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kermario

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Posts posted by kermario

  1. bonjour, ai déjà lu sur ce forum l'expression "arc inversé", je me demandais donc s'il s'agissait de quelque chose comme ceci:

    post-7560-1231860060.gif

    ce qui semblerait présenter l'avantage de centrer la flèche (puisque l'arc est interrompu en son centre, entre les deux montants rigides qui tiennent des extrémités. Le schéma ne représente que le montant "du fond", bien sûr) et de limiter le biais de la corde

    ou bien quelque chose comme cela:

    post-7560-1231860535.gif

    dans le but là aussi de ne pas gêner la ligne de tir par la présence de l'arc?

    ou alors ça désigne tout à fait autre chose: éclairez-moi, svp!

    Merci

    post-7560-1231860060.gif

    post-7560-1231860535.gif

  2. Eh oui les arbalètes c'est comme là drogue:on essaie d'arrêter mais ça revient toujours :P

    Vivement que tu t'y remettes !!!

    projet très instructif et agréablement documenté! Comme d'autres lecteurs, j'attends les prochains épisodes. Une question toutefois: quel est le type de corde utilisée pour limiter les frottements lors du déroulement à grande vitesse dans certaines poulies?

    Peut-on plus simplement obtenir de telles poulies en découpant des roulettes de rollers? (roulements déjà présents)

    S'il fonctionne, ce système me semble pouvoir aussi résoudre le problème de la course trop courte de certains ressorts, d'où mon intérêt pour la suite de l'aventure "projet III"

  3. voila une idée que j'ai dans la tête depuis un moment...

    Pourquoi pas, mais... Attention aux masses parasites!

    Ce qui compte quand on conçoit une arbalète, c'est l'énergie réellement emportée par le carreau lors du tir. On peut mettre au point des systèmes très puissants... qui vont surtout mettre cette puissance dans l'effort d'accélération (lors du tir) des pièces qui le constituent. Les "fléaux" en acier, les pistons, tout ceci représente une masse énorme par rapport à un carreau (ou alors si c'est pour tirer un gros harpon de plusieurs kg, OK).

    Je me suis fait moi-même "avoir" sur ce principe en croyant pouvoir obtenir un tir très puissant au moyen de verrins de hayon (d'auto). Oui, la puissance intrinsèque était importante, mais l'essentiel (86%) aurait servi à mouvoir les verrins et le porte-câble!

    Là est le piège: ne pas oublier que ce qui compte, c'est ce que l'on transmet réellement au carreau. Sinon des tas de systèmes semblent fort attrayant, jusqu'au jours où on fait les calculs "sérieusement" (sans rien négliger) ou qu'on les construit pour de vrai.

    L'air comprimé, ça peut marcher, mais avec des pistons "longue course" en plastique armé (fibre de carbone bobinée), des fléaux très légers (lattes de lits employés sur la tranche, puisqu'on ne leur demande pas de fléchir, ici), etc. Peser chaque élément, calculer son déplacement, voir ce qui restera pour le projectile (plus le projectile est lourd, mieux on "rentabilise" toute la quincaillerie, à condition que la puissance totale permette encore de le tirer à la distance souhaitée).

    L'idée n'est donc pas absurde, mais attention aux masses parasites sinon elles "mangent" presque tout et "la montagne accouche d'une souris" en matière de puissance réelle de tir.

  4. Bonjour,

    Depuis quelques temps je m'intéresse aux arbalettes et prévoit d'en acquérir une

    Comment interpréter la puissance d'une arbalette quand on dit par exemple : 150 Livres

    Quelle est son équivalence en kilo ?.

    Est ce que 150 livres est une bonne moyenne ?.

    cette valeur (qui devrait, pour un ingénieur ou un scientifique, être exprimée en N et non en kg ou (pire) en lbs), ne permet PAS de comparer la puissance de tir des arbalètes entre elles! Une erreur d'interprêtation très souvent lue dans ce forum.

    Cf comparatif "Barnett vs Oneida" où un arc annoncé à 69 "lbs" donne un tir plus puissant (test de traversée d'annuaires) qu'une arbalète annoncée à 175 "lbs".

