place sur le scanner pour mettre la "dremel", mais je fais les trous de la semelle à la fraise : le collet battu de 4 mm, ça tue...

La section est vraiment en losange, avec une longueur plus courte que l'autre, quand tu traces ta ligne de couture, il vaut mieux que le petit côté soit dans le sens de progession, pour que le cuir ne se déchire pas en "travaillant".

Voici une alène de savetier, 3 euros sur ebay.

La section de la "lame" est en losange.

C'est avec ça que je couds bottines et escarcelles :37:

Pitié pour les débutants : un peu plus de sympathie aiderait sans doute notre jeune WA à progresser, [...]

Philroussillon, :37: tout ça a été dit, en substance ("éclate-toi et fais-toi plaisir avec tes travaux, tout en sachant que ça n'a rien à voir avec de la reconstitution") dans le fil connexe qui traitait des bottes de Robin Hood. --> http://webarcherie.com/forum/index.php?sho...12364&st=50

On sait bien qu'il y a une différence de démarche entre le déguisement pour déconner et la "reconstitution". Le tout est d'être conscient que les deux démarches existent, et qu'en suivant l'une ou en suivant l'autre, on peut se faire plaisir (et que c'est ça qui compte).

Tabard Nike (*) ! (à croix maltée)

Il a tant plié qu'à la fin il n'a plus pu marcher droit ?

(*) juron qu'béquwoâ...

Bien vu Turtle pour la respiration.

C'est un truc que j'ai régulièrement entendu par notre prof, qui dit aussi que l'oeil est un des premeirs à pâtir d'une mauvaise oxygénation.

La qualité de l'eau est aussi à prendre en considération : le sucre, c'est bien, le magnésium, c'est mieux. Si par goût tu préfères l'eau douce et peu minéralisée (type Volvic, à l'opposé d'Evian ou de Contrex), tu as peut-être intérêt, pendant ton effort à grignoter régulièrement... du chocolat noir et des amandes. Si, si :) Teneur garantie en magnésium, plus antistress (le vrai chocolat à 72% mini de cacao, hein, pas la pâte au lait). Et pas s'empiffrer, mais grignoter deux amandes et un quart de carré toutes les deux volées pour un apport à peu près régulier.

En plus, ça te fait penser à autre chose et ça te déstresse (même si tu n'as pas l'impression d'être sous pression).

souvent on voit plus des " cordelettes " que des bandes tombantes sur les dessins , que faut'il en penser?

A+

betelgeuse

Il faut peut-être en penser que les couturiers faisaient avec ce qu'il avaient sous la main, que les dessins, s'ils sont d'époque, dépendent de la dextérité et des dons du dessinateur/enlumineur (qui peut-être, ne porte pas lui-même ce type d'accessoire ?) etc.

On en revient à la question "classique" : à quelles "sources" se fier, pour quand et pour où ?

Ce qui aboutit à la réponse qui finalement me plait bien (c'était pas gagné au début...) : "ça dépend, faut se fier au bon sens, on a des exemples mais on ne peut pas les généraliser, y'a pas de règle figée, il y a parfois plus de différence à l'instant T entre deux villages éloignés, que dans un même village à 150 ans d'écart".

edit : oulala, la superbe chemise Leonardo Carbone Artistical Fantasy sur Géry ;)

(pas d'oeillet en métal sur du tissu tout venant avant... oh, très récemment ; et pas de laçage double : ça gaspille la matière première )

Tu gardes les "vanes" orange en plastique de tes flèches qu'oàn voit dépasser à gauche, pour ce personnage ?

Version sans rembourrage

A : côté à couper deux fois.

B : bande centrale à couper une fois.

C - C’ : 25 cm.

D - D’ : 25 cm.

E - E’ : 38 cm.

F - F’ : 8 cm

G - G’ : 14 cm

Sources : enluminures

Période : XII - XIII siècles.

Destination : coiffe de paysan, d'artisan.

Aménagements particuliers : pour plus de tenue, vos pouvez doubler le cale et donc couper la pièce A en 4 exemplaires et la pièce B en double exemplaire.

Tissus : lin - coton - soie - serge - chanvre.

Coloris : blanc - écru - marron foncé

Fil : en cas de couture à la main, prendre un fil de lin qui sera plus esthétique pour les coutures visibles.

Coudre la bande centrale aux deux côtés et faire un ourlet sur le pourtour. Afin de mieux ajuster le cale à la forme de la tête, l’extrémité de la bande centrale au-dessus du front peut être moins large. De même, les deux bandes tombantes peuvent être raccourcies. Elles sont portées dénouées.

