Redbow Posted March 4, 2006 Share Posted March 4, 2006 (edited) J'ai suivi en partie les instructions de Tim Baker dans "Glue" dans le volume I de Traditional Bowyer's Bible (Bois d’Arc Press). Les voici enrichies de mon expérience personnelle : Faites ça quand vous avez du temps car il faut surveiller la cuisson et ça prend 2 à 3 journées. Le soir vous pouvez éteindre et reprendre le lendemain. Attention à la propreté de tout ce qui est en contact avec la colle : doigts, ustensiles, récipients. Pensez également à l’air ambiant, évitez l’humidité, la poussière, le gras. C’est pas le moment de faire des frites, de secouer les tapis et d’ouvrir les fenêtres. PREPARATION Je disposais de 320 grammes de déchets de tendon : fibres trop courtes, trop fines, trop résistantes, gaines de tendons. Les morceaux trop gros, trop durs peuvent être coupés à la hache. Le but est de favoriser le contact entre l’eau et le tendon. Pour commencer j’ai utilisé 140 grammes de tendon sec. On met les déchets les plus propres possible à tremper, juste recouverts d'eau. J’utilise de l’eau filtrée. Eventuellement on dilue au début avec très peu de soude ou de lessive de soude qui réagit avec les traces de gras pour former du savon il faut donc rincer puis neutraliser avec du vinaigre. Si on utilise pas de soude rincer simplement à l’eau. On peut aussi laisser tremper une nuit ou 2 jours pour réduire par la suite le temps de cuisson. Dans ce cas garder l’eau de trempage pour la cuisson. CUISSON Au minimum 24 heures pour extraire le maximum de colle. Au bain-marie. Ca consomme un peu plus d’énergie qu’une cuisson directe mais c’est plus stable et contrôlable. J’ai mis la mixture dans un grand saladier en pyrex dans une marmite contenant de l’eau sur une table à induction réglée à 2 sur 12 maxi. Mais parfois ça montait à 80°C et plus. Le fond du saladier ne doit pas toucher le fond de la marmite. J’ai fait chauffer rapidement l’eau seule puis j’ai mis le saladier. Mettre un couvercle sur le saladier, porter à 77°C et bien mélanger de temps en temps car la température n’est pas homogène dans le saladier. J'ai utilisé un thermomètre à yaourt. (40- 80°C). Je mesure la température au point le plus chaud c’est à dire au fond du saladier. L’idéal c’est un bain-marie avec thermostat intégré mais ça coûte bonbon. Il est en effet difficile de maintenir une température précise pendant des heures. Ca gonfle et au bout de quelques heures ça ressemble à de la choucroute. Il s'agit d'extraire les molécules de collagène en les abîmant le moins possible. FILTRAGE Après au moins 11 heures de cuisson quand le jus devient assez trouble et un peu visqueux je fais une "première pression" avec une cafetière italienne à piston, ça, c’est mon idée ! La cafetière permet de filtrer et de presser en même temps. C’est mieux que le torchon qui absorbe une partie de la colle ! Je filtre et je verse par petites quantités dans une casserole. A chaque fois je mets la choucroute filtrée dans un récipient intermédiaire. Quand tout est filtré, je remets un peu d’eau dans la choucroute et c’est reparti à 77°C pour quelques heures. Il faut ajouter juste assez d’eau après chaque filtrage pour que tout soit à peu près imbibé. A vous de juger. D'après Tim Baker les Turcs faisaient une première "coulée "au bout de 11 heures réputée de meilleure qualité pour les arcs composites. En effet, plus on chauffe longtemps plus on obtient de la colle mais en moindre quantité et de moins bonne qualité. REDUCTION Tim Baker indique de monter en température (rolling boil) pour créer un dépôt en surface contenant les impuretés et le gras éventuel qu’il faut alors enlever. Mais pour moi c’est une opération délicate qui risque d’abîmer la colle et qui n’est pas nécessaire si on a pris des précautions auparavant. Je fais alors réduire (sans couvercle) la colle