    En effet, tout dépend aussi (et surtout!) de la course motrice du projectile dans le lanceur.

    Une arbalète ayant une grande force d'armement mais sur une course courte peut ainsi être battue à plate coutures (en puissance d'impact réel du projectile, portée, etc) par un modèle ayant une force de mise en tension bien plus faible mais sur une course plus longue (façon arc).

    En première approximation (cette formule n'est exacte que pour les ressorts ou élastiques longitudinaux, mais constitue une estimation acceptable pour un arc si on ne l'incurve pas trop), prendre 1/2 * force (en N, pas en kg) * course (en m, pas en cm) ce qui donne la puissance de tir (attention: brute. Tenir compte de la masse de la corde et de la partie mobile (déformable) de l'arc, qui vont s'accaparer une part non négligeable de la force motrice au détriment du carreau!) en Joules (unité d'énergie. La force à elle seule n'est RIEN à part une mesure de la difficulté à tendre l'arc...)

    Les joules servent à mesurer des puissance d'impact, en particulier pour les marteaux pneumatiques. C'est tout aussi vrai pour les arcs et arbalètes, où la seule chose qui compte est l'énergie cinétique réellement communiquée au carreau quand il part.

    Les anglomanes de ce forum peuvent s'amuser à calculer l'énergie de tir en BTU (ce qui remplace les Joules (et jadis les "calories") dans le système britannique) mais en aucun cas le raisonnement en livres (ou kg ou N, peu importe) n'a le moindre sens... sauf à course égale (distance de recul de la corde pendant la mise en tension).

    Voir "tests de penetration. Barnett Vs Oneida" dans ce forum, confirmation du rôle très important de la course motrice dans l'énergie réelle du tir: un arc oppose beaucoup moins de force de mise en tension, mais peut générer un tir plus puissant que celui d'une arbalète (développant une force statique pourtant de plus du double, dans ce comparatif) car cette force décroit sur une course bien plus longue (dans l'arc) que celle de l'arbalète. Toutefois pour un comparatif équitable de "pénétration" il faudrait utiliser des pointes identiques (même diamètre, même forme) car cela joue aussi beaucoup, surtout pour traverser un annuaire dont les pages génèrent énormément de frottement au détriment des projectiles épais. D'autre part, à largueur égale, une pointe pyramidale (3 ou 4 côtés, si possible taillés un peu concaves pour avoir des arrêtes plus affûtées) tronçonnera bien mieux le papier qu'un cône (qui, lui, devra l'arracher en le refoulant autour du trou, après que la pointe l'ait percé) donc sera moins freinée. C'est utilisé aussi pour les balles d'armes à feu lorsqu'il faut pouvoir percer un blindage léger (mais fort résistant, utilisé dans les blindés rapides modernes et les gilets pare-balles) en "Nomex", fibre très difficile à arracher (par une pointe cônique qui tente de les écarter pour passer) mais plus facile à sectionner (pointe triangulaire à "joues creuses"). Par contre, pour défoncer une tôle de blindage un peu épaisse, la pyramide concave risque plus de s'écraser que le cône plein qui pourra mieux jouer les "emporte-pièces": tout dépend donc de vers quoi on tire! Tôle fine ou matériaux fibreux (bois, tissus, annuaire, matériaux composites): pointe découpante. Tôle épaisse ou matériau cassant (duralumin, fonte d'acier ou d'aluminium, parpaings, briques, plastiques durs non fibrés, verre trempé) pointe "percutante" de type "burin". Le même test en tirant vers un mur en parpaings aurait pu avantager l'arbalète, dont le carreau plus lourd encaisserait mieux l'impact que la flèche de l'arc.