Version rembourrage 1

A : côté à couper 4 fois (les 2 morceaux de la partie supérieure du cale doivent être coupés plus larges puisqu'ils vont recouvrir l'épaisseur de rembourrage) dans le tissu, et 2 fois dans la couverture.

B : bande centrale à couper 2 fois dans le tissu (une plus large et plus longue que l'autre) et 1 fois dans la couverture.

C - C’ : 25 cm.

D - D’ : 25 cm.

E - E’ : 38 cm.

F - F’ : 8 cm

G - G’ : 14 cm

Sources : enluminures

Période : XII - XIV siècles.

Destination : coiffe de chevalier, protection portée sous le camail.

Aménagements particuliers : des surpiqûres délimitent des bandes de quelques cm de large. Le rembourrage peut être composé d’une épaisseur de couverture. ATTENTION : coupez plus large l’épaisseur extérieure du cale, si vous ne voulez pas que les épaisseurs inférieures dépassent. Vous pouvez aussi rembourrer à l’aide de crin végétal. Dans ce cas, le rembourrage sera plus volumineux et vous devez ajouter 20% de tissu en plus.

Tissus : lin - coton - soie - serge - chanvre.

Coloris : blanc - écru - marron foncé

Fil : en cas de couture à la main, prendre un fil de lin qui sera plus esthétique pour les coutures visibles.

1 - Coudre en trois exemplaires (deux en tissu et un en couverture) la bande centrale à ses deux côtés correspondants. Superposez les trois épaisseurs et fixez par des épingles (les coutures doivent être à l'intérieure du cal).

2 - Tracez les lignes correspondant aux surpiqûres (espacement de 3 cm environ).

3 - Rentrez vers l’intérieur le surplus de tissu pour faire le bord.

4 - Coudre le long de ces lignes en allant jusqu’au bord.

5 - Coudre de chaque côté un cordon (D) ou un empiècement en cuir qui aura été préalablement perforé afin de passer un lacet en cuir.

Si vous choisissez le rembourrage en crin, coupez seulement les morceaux en tissu (4 côtés et 2 bandes). Assembler les cales et les superposer. Tracer les surpiqûres et les coudre. Rentrer le trop plein de tissu sur les bords et coudre seulement à une des deux extrémités de chaque boudin. Par l’autre, remplir les boudins avec le crin. N’hésitez pas à bien tasser. Quand tout le remplissage a été fait, fermez les boudins par une couture. Coudre un cordon pour la fermeture du cale.

Version rembourrage 2 :

A : côté à couper 2 fois dans le tissu, et 2 fois dans la couverture.

A’ : côté à couper 2 fois dans le tissu et 2 fois dans la couverture.

B : bande centrale à couper 2 fois dans le tissu et 1 fois dans la couverture.

C - C’ : 25 cm.

D - D’ : 25 cm.

E - E’ : 38 cm.

F - F’ : 8 cm

G - G’ : 14 cm

Sources : enluminures

Période : XII - XIII siècles.

Destination : coiffe de chevalier, protection portée sous le camail.

Aménagements particuliers : des surpiqûres délimitent des bandes de quelques cm de large. Le rembourrage peut être composé d’une épaisseur de couverture. ATTENTION : coupez plus large l’épaisseur extérieure du cale, si vous ne voulez pas que les épaisseurs inférieures dépassent.

Tissus : lin - coton - soie - serge - chanvre.

Coloris : blanc - écru - marron foncé

Fil : en cas de couture à la main, prendre un fil de lin qui sera plus esthétique pour les coutures visibles.

1 - Superposez 1 côté en tissu, 1 autre en couverture et 1 dernier en tissu. Rentrez vers l’intérieur le surplus de tissu pour faire le bord.

2 - Coudre le bord sur la tranche à gros points.

3 - Tracez les lignes correspondant aux surpiqûres (espacement de 3 cm environ) et coudre le long de ces lignes en allant jusqu’au bord.

4 - Procédez de même pour l’autre côté et pour la bande centrale.

5 - Assemblez les trois morceaux par de gros points extérieurs.

6 - Coudre de chaque côté un cordon (D) ou un empiècement en cuir qui aura été préalablement perforé afin de passer un lacet en cuir.

(adresse d'origine : http://guerriersma.free.fr

(edit : cette adresse n'est plus valable, les gma sont sur le point d'éditer un bouquin - plus rentable qu'un fichier en libre servicce- c'est pour cela qu'il n'y a pas de photo visible. Un coup de chance : le texte est copié-collé...)

