Jump to content

Jaque D'archer


Recommended Posts

Le défaut de ma "reconstitution" se situe à la taille. J'ai parti le vêtement entre haut et bas ce qui fait une couture à la ceinture. Dans la pièce archéologique, il n'y en a pas.

Voilà...

Là tu pinailles :06:

Comme JMC, ça peut surement se discuter, même avec des relous :06:

Link to comment
Share on other sites

  • Replies 114
  • Created
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Je pense que tout réside dans la simplicité d'assemblage. La largeur des lais de l'époque qui étaient de 80 cm à 1m environ je crois. Donc en largeur, il faut deux pièces. Pour la hauteur, pas besoin de couper à la taille...

Mais je ne suis pas une spécialiste ;)

Link to comment
Share on other sites

Pourquoi pas une zone de production très différente de celle du coton et éloignée des grandes routes du commerce au moyen age...

Tout à fait : on a importé la soie grace au commerce avec l'orient et on s'est mis à élever des vers à soie dans le pourtour méditerranéen. De meme pour le coton, il a suivi le meme chemin : importation puis culture dans le pourtour méditerranéen.

La fibre championne au moyen-age est la laine de mouton, ensuite vient le lin, la laine de chèvre, le poil de mustélidés, la soie. On tissait toutes ces fibres et celles d'origine animale pouvaient etre feutrées pour certains usages d'habillement, en particulier les couvres-chef. Les tissus de coton n'ont fait leur apparition qu'à la fin du 15ème siècle, en Europe occidentale en tous cas.

Link to comment
Share on other sites

Il ne se bricolaient rien. C'était le métier des pourpointiers. Il fallait être reconnu d'une corporation de métier pour la fabrication des biens et leur distribution. Les articles manufacturés étaient soumis à des lois plus ou moins strictes et pour ce qui est du matériel de guerre, c'était plutôt strict.

Les pourpointiers

Sentence du prévôt de Paris, homologative des statuts des pourpointiers, décembre 1382. Statuts confirmés par Louis XI par lettres patentes du 24 juin 1467.

(LESPINASSE, René de. ; "Histoire générale de Paris...")

(...)
3. Item, que nul ne face juppons de soye ne de camelot, s'il n'y a bon contre endroit de toille tainte ; et qui autrement le fera, il paiera dix sols parisis d'amende, dont six sols parisis seront au Roy et les quatre aux gardes dudit mestier ; et si sera l'euvre descousue et baillée à ramender à l'ouvrierou ung autre à ses dépens, s'il ne le veult faire. (...)

6. Item, que nul ouvrier ne soit si hardy de mectre vielz coton ou autres vielz estoffes en aucun garnement neuf pour vendre, si ce n'est contre envers ou contre endroit, ou bourre de soye ou escroes* de soye et de cendaulx. Et qui fera le contraire, il paiera dix sols à appliquer comme dessus, et si sera le garnement ars devant la maison de celui qui l'aura fait.

(...)

8. Item, que nuls ne mectent estouppes n layne ne bourre en euvre quelconques, se la layne n'est fillée traict et pour faire l'ouvraige traicte, sur paine de 20 sols parisis d'amende, 15 sols au Roy et 5 sols aux jurez ; et si sera l'euvre ars devant l'ostel de celui qui l'aura faite.

9. Item, qui vouldra faire à une fois jacqués de fustaine, de coton et d'escroes neufves, il les pourra faire en y mettant 3 paires de toille, l'une neufve et les 2 autres vieilles que feront le contre endroit et le contre envers, et y pourra l'en coucher 4 livres d'estoffes toutes neufves qui vouldra qui soient faites enfermes. Et qui autrement le fera, l'euvre sera descousue, et les estoffes restablies à l'ouvrier, et l'amendera de 10 sols à appliquer comme dessus, et s'il ne le veult admender, il sera bailler à faire à ung autre à ses despens.

10. Item, que nul ne mecte en jacqués pour vendre estoffes de vielz coton, sur peine de 10 sols à appliquer comme dessus ; et doit estre arse comme dit est.

11. Item, que nul ne mectes toilles callendées ne boucassines*en euvre, pour vendre, se elles ne sont neufves sur l'endroit. Et qui autrement le fera, il paiera 10 sols d'amende comme dessus.