    Le choix de la forme de la tête du projectile compte donc aussi beaucoup, selon ce vers quoi on tire (et aussi du soucis de ne pas trop endommager la cible pour s'en resservir pour de nombreux tirs: dans ce cas la tête cônique fera beaucoup moins de dégâts que la pyramidale)

  5. Autocritque: ressorts de hayon pas si bonne idée que ça.

    En effet: bien que la détente soit brutale (ce modèle n'a pas de ralentisseur interne) et que l'effort de compression atteigne 630N (64 "kg") la masse mobile est trop importante (270g) donc "avalerait" à elle seule l'essentiel de l'énergiede tir, par exemple pour un projectile de 100g mû par deux de ces verrins (en ai deux, et pour la stabilité de guidage il faut les utiliser par paires, ai-je constaté) le carreau ne partirait qu'avec 15% de l'énergie de compression (intégrale de la force sur la longueur) de l'ensemble: une arbalète difficile à armer, mais d'une puissance de tir "nette" (communiquée au projectile) plutôt décevante.

    Ai "pesé" (en m'y suspendant par une poignée "d'exerciseur", les pieds sur un pèse-personne, et avec une règle graduée le long du ressort: c'est le moyen le plus simple de mesurer un ressort, me semble-t-il, quand on ne possède pas de dynamomètre) des ressorts de litterie à sangles métalliques (pas en zig-zag): droites. 41kg (ôtés de mon poids, donc pris par le ressort) pour 78m d'élongation, le tout dans seulement 44g. Un bilan bien plus favorable que celui de mes verrins de hayon (fort puissants, et à longue course, mais dont l'élément mobile est trop lourd). Pour avoir une course de plus de 30cm il faut en mettre 4 bouts à bout, ce qui reste en dessous de 200g (de chaque côté) et comme c'est peu encombrant les travaux de ceux qui ont déjà construit des arbalètes au moyen d'élastiques devraient pouvoir me donner des exemples de solutions d'architecture "viables". Je m'aperçois qu'il ne faut surtout pas croire pouvoir "négliger" le poids des ressorts (en gros: la moitié de leur poids se déplace comme le carreau, dans un montage en long) et que ça peut totalement changer les performances "nettes" (au carreau) de l'arbalète par rapport à son énergie de mise en tension (beaucoup d'effort pour un tir pas si puissant que ça...). A moins, bien sûr, de tirer des carreaux nettement plus lourds que les ressorts (ce qui est le cas si on utilise l'arbalète pour lancer un grapin par dessus une branche d'arbre trop haute pour une échelle, par exemple).

  6. Autocritque: ressorts de hayon pas si bonne idée que ça.

    En effet: bien que la détente soit brutale (ce modèle n'a pas de ralentisseur interne) et que l'effort de compression atteigne 630N (64 "kg") la masse mobile est trop importante (270g) donc "avalerait" à elle seule l'essentiel de l'énergiede tir, par exemple pour un projectile de 100g mû par deux de ces verrins (en ai deux, et pour la stabilité de guidage il faut les utiliser par paires, ai-je constaté) le carreau ne partirait qu'avec 15% de l'énergie de compression (intégrale de la force sur la longueur) de l'ensemble: une arbalète difficile à armer, mais d'une puissance de tir "nette" (communiquée au projectile) plutôt décevante.

    Ai "pesé" (en m'y suspendant par une poignée "d'exerciseur", les pieds sur un pèse-personne, et avec une règle graduée le long du ressort: c'est le moyen le plus simple de mesurer un ressort, me semble-t-il, quand on ne possède pas de dynamomètre) des ressorts de litterie à sangles métalliques (pas en zig-zag): droites. 41kg (ôtés de mon poids, donc pris par le ressort) pour 78m d'élongation, le tout dans seulement 44g. Un bilan bien plus favorable que celui de mes verrins de hayon (fort puissants, et à longue course, mais dont l'élément mobile est trop lourd). Pour avoir une course de plus de 30cm il faut en mettre 4 bouts à bout, ce qui reste en dessous de 200g (de chaque côté) et comme c'est peu encombrant les travaux de ceux qui ont déjà construit des arbalètes au moyen d'élastiques devraient pouvoir me donner des exemples de solutions d'architecture "viables". Je m'aperçois qu'il ne faut surtout pas croire pouvoir "négliger" le poids des ressorts (en gros: la moitié de leur poids se déplace comme le carreau, dans un montage en long) et que ça peut totalement changer les performances "nettes" (au carreau) de l'arbalète par rapport à son énergie de mise en tension (beaucoup d'effort pour un tir pas si puissant que ça...). A moins, bien sûr, de tirer des carreaux nettement plus lourds que les ressorts (ce qui est le cas si on utilise l'arbalète pour lancer un grapin par dessus une branche d'arbre trop haute pour une échelle, par exemple).