Ca, plus la dysenterie (ils en chiaient, effectivement, dans leurs boîtes de conserve...), plus les ennemis...

Sinon, sans cale, les cheveux ( ...) se coincent dans le camail ou alors les mailles s'inscrustent dans la peau (version sans cheveu...).

Quand on soupèse le camail de Petitjean, en effet, on se demande comment ils faisaient pour porter "la totale" ... :pfff:

Ménan <_<

Gil a écrit qu'il utiliserait l'un de ses trois (oui, trois : le GR, le guépard et celui qui ressemble à un trident ou à un arc ) au gré des créations...

Ca pourrait ressembler aux collections chez les éditeurs : selon le style des oeuvres, l'"identifiant" est adapté...

Merci mais juste un truc qui m'afait bizarre, ça existe la maille rapide ???

Quand je vois la vitesse à laquelle ma cotte avance...

Ben, un anneau, c'est un anneau... :bhaoui..:

Alors, la "maille rapide"....

Te v'la déjà des portraits pour t'inspirer (la seconde est un peu géante, mais la forme est plsu adaptée à un manche de couteau (en stylisant un peu ?)

... qui est également actif chez les GMA.

Même réponse que pour la personne qui voulait faire des mailles "rapidos" : lire les anciens posts chez les GMM (www.guerriersma.com)

http://guerriers-du-moyen-age.aceboard.fr/...e-militaire.htm

Il est presque aussi beau qu' "au pays des rennes" ....

C'est dire... <_<

(mais je préfère le mon "pays des rennes"... qui du coup eût frisé la perfection avec ce poinçon-ci ; il suffit qu'on penche la tête (ou la lame) pour y déceler un arc près à décocher... ;) ce qui en fait un joli clin d'oeil à ce forum :29: )

Il y a quand même une phase où c'est le bras (et surtout l'articulation de l'épaule) qui "ouvre" l'arc avant que le dos ne prenne le relais, mais pour le reste, 100 % d'accord : certains (je ne dis pas "tous") compensent (ou croient compenser) avec de la puissance brute la maîtrise technique et la précision qu'ils n'ont pas.

(et il y a bien plus de "gloire" à faire mouche à 50m avec 23 livres (si, si, on peut) qu'avec 48 livres, essayez, vous verrez...).

Pour les autres types d'arc, je ne peux pas parler mais en 3d, dans ma catégorie chasse, s'il y avait mixité, la meilleure française serait 32ème derrière 31 hommes.

Où serait le plaisir, sachant que l'on a aucune chance et pire pour les moins bonnes...

Où serait le plaisir ? Quel plaisir ? Le plaisir de bien faire, le plaisir de mettre en pratique ce qu'on a appris, le plaisir de bien se sortir des situations que les organisteurs ont imaginées, le plaisir d'être sur le parcours, le plaisir de faire mieux qu'on n'a fait soi-même la fois d'avant, le plaisir de tirer à l'arc, quoi...

Mais bien sûr, si le seul plaisir est de gagner...

Sinon, apporter la mixité, ça ne voudrait pas dire non forcément supprimer toutes les catégories. Ca pourrait aussi créer des catégories par puissance d'arc, pourquoi pas ?

Ceci dit, je voudrais bien voir un concours avec un classement mixte à puissance d'arc égale, je pense que nous les filles on rirait 5 minutes ......

On rirait plus que 5 minutes, crois moi . -_-

Tiens, ça serait une idée, ça : organiser pour de bon un "amical" (salle, parcours, ou autre) en classant par fourchette de puissance d'arc... Juste pour voir.... :32:

(dès que je suis réparée, je vois ça avec le club).

(un guépard qui court... j'ai utilisé celui-ci en avatar pendant un temps... je ne sais pas ce que va donner l'upload d'un .gif ?

Harry Potter devrait arriver à mettre un poinçon animé sur une lame forgée...)

Et plu prai sisément ce chat pitre ("le coin du haubergier") : http://guerriers-du-moyen-age.aceboard.fr/...-haubergier.htm

Tu pouret ossi alé poset tes kestion sur le forum des amis du médi et valle : http://guerriers-du-moyen-age.aceboard.fr/

Pour tou ski né pas ke de lart cherie, ils sont tré forts (et pour lard cherie oci dayeur).

Sait le forum du site "les guerriers du moyen age".

Bonne lecture ! :37: