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Jihaif

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Posts posted by Jihaif

  1. Avec le nouveau touret, l'envie d'affronter un acier raide ne me quittait plus. J'ai donc débité une lame dans...une lame de raboteuse identique à celle qui avait servi pour fabriquer le n°29 de l'ami Roland et donnée par lui. Je ne regrette pas mon achat, ça mord bien mieux, sans vibration et avec moins de bruit pour les oreilles.

    Emouture cisel

    Pour le manche, j'ai contre-collé des chutes de plaquettes de prunier et d'if. L'intercalaire, de l'épaisseur de la lame, est réalisé par contre-collage de 4 placages d'acajou. A la mise en forme, il apparaît des couleurs et veinages différents.

    Pour le reste, laiton, bakélite et bois de cerf.

    Dimensions:

    - longueur : 26 cm

    - lame : 14 cm

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  2. C'est joli le bouleau madré. Le trempage d'1 semaine dans l'huile de lin a donc beaucoup modifié la teinte du bois. Je n'ai jamais osé le faire si longtemps et je ne fais jamais ce traitement sur os ou bois de cervidés pour ces raisons là.

    Madame est-elle ravie?

  3. Comme je ne m'arrêterai pas là, j'ai profité d'une promo pour me payer enfin un touret digne de ce nom!

    C'est plus puissant (550W) et les meules, une d'ébauche, une de finition, font 25mm de large avec un diamètre plus grand. Bref, rien à voir avec mon ancienne MacAllister de chez Castomerlin.

    A peine installé, il fallait bien essayer l'engin et par un pur hasard, il me restait une moitié de lame identique à celle du 33ème et l'ami Michel (mon ex-président de club tir à l'arc) demandeur d'un ustensile tranchant. Certains de nous s'arrêtent devant les magasins de motos, devant les concessionnaires autos, devant les boutiques d'armes et de cannes à pêche, devant les vitrines où brillent des montres somptueuses, en fait, tueuses pour le portefeuille! Michel lui, il guette, il épie, il cherche, il courre.....les marchés! Et oui, une semaine avec lui et paf, 1,7kg de plus mais dans le plaisir et la bonne humeur croyez-moi! Et pour bien cuisiner, il faut un bon couteau.

    L'instrument se compose de laiton, bakélite, bois de cerf et noyer.

    Longueur : 25 cm

    Lame : 13,5 cm

     

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  4. Il y a 2 heures, shivamindi a dit :

    très beau couteau , les associations sont magnifiques !

    pourrais tu me dire avec quoi tu as traité l'if ? je trouve qu'il a des teintes vraiment agréables ( le morceau de base a pourtant l'air un peu fade et clair )

    Le bois est simplement traité à l'huile de lin mais c'est vrai que la teinte évolue au fur et à mesure du traitement.

  5. Gabriel vient de passer ses vacances comme stagiaire au musée. Lorsqu'il apprit que je faisais des couteaux, il a voulu les voir. Lorsqu'il les eut vus, il m'apporta des branches d'if que son grand-père avait coupées voici fort longtemps. Je lui fis donc un couteau, le N°33 dans ma production.

    J'en profitai pour expérimenter un nouveau type de lame de scie. Le tranchant est moins performant qu'avec mes lames habituelles.

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  6. Je pense qu'il s'agit de la "Titebond Melamine glue" qui permet le collage bois sur matériaux synthétiques. C'est une colle aqueuse donc pas de solvant qui pourrait attaquer un support polymère par exemple. Elle a un pH acide, donc prendre ce paramètre en compte éventuellement. En revanche, je ne sais pas si elle reste assez souple pour absorber le changement de courbure d'une branche d'arc?

  7. Forme douce et sensuelle.

    Lame non piquante, émouture arrondie, manche confortable : voilà qui devrait faire un bon skinner avec un tranchant.....tranchant.

    Joli le pommier et le grain brut de la lame. Juste un "bémol" comme dirait Léa Salamé : la mitre paraît moins bien finie sauf s'il s'agit d'un acte délibéré pour rester dans l'aspect un peu brut de l'ensemble.

  8. Effectivement, c'est une option qui reste esthétiquement valable. Seulement voilà, il faudrait que je meule la mitre d'origine et là, j'aurais l'impression de commettre un sacrilège...:19:

  9. Non non, mon Papy était plutôt fantassin qu'aviateur. Il se trouve que nous détenons encore au musée de l'aéronautique de Rochefort quelques rouleaux de lin pour restaurer l'entoilage de certains avions où de leurs gouvernes. Par exemple, la profondeur, le gouvernail et les ailerons d'un Dakota sont faits d'une structure alu entoilée. Maintenant, beaucoup utilisent du dacron collé et tendu à la chaleur. C'est plus rapide, sans doute plus résistant et plus......moderne.

  10. Souvenez vous des vieilles lames de mon arrière grand-mère. Il en restait une non utilisée et mon épouse me dit : "Tu en as fait des couteaux pour la famille et les amis proches et pour moi rien! Avec la dernière lame de ton aïeule, j'aimerais un couteau que je pourrais utiliser à table et pour quelques menues préparations ; J'aime beaucoup la forme "Navaja" espagnole comme celle que tu avais faite pour M..... Je veux quelque chose de simple et élégant"

    Il me restait une pointe de cerf, de l'olivier. Un insert bakélite pour séparer les deux apporte du contraste entre ces 2 matériaux clairs.

    Pour l'étui, j'innove en marouflant les champlats de sapin avec de la toile de lin à entoiler les avions. Six couches d'enduit de tension nirtrocellulosique viennent durcir et raidir le tendre sapin. L'aspect et la couleur se marrient parfaitement avec le manche.......au moins à mon goût!  Il va de soi que dans la plus pure tradition aéronautique, la toile est découpée au ciseau à cranter.

     

     

     

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  11. Voici le 31ième, fait à partir d'un des vieux couteaux de table ayant appartenu à mon arrière grand-mère. J'ai retaillé la partie métallique du manche pour en faire une soie. J'avais en réserve une pointe de cerf parfaite pour faire un manche fin. Intercalaire en bakélite et teck.

     

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  12. Ma maman m'a donné 3 très vieux couteaux qui ont appartenu à mon arrière grand-mère, née en 1885. J'ai récupéré ces 3 ustensiles très rouillés avec des manches quasiment détruits pour 2 d'entre eux, même celui en corne...ou pseudo corne...

    Le ponçage de la lame a beaucoup aminci cette dernière mais le tranchant est bien là. Os, Padouk, wengé et Teck composent le manche, en partie inspiré d'un couteau de Seregon montré dans un post précédent.

    Longueur : 29 cm

    Lame : 18.5 cm

    Pour l'étui, c'est toujours du champlat de Casto. Les intercalaires sont taillés dans de vieilles plaques cuivrées époxy  de circuit imprimé.

    Ce couteau va faire le bonheur de l'ami Patrice dans sa cuisine.

    Les deux couteaux de table restants vont aussi recevoir des manches mais après modification de la forme des lames.

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  13. Encore une vocation en train de se concrétiser! Toi au moins tu n'attends pas des années pour passer à l'acte. C'est gratifiant hein de voir naître dans ses mains des objets qui n'existaient que dans son imagination. Il a de la présence ce couteau!.

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