  7. Bonsoir!

    Pour ce type d'arbalète,je pense que ceci devrait convenir (a confirmer):

    Prendre un tube de fleche d'archerie,le couper a la bonne longueur,et rajouter deux empennages a l'arrière a 180 degrés.Ca dervait être bien car au moins tu auras une pointe bien usinée,un tube léger (vu la faible puissance de l'arbalète...)

    Deux ailerons à 180°, bien noté, merci! Largeur: un peu moins que l'arceau, je suppose. Quel vrillage serait conseillé? Je n'ai encore jamais fabriqué que carreau (jadis des flèches très "artisanales" avec un bout de fer à béton affûté au tour au meuler encastré au bout d'un tube PVC fin, ailerons de même matière collés en croix au bout, mais dans un arc (surtout "non pro") la poussée est moins brutale (ce que compense en puissance la course plus longue), donc je ne sais pas si le PVC creux (qui se travaille et se colle bien) résistera au tir par l'arbalète). Puisque la précision intrinsèque est faible, me dit-on ici, je suppose que j'ai intérêt à utiliser un projectile un peu lourd (puisque la portée utile ne sera pas "de plusieurs décamètres") car un plus léger allant plus loin n'apporterait pas grand chose: 70g? 100g? Ici il n'existe aucun fournisseur de flèches (même classique), la fabrication maison est donc impérative!

    Trouvé et lu une discussion sur les carreaux dans une autre page de ce forum, très intéressante mais il s'agit de grands modèles, m'a-t-il semblé.

    Matériau pour les ailerons d'empennage: plastique (je pensais au fin et très costaud des "blisters"...), alu, balsa? J'ai des feuilles de basla (pour maquettes d'avions) mais c'est assez fragile, en échange de la légèreté. Si quelqu'un a déjà utilisé ce matériau sans problème, ça m'intéresse aussi.

  8. ces 2 idées ont déjà été utilisées sur le forum... :23:

    Donc ces documents m'intéressent, merci (s'ils sont passés de l'idée à la réalisation: là où les vrais problèmes insoupçonnés commencent...) Où peut-on les consulter?

    Pour le moment, quelques essais d'empilement de lattes pour mesures de raideur et de course utile:

    post-7560-1231167081.jpg.

    Dans mes souvenirs de RDM (résistance des matériaux) je sais qu'il est préférable de ne PAS coller les lattes ni les attacher sans espacement, car épaissir un arc monobloc (coller les lattes) réduit fortement sa course utile (traction excessive sur la face avant, ce qui limite la flexion acceptable avant casse) donc ne lui permet pas de développer N fois la puissance (je dis bien la puissance, pas la force...) d'un arc d'épaisseur 1/N. D'autre part, fagoter sans espacement reconstituerait un "ressort à lames empilées", or ce sont justement les frottements (énormes, en charge!) entre les lames de ses ressorts qui permettent aux véhicules les utilisant (wagons, remorques de camions) de se passer d'amortisseur: c'est dire à quel point ça ralentit leur détente, puisque ça suffit à assurer "l'antirebond" sur route!

    Reste à encorder tout ceci aux extrémités (sans les lier: sorte de grille articulée) pour permettre une flexion autonome de chaque latte donc l'additivité stricte des raideurs sans perte de course.

    En première approximation (tant que l'on peut négliger le rapprochement des extrémités) l'énergie d'impact (au lancer) d'un arc dont la tension serait nulle en fin de course vaut:

    1/2*lg²*k,

    lg étant la course motrice en mètres (pas en mm...) et k la raideur en N/m. Cette formule est d'ailleurs exacte pour les ressorts ou élastiques longitudinaux. Donc si on augmente k (par épaississement) en perdant sur c, on y perd beaucoup car c intervient au carré dans la formule! Cette énergie se mesure en Joules, et c'est d'elle (et non du "poids" de l'arc) que dépend la force de pénétration du projectile. Exemple: un perforateur électropneumatique "grand public" donne des coups de 3 joules.

