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Les Inspirations Germaniques!


JMC
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Merci pour l'explication. Donc un support d'étrier par courbure, c'est clair. Ces dessins d'époques sont toujours de toute beauté.

un autre dessin (de 1505) d'un outil qui n'a pratiquement pas évolué depuis !!

post-3154-0-10430400-1453543232_thumb.jp

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Je trouve ça très moderne. Il y a même les ombres des objets, c'est un tableau pas un dessin technique!

effectivement ces dessins techniques sont de toute beauté et on voit que les outils pour faire les filets ou pour fileté des tiges de bois n'ont guère évoluer d'après ceux que j'ai récupéré dans un vieux coffre de menuisier ....

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Je suis très intéressé par ce genre de recueil d'outils anciens ; je suis preneur de tes sources :shifty:

Effectivement les outils ont peu évolués, et je possède aussi un taraud et filière pour bois.

je suis toujours fasciné devant l'ingéniosité parfois jointe à la simplicité des certains outils ..... et bien souvent je suis admiratif devant l'intelligence qui à permit leur conception ..... même sans universités et écoles d'ingénieurs il y a eu à toute époque des artisans et techniciens qui étaient des génies !!!!

ça me donne souvent espoir en l'humanité ....

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Je trouve ça très moderne. Il y a même les ombres des objets, c'est un tableau pas un dessin technique!

Et il y a de grandes chances pour que le document original (ce fameux codex écrit sur papier ou mieux sur parchemin) résiste mieux aux siècles à venir que la moindre copie de nos données informatiques même faite en double ou triple exemplaire sur autant de disques durs externes :unknw:...

Edited by Le Paresseux
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Et il y a de grandes chances pour que le document original (ce fameux codex écrit sur papier ou mieux sur parchemin) résiste mieux aux siècles à venir que la moindre copie de nos données informatiques même faite en double ou triple exemplaire sur autant de disques durs externes :unknw:...

sur parchemin!!

On y trouve des objets qui , par contre n'ont pas traversés les siècles!!!!

post-3154-0-46057900-1453581093_thumb.jp

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Pour continuer dans l'esprit historique autour de la fabrication et l'utilisation des arbalètes dans le contexte d'époque, je fais suivre ici un extrait de Cahors pendant la guerre de cent ans de Nicolas Savy (on repart 2 siècles avant)...

"Il existait en 1345 une sorte d'arsenal à Cahors. On y fabriqua cette année-là 24 canons de fer, 790 arbalètes et 28 000 carreaux, ainsi que de la poudre et des munitions diverses /... / ...la présence de l'artillerie à poudre à Cahors est notable. Cet arsenal cessa rapidement ses activités car, dès 1350, le consulat recrutait un maître-arbalétrier rouerguat pour entretenir les 300 arbalètes appartenant à la ville. Son contrat ne fait pas état d'une quelconque fabrication d'armes pour le consulat, ce qui autorise à penser que celles qu'il réalisait en dehors de son service étaient destinées aux particuliers.

/... /

Après la rupture du traité de Brétigny, les consuls remirent l'accent sur la fabrication et l'entretien de l'armement urbain, deux artisans étant reçus comme maîtres-arbalétriers de la ville à moins d'un an d'intervalle, en octobre 1369 et en mai 1370. Ils devaient entretenir toutes les armes appartenant au consulat avec les matières premières que ce dernier était tenu de leur fournir. Le contrat de l'un deux, Maître Barra, précisait qu'il devait consacrer une grande partie de sa production au consulat, devant fabriquer gratuitement vingt-quatre arbalètes légères neuves et confectionner les mécanismes de toutes les autres "oeuvres d'artillerie".

Ces artisans recevaient une rétribution fixe qui consistait, pour Maître Barra, en deux quartes de froment, un tonneau de vin et une robe pour l'année ; on lui baillait maison, lit garni et atelier, dont il disposait le temps que durait sa fonction. Son collègue Nicolas Ousset reçut un traitement similaire. Ils pouvaient accroître leurs revenus en travaillant pour les particuliers, chacun pouvant, à ses frais, leur amener son arbalète à réparer ou leur acheter les armes neuves qu'ils fabriquaient."

L'auteur précise plus loin que les modèles simples d'arbalètes à étrier (balestas de I pe en occitan) constituaient les 2/3 tiers de la totalité des arbalètes, le dernier 1/3 étant constitué par les balestas grossas ou balestas de torn, à savoir les arbalètes ayant des mécanismes d'armement plus complexes, treuil, cric ou autre...

Enfin, pour donner une idée de la proportion entre l'ampleur des équipements militaires et la démographie de la ville, je cite encore l'auteur :

"Il est admis que la population cadurcienne devait osciller entre dix et quinze mille individus au début du XIV°s. En 1395, 687 feux étaient dénombrés, ce qui permet d'estimer l'effectif réel à environ 7000 personnes..."

En espérant que vous trouverez ces infos d'un apport intéressant 😉 !

