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farfadouille

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  1. Je ne sais pas faire les liens, si quelqu'un peut m'aider. Personnellement, j'ai sur mon décodeur la fonction replay qui permet de revoir des émissions. Désolé, je ne suis pas très affuté au niveau au niveau informatique
  2. sur la chaîne Histoire je viens de regarder un reportage sur l'analyse des restes des soldats exhumés près du village de Towton dans le Yorkshire suite à une bataille remontant à 1461. (guerre des deux roses) Impressionnant !! Les lésions, en particulier au crâne et au visage sont terrifiantes, si on repense aux conditions dans lesquelles ces personnes sont mortes. Tous ces gens étaient des archers confirmés. Il y a une analyse IRM de l'ossature d'un archer anglais actuel en référence à celle des archers de l'époque. A voir.
  3. J'ai rajouté des annotations sur les principaux risques de blessures. On n'est jamais assez prudent avec le verre puisque certains membres du forum sont vraiment très jeunes.
  4. J'ai envie, personnellement, de parler de l'âme du bois (objets inanimés, avez vous donc une âme...), comme on parle d'âme chez un être humain , tant que le bois ressemble à l'arbre dont il est issu. Chaque billette et chaque branche, pour moi, a une âme. Et le but du jeu est de la garder au cours du processus de transformation pour faire un arc qui ait une âme (certains diraient du caractère) C'est cela que je nomme le primitivisme, et c'est cela dans quoi je me retrouve. Malgré tout le respect et l'admiration que j'ai pour l'habileté et le sens artistique des lamellophiles (je n'aime pas le mot de lamelleux), j'ai du mal à donner une âme à une lamelle de bois. Même si je suis scotché par la beauté d'une poignée d'arc. De la même manière que je ne ressens pas la même chose devant un animal sur pieds, sa version naturalisée et sa version cuisinée. Mais ceci n'engage que moi. Hou là là, ça va loin, les questions existentielles autour de l'archerie... Zeffir, tu as déclenché un sacré mistral !!
  5. Le perfectionnisme est une bonne chose, dans la recherche du maximum qu'on puisse tirer d'un matériau. Je ne suis pas perfectionniste, dans le sens où je ne tire pas mon plaisir de la production ou la contemplation de quelque chose sans défaut. Pour moi, le perfectionnisme est un outil, et non un but. Je suis explorateur, j'aime les défis parfois impossibles (comme mon arc en platane, sinueux, avec des noeuds, mais je n'ai pas dit mon dernier mot) . Mais un truc qu'il doit y avoir dans tous les cas c'est le respect d'un bois qui est parfois plus vieux que l'humain qui le transforme (dixit Le Paresseux) . Respect des lignes du bois (ou de la pierre) pour que le respect devienne mutuel entre l'homme et le bois, comme dit Corbeau. Et de ce respect naît quelque chose, c'est un processus de procréation.. Corbeau qui dit qu'il tire son bonheur d'avoir fabriqué un arc (dixit: ses bébés) qui donne du plaisir à son acquéreur. En fait la vraie question, une fois de plus est "d'où tires tu joie, joie et bonheur?", qui sont en plus trois choses différentes. Ce serait assez amusant de transposer tout ce qui a été dit ici dans le domaine des relations humaines. C'est là que de simples ouvriers nous devenons des humanistes, comme tous ceux qui ont une passion. Et deux passionnés de la même chose se comprendront toujours, quels que soient leurs origines, leurs mondes et leurs langues. Mais qu'est ce que je philosophe, moi? D'habitude, c'est la poule qui fait lo z'of ...
  6. Bravo Bruno !! Professionnel puis modo en si peu de temps, quelle sera la prochaine étape vers la gloire ?
  7. Ben voilà, j'espère que ça vous a plu. Pour le silex, c'est la même chose, c'est juste un poil plus résistant. Un gros poil, la taille par pression est assez sportive.