    Je n'ai d'ailleurs pas trouvé dans ce site la formule de calcul pour les vrais arcs (tenant compte de la courbure qui rapproche les extrémités, d'où d'ailleurs l'intérêt des arcs en deux parties à profil en accolade (au lieu de parenthèse) qui retardent ce phénomène donc augmentent la puissance, à contrainte égale infligée au bois).

    La construction séparée (profil en accolade, une fois sous tension) serait géométriquement intéressante, mais inflige de telles contraintes de torsion au bloc creux recevant les "souches" de part et d'autre (je dis souche pour les fagots espacés de lattes...) que je ne vais pas commencer par ça.

    Pour le moment j'en suis à mesurer la force de rappel des divers types de lattes de lit (j'en ai moulte fagots!) dont le dispose en fonction du déplacement des extrémités (la force seule ne signifie rien sans la mesure du déplacement! Deux arcs de même force de mise en tension peuvent avoir des énergies (celle transmise réellement au carreau) très différentes, comme vous le savez certainement mieux que moi!), puis je vais devoir vérifier si l'empilement en quinconce conserve bien l'additivité des raideurs (par rapport à une latte bloquée de la même façon). Théoriquement, oui, en pratique, on peut toujours avoir de mauvaises surprises...

    Ai lu avec intérêt le sujet posté récemment sur la construction d'un lanceur à élastiques: problème effectivement de nature voisine de celui des ressorts. Je n'ai pas de "parti pris" pour telle ou telle solution, donc j'en évalue plusieurs en ce moment. Ce site est passionnant, en tout cas, et semble très vivant vu le nombre de nouveaux sujet.

  9. pourquoi pas un cric de voiture a manivelle pour armer un arc puissant ,ça se trouve dans toutes les casses.

    Bien sûr, ça marche (le cric hydaulique à pompe aussi. Pas le "roulant", le petit modèle "bouteille": c'est avec ça que j'ai fait prudemment les mesures de raideur des ressorts), mais je cherchais un dispositif moins lent et si possible moins lourd! Le grand levier est très encombrant, certes (2m40!) mais au moins, la mise en tension prend juste le temps de caler l'autre branche au sol et de monter sur la "haute". Presque aussi rapide, mais moins encombrant: voilà ce que je cherche. Pédalier de vélo et démultiplication à chaîne: marcherait (et vite! Façon "stepping" mais rotatif), mais tout de même bien lourd...

  10. Merci pour ces si nombreux détails d'exécution!

    Ce sujet m'intéresse car le problème de l'arbalète à élastique est voisin de celui de l'arbalète à ressort. Quels sont les caractéristiques des élastiques utilisés dans ce projet? En N/m, svp: donner juste une force (en N, ou pire en Kg voire des unités plus folkloriques) ne permet pas de connaître la puissance d'impact puisqu'elle dépend aussi de la course motrice. Le calcul est d'ailleurs plus facile avec les élastiques (dans leur zone de fonctionnement "normal") ou les ressorts qu'avec un arc pour lequel la formule devient fort compliquée en raison du rapprochement des extrémités.

    Avec un système longitudinal on a, pour une raideur k:

    ep (énergie potentielle, en Joules) = 1/2 * k * l² (attention: l en m, pas en cm!)

    donc par exemple si l'élastique demande 10N (à peu près 1kg en "unités populaires") pour reculer de 10cm, et qu'il accepte en tout de reculer de 40cm, on aura une raideur K de 10N/0,1m = 100 N/m et une course de 0,4m soit une énergie d'impact (théorique: il y a aussi les frottements, hélas) de 100*0,16/2 = 8 joules.

    Sachant qu'un perforateur électropneumatique "grand public" annonce 3 joules, ce n'est pas mal, mais ça ne suffit pas pour enfoncer significativement un carreau dans une planche de boit plein (par contre, pour planter y un gros clou, aucun problème!)