filtrée à 60°C si j’ai le temps, elle reste blanchâtre. Ou à 77° c maxi mais elle jaunit un peu si ça dure trop longtemps ce qui n’est pas bon signe. La casserole est mise directement sur l'induction réglée à 2, mais comme il n'y a pas de couvercle la température ne dépasse pas la température critique de 77°C. Il faut remuer souvent sinon un film se forme à la surface. Ce film est en fait la meilleure partie de la colle ! S’il s’est formé, il suffit de le dissoudre dans le reste en mélangeant avec un bâtonnet ou avec le thermomètre. Il faut réduire suffisamment sinon le séchage par la suite est très long. Quand la colle filtrée est assez visqueuse, je la verse sur un plastique tendu sur un plan de travail, ça fait une omelette bien ronde et épaisse de 2 à 3 mm. SECHAGE Je laisse figer de 30 à 60 minutes, puis je suspends le plastique et l’omelette le long d’un radiateur pas trop chaud pour ne pas faire fondre la colle ! (attention à la poussière) Après, j’enlève la colle par morceaux quand les bords de l’omelette commencent à sécher. Je pose ces lambeaux élastiques sur un autre plastique ou suspendu sur un rebord au-dessus du radiateur ou près d’un extracteur de VMC. Je déplace, je retourne les morceaux de temps en temps et quand c’est presque sec je découpe des morceaux de 1 cm2 avec des ciseaux. Après c’est trop dur ou ça explose sous la pression des ciseaux. Quand les morceaux secs sont bien homogènes c’est extrêmement résistant et élastique, transparent et jaunâtre. Je fais par la suite un second et un troisième filtrage, quand j’obtiens à nouveau un jus trouble. Il faut veiller à ne pas gaspiller la colle qui se dépose sur les ustensiles, dans les casseroles etc… Votre bon sens vous permettra de la récupérer d’une manière ou d’une autre. RESULTAT Après 24 heures et quelques…(au bout d’un certain temps on ne compte plus) J’obtiens un rendement de 17%, soit 17g de colle sèche avec 100g de tendon sec. Donc 54 grammes de colle sèche avec mes 320 grammes de tendon sec. Qui dit mieux ? Le tendon est un matériau extraordinaire ! Pour de plus grandes quantités il suffit d’augmenter la taille des récipients. En tout cas je ne doute pas de la qualité de cette colle artisanale et garantie sans additifs pour les collages les plus exigeants. Certains asiatiques mangent du tendon. En bas de chez moi, on trouve du tendon de bœuf frais congelé chez le boucher à 3.80 € le kilo !! Il suffirait de décongeler, nettoyer, hacher avec un robot, et hop au bain-marie. Plus besoin d’attendre des années à accumuler des chutes de tendon. Mais aurais-je le courage et la patience de recommencer ? Il suffit d'avoir du temps, le resultat fait toujours plaisir, c'est magique. A vous de jouer ! Photo ajoutée le 14 mars : La couleur de la photo est trompeuse c'est beaucoup moins orangé !! Edited March 14, 2006 by Redbow 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
acer campestre Posted March 7, 2006 Share Posted March 7, 2006 Merci Redbow pour cette desciption détaillée . Je voulais juste rajouter qu'avec la méthode que tu as très bien décrite, on peut aussi faire de la colle de peau. A noter qu'au lieu de faire sécher la galette de colle, on peut aussi la découper en petits cubes et mettre le tout au congélateur. bravo! @@@ Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Redbow Posted March 8, 2006 Author Share Posted March 8, 2006 Ah ! quand même, une réaction !! merci Acer Campestre ! Oui tu as raison, comme l'indique Tim Baker on peut faire des petits cubes qu'on peut sécher, congeler ou garder dans un bocal stérile sous forme de gelée au frigo mais il y a toujours un risque de moisissure dans ce cas là. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Link Posted March 8, 2006 Share Posted March 8, 2006 Interressant mais maleureusement, j'ai pas assez de tendon pour me lancer dans la colle.... :bhaoui..: :) Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