  8. voilà un cul de bouteille de 1 litre de 51avec la pointe de flèche qu'on peut tailler dedans. Oui, je sais, ça fait petit, il n'en reste pas beaucoupmais c'est dû à la concavité du verre. Petite mais tranchante, je vous prie de le croire. Elle ferait mal. J'utilise aussi la bouteille de Desperados, ou celle de 75 cl de Kronenbourg, celle avec un lion
  9. une vue en gros plan, de profil. Le danger de blessure se situe maintenant sur la deuxième phalange de l'index droit, qui va arriver au contact du morceau de verre désormais très tranchant
  10. voici la taille par pression. Je tiens un bâton (caché par mon bras, mais je l'ai souligné) dont la base est calée dans mon aine droite. Ma main gauche, protégée par un cuir, s'appuie sur mon genou gauche Je tiens le verre au contact du bord en cuivre qui ressemble à un tournevis. Je vais détacher de petits éclats, qui permettent de résorber le problème des rebroussés et des bulbes. Dans ce cas il faut râper les zones tranchantes pour donner de la prise à la pointe en cuivre. Il faut un métal mou, avec de l'acier ça ne marche pas, ça ripe dessus. Avant ils utilisaient des pointes de bois de cerf ou en os, mais Ginelli disait que c'était très technique, même pour lui.
  11. après un peu de travail, je vais essayer de faire sauter toute la zone noire par des éclats rasants pour n'avoir que du verre transparent
  12. ça prend forme, on va frapper dessus dessous dans les zones fléchées. Le fond blanc n'est pas terrible, je le reconnais
  13. les points de frappe, et leur ordre, dans le systèmes dessus-dessous
  14. clac, mais je m'en doutais ça fera deux pointes
  15. attaque de l'angle, il faut créer un angle de 80° pour attaquer le verre dessus puis dessous, puis dessus. Comme au tricot. Attaquer un angle de 90° ça ne marche pas et ça creuse des rebroussés, donne des casses en forme de demi- cercle qu'il faut régulariser après. On n'attaque qu'un angle inférieur à 80° pour obtenir des éclats bien ronds, comme des ronds dans l'eau. Et je le répète, c'est là que ça commence à couper !!
  16. autre taille, cette fois d'un verre de table basse. La plaque est grande , si on ne la rigidifie pas avec un morceau de bois collé ou pincé, elle va casser, mais je m'en fiche pour cette explication
  17. après un certain nombre de coups donnés avec le percuteur tendre, soit avec le plat pour faire les tranchants, soit le bord pour faire les encoches destinées à fixer cette pointe sur un fût de flèche. Bon, ce n'est peut être pas aussi beau que celles qu'ils faisaient il y a 10 000 ans, mais elle est tranchante et elle ferait mal, on est dans le cadre des pointes destinées non à percer de part en part, mais à causer un max de dégâts dans les couches superficielles, en particulier les muscles, on ne tue pas mais on ralentit l'animal. Mais je vois répète, je ne suis pas chasseur.
  18. et c'est là qu'on utilise le percuteur tendre, qui va finir de biseauter les bords
  19. Mais le gag, c'est qu'un cul de bouteille c'est concave, et ça ça nécessite de retailler les bords et la pointe pour tout remettre bien dans l'axe. Mais au prix d'un raccourcissement de cette future pointe, ce qui est frustrant.
  20. évidemment, tout ça n'est pas facile à expliquer par écrit. Une frappe doit être la plus perpendiculaire possible (15° environ), pour détacher un éclat le plus long possible. Il faut essayer de tenir le verre de façon à ce que l'éclat tombe à plat sur les doigts (ce que je fais, c'est plus rapide) ou sinon, on peut frapper en tenant le verre sur le genou (c'est plus sûr). Mais comme un arc, ça peut casser à tout moment. et le verre, ça coupe !! Bon, ça finit par ressembler à ça.
  21. Deux petites difficultés: le rebroussé et le bulbe. Rebroussé au milieu, c'est quand le bord casse perpendiculairement, et bulbe, c'est quand on n'arrive pas à détacher un éclat, et que le bord, à force d'être frappé, prend une forme arrondie. Gaffe, ça casse souvent à ce moment-là, quand on s'énerve. Il faut reprendre la frappe plus loin et avancer précautionneusement, en égrisant, ou alors on prend le bâton à pression pour résoudre le problème.
  22. on retourne et ça continue On élimine ce qui reste des bords de la base de la bouteille en frappant de l'extérieur vers l'intérieur
  23. Pour tailler on commence par un endroit où le bourrelet est entamé, c'est lui qui va poser problème. On fait un éclat, puis on retourne, on frappe l'éclat pour en faire un à l'envers puis on retourne, et de proche en proche on finit par avoir un bord entièrement tranchant.
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