    Il faut donc mesurer la force de rappel de l'élastique en l'allongeant peu à peu le long d'une règle (suspendre un poids, voire de combien l'extrémité s'est déplacer, augmenter un peu le poids: remplir un récipient d'eau ou de sable, par exemple) et voir aussi si la réponse est linéraire (pour les arcs, dans ce test, elle ne l'est pas! Ce qui ne signifie pas que ça marche mieux ou moins bien mais qu'il faut faire le calcul autrement).

    Souvent quand on lit la fiche technique d'une arbalète on ne trouve pas directement k (raideur) mais uniquement la force de mise en tension finale. Il faut alors mesurer la course (et la force résiduelle en fin de course, qui n'est pas toujours nulle) et faire une intégrale pour trouver la puissance de tir réelle: une arbalète s'armant sous 1000N (un peu plus de 100kg) peut être moins puissante qu'une se contentant de 500N si la course de la seconde est nettement plus longue...

    La force de mise en tension à elle seule ne donne pas la puissance d'impact, donc (on voit bien que si on a 100N sur une longue course on transmettra plus d'énergie au carreau qu'avec 100N sur une course courte, ce qui est d'ailleurs le problème des arcs épais: la force de mise en tension est élevée, mais la course si courte que l'on est loin, très loin d'avoir N fois la puissance d'un arc d'épaisseur N fois moindre...).

    Par contre, cette force de mise en tension est un paramètre important du choix du mécanisme de déblocage: un mécanisme d'une seule pièce mobile ne convient pas à une force de mise en tension élevée (on devra appuyer trop fort, ce qui nuira à la précision du tir!).

    Donc par curiosité, quels sont les caractéristiques des élastiques utilisés?

    Je sais qu'il en existe de très puissants (fusil de pèche sous-marine, appareil de musculation), mais en lisant "élastiques de bureau" j'imaginais plutôt les petits "bracelets" multicolores qui peuvent tout au plus servir à construire un "lance-barre" en Légo. De quoi s'agit-il en fait?

    Pour ce qui est de souder, ce n'est pas difficile en soi (surtout avec un poste à fil "MIG" (cher, mais peut se louer) bien plus facile à utiliser pour débutant (et pros aussi!), plus précis et "propre" qu'à l'électrode enrobée qui de toute façon ne pourrait souder de l'aluminium) mais il faut savoir que toute soudure induit une déformation de l'assemblage en raison des rétractions thermiques. Donc: si une pièce à souder comporte des trous pour un mécanisme qui doit être précis, les percer APRES avoir soudé (en refaisant les mesures de position) et surtout pas avant, sinon ils seront toujours mal placés car la pièce ne sera pas dans la position exacte souhaitée. Peu important pour une grille de jardin, certes, mais bien plus pour une arbalète!

  11. Bonjour,

    ai récemment retrouvé cette arbalète estampillée "Sky Horse" (pas d'autre indication, numéro ou type):

    post-7560-1231163993.jpg

    arc métallique, cran de sureté, viseur règlable en x et en z

    force de mise en tension: 240N (env 25kg) selon mesure.

    course: environ 25cm.

    Quelqu'un connait-il ce modèle et à quoi ressemblent les carreaux qui lui sont destinés?

    Je n'ai pas vu (peut-être mal cherché?) de rubrique "conception et fabrication des carreaux". Merci de me l'indiquer si elle existe.

    La question que je me pose surtout est l'empennage: en faut-il un pour stabiliser le vol du carreau, et si oui, comment le concevoir pour qu'il ne s'accroche pas à l'arceau (visible à l'avant de ce modèle) lors du tir?

    Plus généralement, une doc sur les divers types de carreaux (sur le modèle de celle des mécanisme de déverrouillage, très bien conçue) m'intéresserait beaucoup. Merci.

  12. Oh que si la détente des verrins est rapide, au point d'être très dangereuse quand on ne prend pas de précaution pour remplacer un tel verrin (en tout cas les miens n'ont aucun ralentisseur interne. Ca dépend peut-être du modèle de voiture, selon comment est articulé le hayon, et bien sûr son poids). C'est d'ailleurs cet incident qui m'a donné l'idée d'en faire un lanceur de projectiles.

