Jihaif

Aucun doute Ketene, tu adores le bleu et blanc. Belle déco sur ces flèches.

N'empêche Pedro que c'est nous qui avons inventé le propulseur relativiste , souviens toi!

Oui oui un truc un peu comme ça : j'aime beaucoup aussi.

Superbe ; j'apprécie particulièrement le dernier..... :devil002:

Mets vite ta photo pour nous rassurer sur le devenir de l'espèce humaine alors!

Y aurait-il derrière cette photo une allusion aux "boulettes" que l'on voit surgir ici dans le genre bévue, gaffe ou plus précisément un manquement à un art de se comporter sur un forum par exemple? A moins qu'il ne s'agisse d'un truc purement culinaire, la boulette ne servant dans la croyance populaire qu'à utiliser les restes de viande de la semaine, un peu comme le hachis parmentier quoi.

Ahhh mais je pensais que tu étais sérieux et que tu voulais expérimenter sur le............toréador !

Mais il est très bien ce logo et à moins qu'il ne véhicule un symbole inavouable que lui reproche-t-on?

Un voyant Nelson, sorcier, chaman, j'teux d'sort et surement un peu charlatan, voila qui sent le coup de Trafalgar à plein nez! Il faut le cannoner et le couler sans tarder.

Effectivement, c'est assez spectaculaire comme résultats. D'après les souvenirs qui me restent des discussions avec Zol (Olivier) l'humidité paraissait constituer l'élément essentiel agissant sur les caractéristiques et performances de l'arc composite.

Voila bien une saine activité à développer sans hésiter, et dépêchez vous car bientot, il va falloir attendre plus tard pour tirer de nuit...

Ce pommeau bois qui reprend la géométrie en coupe du bois de cerf est une habile réalisation. Bien joué ! Les deux clous (ou petites vis ?) sont noyés à l'araldite dans la spongiosa?

Celui ci Anke, je m'en inspirerai...mais je te citerai!

Je pensais naïvement qu'ils faisaient des arcs "à Scythes métriques"...

C'est exactement avec ce paramètre que l'on peut réduire les frottements et donc l'usure de la corde.. Une autre contrainte aussi intervient sur cette usure et dont on parle peu : c'est la pression qui s'exerce sur la corde et tranche-fil au niveau des mors de la noix, arbalète armée. Arrondir les angles et polir pour que l'échappement soit le moins stressant pour les fibres ne peut pas faire de mal.

Oui tu as raison, les dessins prévoyaient bien d'aligner lame et manche. Seulement voila, si j'aligne l'os du bois de cerf sur la lame en le ponçant un peu plus, j'arrive sur la spongiosa, ce qui n'est pas le mieux comme aspect extérieur. Il m'aurait fallu un bois d'andouiller de plus petit diamètre.

Je ne sais pas pourquoi mais je crois savoir de quoi!

J'utilise la Barnett Panzer II celle avec l'arbrier métallique ajouré, achetée neuve. Ce n'est pas du matériel récent et sans doute pas d'une technologie fine mais à l'expérience, la corde ne supporte pas plus de 50 à 60 tirs malgré un graissage abondant. Dans mes proches, un autre possesseur de la même arme connait aussi le même problème ainsi qu'un autre avec une Barnett Commando et j'ai fait des cordes gracieusement pour des membres du forum qui se plaignaient de l'usure rapide avec une corde neuve. S'ils voient ce post, j'aimerais qu'ils donnent leurs observations. Voilà mon expérience.

Certes mais par expérience de plusieurs années sur ce forum, on allait forcément y venir ça ne rate pas. J'ai donc simplement anticipé ce débat.

