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Fraxinus

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Posts posted by Fraxinus

  1. Ah, mais je ne mettais aucun jugement de valeur dans ma phrase.

    Ce que je voulais dire, c'est que bien que la matière et les gestes des métiers du bois font une famille, il n'en reste pas moins que chaque métier dispose de tours de mains particulier, d'outils particuliers.

    Je le vois bien avec les arcs, il me manque encore bien de l'expérience pour parvenir à un résultat maîtrisé...c'est ce qui fait l'intérêt de la chose, j'apprend grâce à vous tous et à ce forum  :115:

    C'est bien mon état d'esprit, je mets sur un pied d'égalité le travail quel qu'il soit...

    C'est donc ce que je disais peu importe le métier (métier de boiseux évidemment, Charpentier, Menuisier, Charron, etc...) tout n'est que Géométrie et Affûtage (c'est juste l'échelle qui change, même celle des outils :P )...

    J'admire particulièrement les "autres" métiers du bois, (l'incroyable maîtrise du TRAIT :wub: des charpentiers me fascine...)

    Simon je suis comme toi j'apprends énormément sur ce forum (Ah si Webarcherie avait existé quand j'avais 15 ans....) je n'y connais pas grand chose en facture d'arc et même si d'un côté mon expérience du bois est un avantage, trop souvent elle devient un inconvénient :05: , j'ai des automatismes, des réflexes, des a priori, qui nuisent à l'objectivité mécanique de l'arc :pfff: ... Je suis donc redevable de tant de savoir :115: ... Si mon "Art" peut rendre un quelconque service c'est avec plaisir que je le partage :37: ...

    Frank

  2. en fait question menuiserie ébénisterie, je ne m'y connais pas trop, mes connaisance sur le travail du bois se limitent à la lutherie.

    La plupart du temps une scéance de lutherie commence toujours par l'affûtage des outils, c'est presque un rituel...non, pas presque, c'est un rituel.

    Il n'y a pas de "grande" ou "petite" Menuiserie, de la charpente à la Lutherie ce n'est que Géométrie et Affûtage....

    Frank

  3. Euh Fraxinus, si tu parles de mes rabots, ben en fait, je règle toujours le contre fer afin qu'il n'y aie qu'un millimètre de lame qui dépasse.

    Par contre pour le bambou la lame du fer doit à peine sortir pour éviter d'éclater les contres fibres des cernes. C'est pour ça que mes copeaux sont si fins et déchirés.

    Pour les petits rabots de finition comme le Stanley qu'on peut apercevoir parfois sur les photos, il n'y a pas de vrai contre-fer, mais il fonctionne très bien.

    Je parle du rabot qui fait le copeau que tu nous montres (un copeau comme il doit être :29: mis à part le decouvert du contre-fer, je sais je chipote mais on ne se refait pas :21: , les outils montés (les rabots) c'est la base de mon métier :wub: ) l'idéal étant que le contre-fer ait un decouvert de 0,2 à 0,7 mm en fonction de la saillie, pour les rabots en bois dont la pente fait 46°, quant aux rabots dont le fût est en métal (je parle de vrais rabots pas de la tôle emboutie, ceux en fonte ou en bronze) ils sont des cas à part, ils sont souvent montés comme les varlopes-onglet avec le fer très à plat 60° voir 70° et le bec sur le dessus, ceux qui ont le fer plus droit 35° doivent avoir une lumière très étroite (voir réglable comme sur les rabots à recaler), mais il y a des rabots pour chaques usages car dégrossir n'est pas replanir ni recaler (et on ne parle pas évidemment de varlopes, riflard, galères, bouvets, feuillerets, guillaumes, jabloir, colombes ou noisette etc....).

    Un jour quand j'était apprenti on m'a fait fabriquer des panneaux en "pointe de diamant" dans du sapin :devil002: , cela dans le seul but de voir si je savais affûter et régler mes rabots :pfff: , car raboter en bois de travers dans du Sapin <_< .....