    On m'avait aussi suggéré les lattes de lit (sommiers à lattes). Je les ai utilisées pour faire une suspension de remorque de vélo, ça tient, mais pour une arbalète la course me semble trop courte: ai vu dans ce site que l'arc devait pouvoir se cintrer fortement. Ou alors en en empilant plusieurs et en mettant un surmultiplicateur à poulie, mais ça devient un peu compliqué. Il est sûr qu'avec des lattes de lits (si un bon choix de géométrie de cordage s'avérait possible) ça ressemblerait plus à une "arbalète" qu'avec les verrins de hayon.

    Ai fait quelques progrès dans les essais de dispositifs de déverrouillage grâce aux schémas (animés, en plus!) présent sur ce site. Reste le problème le l'armement (compresser les ressorts). Possible avec un grand levier (l'autre étant au sol), genre "casse-noix géant" en A (le verrin à compresser constituant la barre du A), mais reste à trouver une solution qui puisse faire partie de l'arbalète elle-même. Mécanisme à vis: bon marché (tige filetée vendue au mètre), puissant, très sûr, mais très lent à moins d'avoir accès au secteur pour l'entraîner avec une "vraie" perceuse en version vissage (avec une visseuse sans fil, il ne faut pas être pressé... et que l'accu soit bien chargé!). Treuil à manivelle: vu sur quelques exemples de ce site (et conforme à l'imagerie médiévale des "vraies" arbalètes), mais j'ai des doutes sur ma capacité à en construire un efficace et sûr.

    J'ai aussi pensé aux skis de récupération (montés tête bêche pour faire un arc symétrique), ça me semble très efficace (bonne flexion, longue course, résistance) mais uniquement pour une arbalète géante (env 3m d'envergure, 5m de long). Je manque de place pour bricoler et surtout... tester un tel monstre!

  13. Je m'intéresse depuis quelques années à ce problème (que ce soit pour lancer des mini-planeurs ou des projectiles dans des cibles en mousse avec capteurs pour "entraîner" un robot de balistique), l'air comprimé n'était pas satisfaisant (surtout pour un projectile qui ne peut pas rentrer dans le tube!) et il s'avère très difficile de se procurer des lames élastiques à la fois peu encombrantes (problème de l'encombrement en largeur), légères et offrant une longue course. Fibre de carbone: trop cher, et non retravaillable. Acier: trop lourd. Bois: trop difficile à bien configurer pour un néophyte. Mais ayant dû remplacer des ressorts de hayon je me suis aperçu que ces verrins à longue course sont dotés d'une force (voire d'une violence) de détente considérable (d'où des dommages à la carrosserie quand l'ancrage du bas se casse pour cause de rouille) alors je me suis intéressé à ce propulseur pour faire une arbalète (pour tir ou catapultage) et la description des mécanismes de blocage/détente sur votre site m'a beaucoup intéressé. Pour certains essais, la détente doit être électrique (pour être sûr de ne pas du tout bouger, l'arbalète calée sur trépied: même problème que pour les appareils photo, en fait: si on appuie avec le doigt, on cause un "bougé"), et d'après ce que j'ai vu il semblerait qu'un tout petit moteur convienne avec les mécanisme à double basculement (mais cela crée-t-il un tressautement avant que le projectile ne soit parti)?

    Quelqu'un a-t-il déjà expérimenté le ressort longitudinal en lieu et place de l'arc et de la corde (mais j'admets que ce n'est pas ce que l'on appelle traditionnellement une arbalète), ça m'intéresserait pour éviter d'avoir à essuyer les plâtres ex-nihilo: il y a certainement des erreurs à éviter que l'on connaît quand on a déjà essayé! Faut-il un verrin, ou deux disposés légèrement en V pour éviter tout déport de poussée par rapport au projectile? Les divers mécanismes de remontage m'intéressent aussi (ces verrins ne sont pas compressibles par la force humaine, en tout cas pas la mienne, ou alors avec un grand bras de levier... comme celui d'un hayon de voiture, par définition).

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