pierre Posted March 8, 2006 Share Posted March 8, 2006 Tu peux remplacer le tendon par du cuir cru. un ose pour chien ça fait bien l'affaire. Je me demande dailleurs, si découper le cuir en tous petits morceaux puis le passer au mixer pour que ce soit haché très fin, ne faciliterait pas l'extraction? Pour le tendon ça risuqe d'être genant avec les fibres qui s'emmelent dans les lames, mais la..... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Redbow Posted March 8, 2006 Author Share Posted March 8, 2006 En fait je ne l'ai pas dit parce que ce n'est pas indispensable. Je m'explique : Avec le robot hacheur comportant 2 grandes lames il ne faut pas le faire avec le tendon sec ou la peau séche, ça abimerait les lames et ça ne marcherait pas. Je l'ai fait avec le tendon mais après 6 heures de cuisson. Et j'ai quand même abimé un peu les lames ! Dans le but en effet d'augmenter le contact entre l'eau et le tendon. Mais si le tendon est bien effiloché ce n'est pas utile, il me semble. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
pierre Posted March 8, 2006 Share Posted March 8, 2006 En effet. JE pensais à une situation ou l'on aurait que du cuir cru.... JE vais peut être tenter ta recette cette semaine j'ai du temps de libre. Si ça te dit,je prends des photos pour illustrer ton propos..... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Redbow Posted March 8, 2006 Author Share Posted March 8, 2006 Ta façon de faire sera différente donc je préfère pas, sans vouloir te vexer. Et puis je crois que les photos ne sont pas indispensables, la couleur et la viscosité de la colle c'est subjectif. C'est comme la pâte à crêpe : liquide mais pas trop Quand tu lis une recette t'as pas besoin de photos, non ? Par contre je peux mettre le resultat en photo comme dans les livres de cuisine... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wendat Posted March 8, 2006 Share Posted March 8, 2006 (edited) Les peaux après chaulage et avant cuisson était réduites en vermicelles ( terme technique employé par les fabricants ) avec des machines qui ressemble aux broyeurs à papiers de bureaux, en plus grand. Le moine Théophile au XIème S. décrit la fabrication de la colle de parchemin également de cette façon : coupe en plus petit bout possible des rognures de parchemins de la meilleure qualité. :37: Edited March 14, 2006 by wendat Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
l`inuit Posted March 12, 2006 Share Posted March 12, 2006 bonjours,pour fair de la colle de collagene,vous pensez que ca irait si je fais la meme chose(bein marri pendant 24h) avec la vessie natatoir et les intestin de brochet???? :07: Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wendat Posted March 12, 2006 Share Posted March 12, 2006 (edited) C'est possible bien sûr , mais il va t'en falloir un bon peu, de brochet! Edited March 12, 2006 by wendat Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
l`inuit Posted March 12, 2006 Share Posted March 12, 2006 a merci,pas de problem pour la quantitee,je vai a la peche et c est regle :P ;) Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Redbow Posted March 14, 2006 Author Share Posted March 14, 2006 (edited) Je viens d'ajouter une photo du résultat obtenu, malheureusement la couleur est fausse... Stephen Selby pretend sur Atarn qu'il ne faut pas utiliser la colle de tendon pour coller le tendon, car la température de fusion serait plus élevée que celle de la colle de peau ou de poisson. Je ne sais pas si c'est vrai mais ce qui est sûr c'est qu'une température excessive contracte le tendon et le déforme : il perds alors toute son élasticité. Plongez un morceau de fibre de tendon dans l'eau bouillante, vous allez voir !! C'est spectaculaire, mais apparemment des