12. Item, que nul ne face jacqués, en la Ville, banlieue, prevosté et vicomté de Paris, à vendre ou à requeste d'aultruy, où il ayt estouppes en laine, sur peine de les ardoir devant la maison de celuy qui les aura faits, et pour l'amende de 20 sols parisis, c'est assavoir 15 au Roy et 5 aux gardes dudit mestier ; mais seront tenu de les faire de bonnes estoffes et loyaulx, ainsy qu'il est acoustumé à faire en ladite ville de Paris, c'est assavoir que jacqués faitz à deux fois doivent estre de 5 toilles, de quoy les quatres paires pevent estre vieilles, et la cinquiesme doit estre neufve toille. El les jacqués faitz à une fois de coton et de bourre de soye doivent avoir contrendroit et contrenvers, et conviendra que lesdits jacqués soient faiz enfermes, au mestier. Et qui autrement le fera, l'euvre sera descousue et rendues les estoffes à l'ouvrier ; et paiera 20 ols d'amende, c'est assavoir 15 sols au Roy et 5 sols aux jurez.

13. Item, qui vouldra faire ouvrage traicte, faire le pourra de laine, mais qu'elle soit fillée et mis l'enseigne de la laine au collet du garnement ; et qui fera le contraire, il paiera 10 sols à appliquer comme dessus.

(...)

15. Item, quiconques fera faire houppelande ou autres larges garnemens de soie ou de camelos ou d'autres draps, appartenans audit mestier, pour vendre, faire le pourra, mais qu'il y mette contrendroit en ceulx qui seront fourés de coton entre le coton et la couverture des dessus ; et en ceulx où il n'aura point de coton, l'en mettra une toille de la couleur entre la toille et la couverture de dessus. Et ou cas qu'ils seront fourez de pane, l'on y mettra contrendroit et de la couleur dugarnement. Et qui autrement le fera, il paiera 10 sols d'amende à appliquer comme dessus, et sera descousue l'euvre, et rendra les estoffes à l'ouvrier.

16. Item, que nul ne mecte vielle besongne avec la neufve se ce ne sont bourdures de draps, de quoy l'on bourde les garnemens et robes de soye ou de camelot bonnes et convenables, que pourront acheter d'aucun ou d'aucuns seigneurs qui les pourront faire vendre ; et iceulx pourront l'en mettre en besongnes quant ils n'ont gueres esté portées, en mectant bon contrendroit de la couleur du drap ; sur peine de 10 sols à appliquer comme dessus.

17. Item, que l'on puisse faire jacqués de soye à une fois, de quatre ou cinq lieves d'estoffes bonnes et souffisans de bourre de soye prins sur le mestier, et y mectra contrenvers et contrendroit. Et qui fera le contraire, il paiera 10 sols à appliquer comme dessus ; et sera l'oeuvre descousue, et rendues les estolldes à l'ouvrier.

02/12/12 05:33

Un archer pauvre pouvait toujours s'équiper sur les cadavres des victimes d'une attaque. Chaque champ de bataille était récuré par les gagnants qui se payaient ainsi un supplément de solde.

Link to comment
Share on other sites

question : pour les manants recrutés à la veille des combats, avec quoi pouvaient-ils se bricoler des matelassages ? leurs moyens étaient maigres mais ils connaissaient bien les ressources naturelles.

c'était très rare......pourquoi s'encombrer de pauvres gens non volontaires et non entraînés?

Il y avait les nobles entrainés au métier des armes depuis l'enfance et les gens d'arme, dont c'était aussi le métier.........parfois on enrôlait les milices "bourgeoises" des villes.....et il y avait les ribauds ou routiers, gens de sac et de corde qui ne venaient que pour le pillage.......Dans des cas de prises de villes, il est arrivé que les combattants doivent se frayer un chemin á coups d'épée dans leurs propres rangs de ribauds pour arriver avant que tout ne soit pillé et détruit........

pour ces gens là, pas de jaques ni de mailles.............juste le nombre et la férocité.

Link to comment
Share on other sites

On récupérait rien sur les morts les lendemains de bastons?

Bien sûr que si, mais ce qui avait de la valeur était pour les nobles.............le reste était pillé, revendu pour manger et boire, ou détruit...........il fallait parfois défendre un ennemi blessé (un ennemi riche, j'entends)pour pouvoir en tirer une rancon ........sinon il était achevé et dépouillé par les routiers.

On ne parlait pas encore de dommages collatéraux ni de bavures, à l'époque..............

Link to comment
Share on other sites

Bin on pouvait bien se ramener un Jaque ou un gambison non? Considéré comme objet de valeurs ou objet tout venant?

Oups :107: Cécile avait déjà répondu en ajoutant une précision en bas du texte d'époque qu'elle a posté.

Edited by nono189
Link to comment
Share on other sites

Bien sûr que si, mais ce qui avait de la valeur était pour les nobles.............le reste était pillé, revendu pour manger et boire, ou détruit...........il fallait parfois défendre un ennemi blessé (un ennemi riche, j'entends)pour pouvoir en tirer une rancon ........sinon il était achevé et dépouillé par les routiers.

On ne parlait pas encore de dommages collatéraux ni de bavures, à l'époque..............

C'était tout à fait çà !

Link to comment
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

 Share


×
×
  • Create New...