Edited by Le Paresseux
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Paresseux, lorsque tu dis que l'on rétribuait Maître Barra avec parmi d'autres avantages, "lit garni" que faut-il comprendre? :hypo:

c'était en 1345 .... l'objet de ton imagination doit dépasser les 660 ans ....................

enfin moi c'que j'en dit ... que celui qui n'en veut pas n'en dégoute pas les autres ..... 8P

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Paresseux, lorsque tu dis que l'on rétribuait Maître Barra avec parmi d'autres avantages, "lit garni" que faut-il comprendre? :hypo:

Humpf... Alors là je sais pas trop :ouf: ... Mais peut-être que si Maître Barra (on l'appellerait presque Maestre Barra pour que ça fasse plus du "temps jadis") était célibataire, le consulat pouvait lui proposer une charmante donzelle d'un bon parti en mariage (une donzelle et pas une ribaude : l'évêché de cette bonne cité veillait avec zèle sur la moralité de ses honnêtes bourgeois)(enfin bon là c'est surtout l'imagination qui se met à galoper : une vocation d'écrivain raté, probablement :typing: )(grosse malheur :wacko: )...

@JMC :

Ça faisait un bail que j'avais dans l'idée de faire connaître cet extrait de bouquin et c'est enfin chose faite. L'auteur de l'ouvrage est également un ancien militaire et il collabore avec une troupe de reconstitution médiévale du coin pour des mises en situation en passant du théorique au pratique (combien fallait-il de temps à l'époque pour aller d'un point à l'autre du département à cheval ; à combien estimer le nombre nécessaire de routiers pour se rendre maître d'une cité sans coup férir, par exemple en neutralisant les sentinelles en faction au moment de la relève du petit matin etc.)...

Ça me fait plaisir d'apporter ma modeste contribution à ton post en retour et les images que tu as mises en ligne m'ont bien stimulé... Ça donnerait presque envie de retourner à la table à dessin (une vocation d'artiste raté, probablement :french: )(grosse malheur one again :wacko:)...

Bon allez, promis, j'arrête de chouiner maintenant :109: ...

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Humpf... Alors là je sais pas trop :ouf: ... Mais peut-être que si Maître Barra (on l'appellerait presque Maestre Barra pour que ça fasse plus du "temps jadis") était célibataire, le consulat pouvait lui proposer une charmante donzelle d'un bon parti en mariage (une donzelle et pas une ribaude : l'évêché de cette bonne cité veillait avec zèle sur la moralité de ses honnêtes bourgeois)(enfin bon là c'est surtout l'imagination qui se met à galoper : une vocation d'écrivain raté, probablement :typing: )(grosse malheur :wacko: )...

@JMC :

Ça faisait un bail que j'avais dans l'idée de faire connaître cet extrait de bouquin et c'est enfin chose faite. L'auteur de l'ouvrage est également un ancien militaire et il collabore avec une troupe de reconstitution médiévale du coin pour des mises en situation en passant du théorique au pratique (combien fallait-il de temps à l'époque pour aller d'un point à l'autre du département à cheval ; à combien estimer le nombre nécessaire de routiers pour se rendre maître d'une cité sans coup férir, par exemple en neutralisant les sentinelles en faction au moment de la relève du petit matin etc.)...

Ça me fait plaisir d'apporter ma modeste contribution à ton post en retour et les images que tu as mises en ligne m'ont bien stimulé... Ça donnerait presque envie de retourner à la table à dessin (une vocation d'artiste raté, probablement :french: )(grosse malheur one again :wacko:)...

Bon allez, promis, j'arrête de chouiner maintenant :109: ...

Il ne faut pas hésiter à contribuer (ce livre on le trouve ou?) la table à dessin???????

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J'ai acheté le livre d'occase dans une librairie d'ici (Cahors) mais sinon par le net il y a aussi :

http://www.priceminister.com/offer/buy/48728978/Savy-Nicolas-Cahors-Pendant-La-Guerre-De-Cent-Ans-Livre.html

Ça devrait être plus facile de le commander par ce biais que dans une librairie classique (qui est quand même l'option que je préfère) vu que l'éditeur est en même temps l'imprimeur (Colorys) et qu'il ne doit pas être distribué par un réseau précis en particulier. Si jamais tu n'arrives pas à l'obtenir par ce moyen (ou que tu ne désires pas commander par le net), je peux de mon côté essayer d'en trouver un autre exemplaire et je te l'envoie (c'est plus simple pour moi vu que je vis dans la ville en question)... Sinon voici les références :

Cahors pendant la guerre de Cent ans, de Nicolas Savy, chez Colorys éditeur, ISBN : 2-9524385-0-1

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J'ai acheté le livre d'occase dans une librairie d'ici (Cahors) mais sinon par le net il y a aussi :

http://www.priceminister.com/offer/buy/48728978/Savy-Nicolas-Cahors-Pendant-La-Guerre-De-Cent-Ans-Livre.html

Ça devrait être plus facile de le commander par ce biais que dans une librairie classique (qui est quand même l'option que je préfère) vu que l'éditeur est en même temps l'imprimeur (Colorys) et qu'il ne doit pas être distribué par un réseau précis en particulier. Si jamais tu n'arrives pas à l'obtenir par ce moyen (ou que tu ne désires pas commander par le net), je peux de mon côté essayer d'en trouver un autre exemplaire et je te l'envoie (c'est plus simple pour moi vu que je vis dans la ville en question)... Sinon voici les références :

Cahors pendant la guerre de Cent ans, de Nicolas Savy, chez Colorys éditeur, ISBN : 2-9524385-0-1

Je te remercie si tu en trouves un sans trop de recherches tu me le récupères ,dès que j'ai un peu de temps je t'envoie un croquis d'un arc d'arbalète et la façon de prendre les cotes , les mesures de celui de ton arbalète permettrons de déterminer la longueur de sa corde.....

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