températures nettement inférieures déforment le tendon. La plupart des experts : Tim Baker, Jim Hamm, Jeffrey Schmidt, recommande la colle de peau de bonne qualité pour coller le tendon. Elle s'utilise en effet entre 43 et 49°C. Paul Klopsteg indique(Turkish Archery) que les turcs utilisaient un mélange de colle de tendon et de poisson mais sans préciser si c'était pour coller le tendon et/ou la corne. Donc je ne sais que penser de ce qu'affirme Stephen Selby qui sait beaucoup de choses mais qui à ma connaissance ne fabrique pas. Je n'ai pas l'article de Tim Baker sous la main dans lequel il indique la température d'utilisation de la colle de tendon. J'aurais du commencer par là :107: Edited March 14, 2006 by Redbow Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
PEDRO Posted March 14, 2006 Share Posted March 14, 2006 En général, on dit: chaud aux doigts mais pas brulant. On doit pouvoir maintenir le doigt dans la colle sans grimacer de douleur, quoi...... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Redbow Posted March 14, 2006 Author Share Posted March 14, 2006 (edited) Je sens une pointe d'ironie, dans ta remarque. Je ne suis qu'un homme blanc sans expérience : sans thermomètre je suis perdu. Pardonne moi de ne pas être assez "primitif" et "intuitif", mais quand il s'agit de faire un arc composite, je préfère ne pas tout faire au "pif". Edited March 14, 2006 by Redbow Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
alpha Posted March 14, 2006 Share Posted March 14, 2006 Elle s'utilise en effet entre 43 et 49°C. J'ai lu quelque part que "La sensation thermique devient douloureuse si la température cutanée est inférieure à 17° C ou supérieure à 44°C" Tu vois qu'avec le pif, on n'est pas loin du thermomètre :29: Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
PEDRO Posted March 14, 2006 Share Posted March 14, 2006 Je sens une pointe d'ironie, dans ta remarque. Je ne suis qu'un homme blanc sans expérience : sans thermomètre je suis perdu. Pardonne moi de ne pas être assez "primitif" et "intuitif", mais quand il s'agit de faire un arc composite, je préfère ne pas tout faire au "pif". Pas du tout, je n'ai aucune raison de l'être, quand je suis ironique je le fais savoir, pareil quand je balance des vacheries juste pour le plaisir, sans en penser un mot. C'est vraiment la notion donnée dans..........je ne sais plus ou ni par qui.......pour la bonne température de la colle de peau. Sois donc pas si sensible, on t'aime bien, Jérome. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ishi78 Posted March 14, 2006 Share Posted March 14, 2006 Même s'il n'y a pas d'affichage digital , il faut savoir que la sensibilité de la peau permet de détecter des différences de température de l'ordre du dizième de degré. Et effectivement les températures indiquées par Alpha correspondent (en moyenne bien sûr) à des valeurs mesurées expérimentalement. La peau du coude est plus sensible et les jeunes mamans connaissent bien le truc qui consiste à plonger le coude dans l'eau du bain pour détecter s'il n'est ni trop chaud ni trop froid (dans la zone des 35-37°C). Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
PEDRO Posted March 14, 2006 Share Posted March 14, 2006 Elle s'utilise en effet entre 43 et 49°C. J'ai lu quelque part que "La sensation thermique devient douloureuse si la température cutanée est inférieure à 17° C ou supérieure à 44°C" Tu vois qu'avec le pif, on n'est pas loin du thermomètre :29: N.. d. D....., et je me suis baigné dans des torrents cévenols à 12°, et une fois les cou,,,ettes trempées, ben c'était supportable , un temps. Même agréable..... :) Les mômes supportent encore mieux, la circulation du sang est plus au top....... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Jihaif Posted March 14, 2006 Share Posted March 14, 2006 En labo on dit que lorsque le petit doigt ne tolère plus la chaleur la température vient d'atteindre 58/60°C. De toute façon, je ne tenterai pas l'expérience avec autre chose que le petit doigt. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ishi78 Posted March 14, 2006 Share Posted March 14, 2006 :pfff: :P à quoi pensais-tu ? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Redbow Posted March 14, 2006 Author Share Posted March 14, 2006 Sans rancune Pedro, Je pensais pas que cette sensation de brûlure était si fiable, si précise et la même pour tout le monde. Le Pif ça a du bon et ça Pedro en sait quelque chose. :oups: Lequel ? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Jihaif Posted March 14, 2006 Share Posted March 14, 2006 :pfff: :P à quoi pensais-tu ? Ben le pif de Pedro justement... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Redbow Posted March 24, 2006 Author Share Posted March 24, 2006 (edited) J'ai relu mes notes : Pour info la température de fusion et d'utilisation de la colle de tendon serait d'après Tim Baker, comprise entre 43 et 60°C. Donc pas de quoi friser le tendon à 43°C ! A voir... D'une manière générale les informations sur les colles animales sont éparses et parfois contradictoires. Elle sont utilisées par les menuisiers, les luthiers, les ébenistes, les doreurs...les peintres et j'en oublie sûrement d'autres... Aucun de ces metiers ne pousse à la limite les qualités élastiques et d'adhérence des colles. Il faut faire soi-même des tests de résistance si on a un doute... Edited March 24, 2006 by Redbow Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Simon Posted April 17, 2006 Share Posted April 17, 2006 (edited) Je suis d'accord avec Jihaif, le seuil de la douleur au niveau des doigts se situe aux alentours des 60°C selon les individus bien sûr. Je prépare en ce moment de la colle de vessie natatoire, et mon doigt me sert de thermomètre...tant que ça brûle pas et que ça ne bouge pas en température alors c'est OK. Pour l'instant ça cuit encore, mais la peau (de colle :( ) se forme bien et je ferai une première coulée ce soir... Sinon, je suis d'accord avec toi Redbow, en matière de colle je n'est pas trouvé grand chose à part ceci : Colle N° 1 : tendon de commerce Colle N° 2 : gélatine de laboratoire (colle de peau de porc) titrant à 300 Bloom (le Bloom est une mesure normalisée de résistance à la gélatine) Colle N° 3 : colle de mâchoire d'Esturgeon Colle N° 4 : colle de vessie natatoire d'Esturgeon. La préparation de chaque échantillon est faite à 70 °C pour un pourcentage de matière sèche de 30 à 50 %. Les essais sont réalisés sur des éprouvettes en chêne, collées deux à deux. Après quatre jours de séchage, elles sont placées entre les mors pneumatiques d'une machine à traction "instron". La traction s'effectue à la vitesse d'un mm par minute, en faisant 20 mesures de force par seconde. Les résultats concernent la force maximale pour une surface de collage de 1 cm2. Résultats : Échantillon N° 1 : résistance de 48 +- 6 kg/cm2 (Décollement des 8 éprouvettes, pic de résistance 55 kg) Échantillon N° 2 : résistance de 43 +- 14 kg/cm2 (Décollement de 11 éprouvettes, pic de résistance 64 kg) Échantillon N° 3 : résistance de 49 +- 6 kg/cm2 (Décollement des 11 éprouvettes, pic de résistance 59 kg) Échantillon N° 4 : résistance de 74 +- 14 kg/cm2 (Décollement des éprouvettes 1,2,5,9 et 10, rupture des éprouvettes 3,4,6,7,8,11,12, pic de résistance, 92 kg) Dans l'état actuel des expérimentations, c'est donc la colle de vessie natatoire d'Esturgeon qui s'avère la plus solide. Vous trouverez ça SUR CETTE PAGE . Donc le mieux est de tester soit même d'autant qu'il y a tellement de qualités de colles différentes ! ! Edited April 17, 2006 by Simon Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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