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Ollivier

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  1. Pierre: Aucune idée sur la durabilité... RV dans 2 ans... En tout cas, ce qui est sûr , c'est que pour l'instant ça ne bouge pas. Sortie de flèche: quand tu auras acheté un chrono on pourra aller tirer quelques flèches ensemble :P Non aucune idée. C'est mon premier arc à 60#, donc forcément il a plus de patate que les autres... Gallus: la cuisson limite le suivi de corde. En aucun cas elle ne le favorise. Je me suis peut être mal exprimé, ce que je veux dire est que pendant le tiller, si tu cuis trop tôt, de toute façon cette couche "cuite" sera vite enlevée par le tiller, et cela ne servira finalement à rien. Tu retrouveras alors vite avec un bois "normal" et donc un suivi de corde "normal" une fois que tu auras enlevé la couche de bois "cuite". En effet 80% de l'effort sur un arc est produit par les 20% de fibres qui sont à l'extérieur. Soit, à la louche, 2 mm sur le dos, 2mm sur le ventre, et tout ce qui est au milieu sert juste à créer un rayon de courbure différent entre le dos et le ventre, qui lui même va provoquer la compression sur le ventre et la tension sur le dos. Ch'suis clair ? Or le bois étant peu conducteur de la chaleur, la cuisson à mon avis ne doit pas descendre très profond dans la branche. 2 mm, maxi, à mon avis. Soit pile poil l'épaisseur qui "travaille". Donc si tu cuit trop tôt, tu va rapidement faire sauter cette couche fine, et revenir à un bois "normal". Qui, lui, prendra du suivi de corde, comme si tu n'avais rien fait. En fait l'idéal est de cuire le ventre le plus tard possible, au stade ou tu n'a plus que 2 à 3 mm de bois à enlever. C'est très pifométrique, je sais... En général je cuit un bon coup au début, puis re-cuit à mi-tiller, de manière à toujours travailler sur du bois cuit. Philroussilon: colle pour le backing = araldite prise lente... Mais à mon avis c'est inutile, une bonne colle vinylique devrait faire l'affaire. Lyvelinois: oui cela suffit pour le robinier, à condition: - de remplacer la lame d'origine par une lame à grosse dents, plus large, qui "vrille" moins sur les grosses épaisseurs. - de travailler très doucement - de ne pas attaquer plus de 6 à 7 cm d'épaisseur Très franchement, c'est un peu limite. Mais avec un peu d'habitude et de patience on y arrive, et le gain de temps pour dégrossir un arc est carrément appréciable. Pour ton achat: j'ai un trou, je ne sais plus si c'est une fox ou une ryobi. Hartung: promis je m'y colle, mais ce sera pour la semaine prochaine. OL
  2. Je rends à César....... La cuisson du ventre est un "truc" qui a été donné sur Primitive Archer par un citoyen canadien répondant au nom de Marc St Louis. Pour ceux qui causent l'anglais, il poste pas mal sur Paleoplanet, ses "oeuvres" valent le détour. OL
  3. ... Et débandé. Et voilà, sur ce bonne nuit, demain c'est vendredi, il ne s'agirait pas d'arriver en week end fatigué :109: OL
  4. détail de la poignée (le backing est de l'écorce de merisier)
  5. Ensuite vous pouvez passer au tiller proprement dit. Je laisse tomber les photos pour cette phase, d'abord je n'en n'ai pas, et puis le tiller c'est du basique traité abondamment dans d'autres posts :37: Dernier point: dès 50% du tiller, vous aurez rapé abondamment la partie "cuite" de l'arc. En général je redonne à mi parcours un coup de décapeur sur toute la longueur pour cuire les fibres nouvellement découvertes. En fait tout dépend du stade auquel vous avez cuit la première fois. Idéalement, il faut le faire le plus tard possible afin d'éviter au maximum le suivi de corde dû au tiller. C'est pour cela que je précise plus haut au sujet de l'équilibrage au pied, que l'arc doit plier assez franchement. Si vous cuisez trop tôt le ventre, les fibres vont prendre du suivi de corde qui ne se récupèrera pas. Une fois l'arc fini, je "brunis" une dernière fois le ventre au décapeur, mais vraiment léger cete fois. Dernier point: pendant tout le temps ou je ne travaille pas sur mon arc, il reste dans une "boite de séchage" en agglo avec 2 ampoules de 40 W. la température y est en permanence de 40° environ. C'est à mon avis la combinaison cuisson+humidité très basse qui assure la conservation des 3 cm de reflex. Ci dessous l'arc fini :
  6. Une fois les 2 branches traitées, l'arc a environ 10 cm de reflex. Il en gardera environ 3 cm une fois terminé. Inutile de donner 20 cm de reflex pour espérer en garde 10: ça ne marche pas :05: Le bois a des limites "biologiques" au stress...
  7. Là on voit bien la différence entre une branche "cuite", et l'autre en attente de se faire dorer la pilule. La photo est un peu contrastée, et on dirait que l'arc est brûlé. En fait la vérité est entre cette photo et la précédente...