    Frank

  4. Je trouve qu'avec le temps l'huile de lin jaunie... Avez-vous remarqué la même chose? Si non comment faites-vous? Où achetez-vous votre huile?.....

    Pour avoir une bonne protection (laisser du bois sans protection surtout sur un manche où les pores vont finir par se garnir de "noir" :19: de plus les pores vont prendre de l'humidité et se relever ce qui rendra le bois rugueux <_< ...) tout en révélant le veinage sans le teindre ;) (le bois change de couleur avec ou sans huile de toute façon, c'est ce qui rend les vieux bois si intéressants :wub: ...) le mieux sur ce genre d'objet est de l'huile de paraffine :29: ... Il est vrai que l'huile d'olive ne gomme pas mais pour un usage "alimentaire" elle fait merveille -_- (couvert en bois, planche à découper, saladier etc....)....

    frank

  5. Merci pour les détails. Mon arbrier n'étant pas en vrai bois (c'est du CTP)

    Mais si Môsieu le C-P c'est du vrai bois -_- :P , le plus "classique" celui que tu as utilisé est en Okoumé/Peuplier (il existe bien d'autres combinaisons, même des C-P de bois amélioré :20: ...)....

    Frank

  6. Je crois que ce qui est le plus important, c'est plus le travail du bois que les systèmes de serrage. Une pièce de bois bien travaillée ne devrait pas avoir besoin d'un serrage très puissant.

    Par contre, la répartition du serrage est capitale, d'autant que même si les pièces de bois jointent parfaitement, les variations d'hygrométrie les font travailler.

    Avec une hygrométrie contrôlée et des joints parfaits, une chambre à air peut faire l'affaire sur des lamelles assez fines, mais avec des bois épais, le serre joint est quand même bien plus sûr...  ;)

    Evidemment que plus les pièces sont jointives mieux ce sera, mais les colles réclament tout de même pour fluer une pression d'environ 5 à 7 kg/cm² sans quoi le collage ne serait pas sûr <_< , de plus les bois absorbent difficilement la colle au dessus de 15% d'hygrometrie voire moins pour certaines essences (par exemple pour un ouvrage stabilisé à 12% il doit être idéalement collé à 8%...). J'avoue mon "amateurisme" flagrant pour la facture d'arc :21: , quant au collage je le pratique tous les jours (de 1 h à la journée complète, disons à l'année une moyenne de 2 h 30 par jour, ce n'est pas pour rien que dans la branche on nous appelle "les bois d'colle" :P ) et depuis un certain nombre d'années et avec une réussite sans cesse réitérée ;) ... J'insite sur le fait que le collage réussi est une suite "protocolaire" rigoureusement respectée... Les collages deffectueux sont dus dans une très large majorité au colleur <_< et non à la colle...

    Enfin ne nous éloignons pas trop du sujet qui est : baver devant ce bel objet :109: :whistling:

    Frank

  7. Fraxinus, j'apprécie beaucoup tes méthodes :29: :23: :23: :23:

    Va falloir que j'essaie, pour confirmer ce que me disent les étiquettes, on ne sait jamais. :bhaoui..:

    Un pèse-alcool ça marche aussi très bien -_- (mais bon c'est beaucoup moins drôle :100: ) et puis un pèse-alcool ne fait pas son et lumière :109: :whistling: ...

    frank

  8. Chez les revendeurs de machine à bois ou les quaincaillers (pro) pour menuisier, mais acheter un serre-joint dormant professionnel c'est dejà un invetissement <_< ...

    Tu peux peut-être en bricoler une avec un cric hydraulique :bhaoui..: ...