J'en pense que tu constates comme beaucoup d'entre nous le défaut générique des arbalètes : usure rapide de la corde par frottement sur l'arbrier. Et encore tu possèdes une compound center shot alors que sur une arbalète traditionnelle, le frottement est encore plus accentué. Donc bonne nouvelle : tu n'es pas parano mais moins bonne nouvelle : il faut se résoudre à "consommer de la corde" avec ces engins surtout si tu tires souvent .Pour ma part, je fabrique mes cordes et je t'assure qu'on amortit vite la bobine de fil. J'ai essayé plein de matériaux en guise de tranche fil mais je suis revenu au monobrin. Sinon tu regardes le tranche fil "Brownell & Co". Il existe en différentes couleurs (même du camo) et calibres: plus le chiffre est gros, plus le fil est...gros! Les plus utilisés sont le 3, le 3 et demi et le 4. Il existe aussi le mono-brin plastique assez gros et rigide.

Encore une fois stop pour ces débats sur la rotation de la flèche. Bon la dernière alors en simplifiant ! Deux façons de stabiliser un projectile balistique, c'est à dire ayant reçu un coup de pied au cul vigoureux pour le faire se déplacer dans l'atmosphère: 1- le faire tourner très rapidement sur lui même de façon à éliminer par effet gyroscopique le phénomène de balancement qui nuit à la précision: c'est le cas d'une balle de fusil, d'un obus. Il faut absolument abandonner cette idée pour ce qui concerne une flèche. Une balle tourne à raison de 200 000 à 300 000trs/min 2- lui coller un empennage de façon à induire une traînée à la vertu stabilisante : c'est le cas de la flèche. On accentue le phénomène sur une flèche en collant les plumes en hélicoïdal, ce qui augmente la traiînée.

On fait voler les avions à haute altitude uniquement pour des raisons économiques. Dans l'air moins dense, à poussée égale, on vole plus vite en consommant moins : moins de trainée. Ceci posé, l'avion est construit pour satisfaire cette exigence. Le profil d'aile qui déterminera la portance nécessaire sera donc étudié dans ce but. Les jets actuels volent vers 11000m en dessous du Mach alors que Concorde grimpait à 18000m pour Mach2 car passer le mach devient très énergivore.

Je serais assez proche de l'avis de Patrick C. Le vol c'est une lutte permanente entre la pesanteur qui vous tire vers le bas et la portance qui vous maintient en l'air. L'air froid plus dense porte mieux bien que, comme le rappelle Patrick, une flèche est loin de posséder le coefficient de portance verticale (Cz) d'une aile, aussi mauvaise soi-elle. Au contraire avec la chaleur, l'air expansé porte moins et la pesanteur en profite pour se goinfrer. Je pense donc que la densité de l'air intervient plus sur la portance que sur la résistance à l'avancement (freinage de la flèche) sinon on observerait le phénomène inverse.

Au début ça ne gêne pas mais j'ai craint qu'après plusieurs affûtages ou plus simplement une utilisation virile, le peu d'acier qui reste sur le tranchant ne se rompe.

André, grand pêcheur amateur en mer et maintenant à la retraite, me voyant faire des couteaux me dit : "j'ai des lames de raboteuse à la maison, je t'en donne une et tu me fais un couteau." Mais quelle audace ! Il m'apporte les lames et là, j'hésite car je ne connais pas ce truc. Il s'agit de lames fines dont la partie tranchante, très fine, est interchangeable avec une lame plus épaisse et rigide servant de support. C'est un peu comme changer une lame de cutter quoi. Il y a 2 tenons et 2 pastilles aimant rapportées dans la fine épaisseur de l'acier. ( cercles noirs). Les pros connaissent certainement. Avec cette finesse, je lui propose de faire un couteau à effiler pour le poisson: il n'en a jamais eu un ! La bagarre avec la lame fut coriace et en définitive, je n'ai pas pu garder la totalité de la longueur à cause du trou de l'aimant qui s'est barré pendant le ponçage. Du coup, il lui reste un couteau de table qui pourra quand même servir sur des poissons de taille honnête...Il a choisi le manche 3. Longueur totale : 25cm Lame: 14cm ; émouture cisel Matières: laiton, bois de cerf, bakélite et prunier de mon jardin pour le bois. Comme pour le N°18, la dépouille de découpe du manche sert de support.