  8. Ensuite, procéder à la cuisson proprement dite: approcher le décapeur jusqu'à 5-6 cm de la branche, en le bougeant avec des petits mouvement circulaires pour ne pas bruler le bois, et en le décalant régulièrement au fur et à mesure que la couleur désirée est obtenue. Objectif: chocolat clair. Pas noir, sinon c'est du charbon. Cf photo. Passer toute la branche, et attendre que bien froid pour enlever de la forme. Passer ensuite un dernier coup aux emplacements des serre-joints.
  9. C'est à ce stade que je passe à la "cuisson" du ventre. Pour celà il faut: 1 bon éteau 1 forme appropriée (cf photo, facile à faire avec quelques tasseaux en sapin, de la colle et une scie) 3 ou 4 serre-joints et surtout un décapeur thermique. Procéder branche par branche: bien caler d'abord le centre de la branche avec un serre joint, puis ensuite, avec 1 serre joint à chaque extrémité, contre-courber la branche pour lui donner du reflex. Pas trop au début, chauffer-serrer-chauffer-serrer-etc jusquà obtention de la forme désirée.
  10. A ce stade, on peut passer à l'équilibrage "au pied". Objectif: faire plier l'arc assez franchement au pied. Etape 1: mettre les branches à la bonne longueur (avec 2 cm de marge au cas où...) Etape 2: mettre les branches à la bonne largeur (avec 2 ou 3 mm de marge itou sur les côtés... on ne sait jamais) Etape 3: selon votre méthode préférée, enlever autant de bois que nécessaire sur le ventre pour avoir un "floor tiller" bien franc. Pour ma part: je travaille à la plane, mais là, chacun son truc. Résultat:
  11. vue de près sur la poignée (j'ai colé une surépaisseur côté ventre, j'aime bien avoir de la marge pour sculpter des poignées ergonomiques...)
  12. Une fois collé, c'est sur que ça ressemble déjà plus à quelque chose. A gauche: la "petite" scie à ruban, 150 Euros chez castruc. Vive la mode du bricolage, ça permet d'avoir des outils professionnels en version "grand public" .
  13. Je découpe ensuite les extrémités (poignées) à la bonne taille, et fait ensuite une jointure en V. Pas besoin de faire plus (Z, W,...) avec les colles modernes, leV est largement suffisant. Attention pour le robinier qui est un bois gras: bien dégraisser à l'acétone avant tout collage. Pour ma part, Araldite prise lente, avec une cheville de 5 mm traversant la poignée de part en part pour empêcher les glissades. Les jointures avant collage, de profil :
  14. Bon là c'est dommage on ne voit rien... En fait à ce stade pour ceux qui ont un bon écran, j'en profite pour dessiner la poignée et la forme générale de chaque branche. Ensuite, je découpe à la scie à ruban, bien suivre les traits comme à la maternelle. ça donne... ça, avant :
  15. ... puis couper en 2. Vue sur la partie ex-centrale. Ceci afin de bien voir le choix du cerne de dos, notez que j'ai juste enlevé l'aubier, même si au final je vais finalement descende 1 cm plus bas au bas mot. Le choix du cerne de dos est important: il doit être bien épais. En fait pour le robinier: moins il y a de bois de printemps mieux c'est, il faut donc choisir la partie ou les cernes sont le plus épais. Ensuite avec un stylo à bille, suivre le cerne sur toute sa longueur. Histoire de bien voir où il faut s'arrêter ...
  16. Première étape faire sauter l'écorce. A la plane c'est facile. Ensuite l'aubier (la partie plus claire en haut sur la photo précédente). Là ça se corse. Qu'à cela ne tienne: j'attaque à la scie à ruban et au rabot electrique. D'abord: couper en 2 la billette, enlever l'aubier sur une largeur de 6 cm c'est plus facile que sur une largeur de 12 cm. Faire un joli trait bien droit...
  17. Vue sur les cernes. ça c'est du beau bois. Bois de printemps minimaliste, bois d'été 6 mm d'épaisseur pour le + gros cerne. La billette fait 12 cm de large, vient d'un robinier breton abattu en 2003 et immédiatement débité en billettes de 2 m * 10 cm environ. L'abre faisait 45 cm à la base, je vous laisse calculer le nombre d'arcs que... bon OK j'arrête.
  18. Au commencement était le verbe... Heu non ça c'est une autre histoire.
  19. Allez zou je me lance. Résultat final: arc 60# à 27" d'allonge. 62" de poupée à poupée. Largeur branches: 5 cm aux fade out. Largeur poupées: 1,3 cm. La billette de départ présentait 3 cm de reflex. Comme elle était bien large, j'ai décidé de la couper en 2 dans la longueur pour avoir 2 branches exactement symétriques, jointes en V à la poignée. Pour conserver ce reflex, j'induit un reflex supplémentaire, et je "cuit" le ventre pour durcir les fibres. Au total le suivi de corde se fera sur ce reflex additionnel, et l'arc conservera environ 3 cm de reflex "naturel". Toujours le cas après 300 flèches. Ci dessous le résultat final:
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