    Frank

  9. Ne perdez pas de vue qu'en ébenisterie, les collages sont "rarement" soumis aux contraintes que peut rencontrer un arc au cours de sa vie

    En serrant avec de la chambre à air, tu vas laisser un joint de colle trop important, et au lieu d'avoir deux épaisseurs de bois collées ensemble, tu as une de bois, une de colle et une autre de bois et par ce fait, le joint de colle risque d'etre soumis à des cisaillements importants, d'ou risque de rupture ( à la longue )

    Mais sans voir, je n'ai aucune certitude

    On peut tabler sur une bonne vingtaine de presses sur la longueur de l'arc, et il vaut mieux ajouter une épaisseur d'acier ou d'alu au dos des branches pour que la pression des serres joint se répartisse mieux ( ou encore, une contre forme et l'utilisation d'une chambre à air)

    Il est vrai que les contraintes mécaniques sont moindres que celles d'un arc (quoique : la structure ligneuse est certes faiblement sollicitée mais les collages quant à eux peuvent être soumis à de très fortes charges si on considere certains ouvrages de grandes tailles donc très lourds alors que les surfaces de collage aux assemblages n'exèdent pas quelques cm²...) cela dit je ne connais aucun de mes confrères qui fassent de collages à la chambre à air (à moins que Pierre :pfff: :109: )et je fais de même, aux serre-joints c'est plus sûr (une presse de bonne qualité selon sa taille peut développer de 300 kg à plus de 4 t :20: ...) de plus d'un point de vu purement "Ebenisterie" il faut que la colle flue car un joint de colle de 1 mm ou même de 0.3 mm serait inconcevable :21: :05: ...

    Pratiquement tous les arcs que j'ai fait sont des "lamellés" bois/bois collés avec de la colle vinylique et pour l'heure (je touche du bois :P ) tous ont tenu (enfin au niveau des collages car ma précieuse matière m'a parfois trahi <_< ...)

    Frank

  10. C'était il y a une dizaine d'année, la tôle de la brouette faisait + de 2mm (avec une bonne couche de bèton <_< , la raison pour laquelle elle allait servir de passoire :whistling: :109: ), L'arc devait faire 45 livres est les fleches lourdes (les pointes en acier tourné par un copain, leur diamètre 10 mm longueur 35 mm environ, les pointues coniques et les plates légèrement concaves, :devil002: ), l'allonge ben la mienne et la ditance une douzaine de mètres à peu près, à refaire donc :20: ....

    Frank

  11. Les deux dernières doivent faire un peu "emporte pièce" dans une tôle avec une efficacité supérieure à un poinçon (j'ai tiré dans une vieille brouette en tôle des flèches pointues comme des flèches "plates" les "plates traversaient systématiquement la tôle car elles y faisaient un trou net d'un diamètre supérieur au fut et n'y laissaient que les plumes alors que les "pointues" ne traversaient pas toujours et restaient coincées à mi-longueur...), je ne m'avance en rien pour l'usage des pointes de Gallus c'etait juste une réflexion...

    Frank

  12. On fait parfois des « traits de scie » pour assouplir des panneaux qui doivent être mis en forme puis plaqués, mais même si l’utilisation du sciage a le même but les traits de scie ne sont pas comblés le placage vient les recouvrir, il est vrai que l’utilisation est nettement plus ...heu... statique… Pour un arc c’est une bonne idée simple et rapide à mettre en œuvre, la difficulté étant d’avoir un état de surface le plus propre possible (denture très fine avec dépouille latérale, voie minimum et très régulière) et soigner le plus possible le fond du sciage (pour éviter les amorces de rupture surtout qu’il se trouvera forcément dans une zone de forte tension :pfff: …).

    Frank

  13. L'idéal pour serrer des formes disons irregulières c'est de trouver une âme charitable qui veut bien te coudre des sacs :whistling: (pour un arc en forme de boudin) dans une toile costaude et doublée, le tout rempli de sable... Maintenant pour serrer avec les sacs, il suffit de mettre un sac de part et d'autre plus une planche de chaque côté avec 5 ou 6 presses et le tour est joué tout en ayant un serrage parfaitement réparti et régulier ;) ....

    Frank

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