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Empenneuse industrielle


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Coucou les webarchers, ca faisait longtemps que je n’avait plus posté.

Petite histoire pour vous mettre l’eau à la bouche : je suis actuellement en stage de fin de DUT sur un projet de conception d’empenneuse industriel semi automatique. :109:

Je vous épargne le cahier des charges mais l’important c’est que la machine doit pouvoir empenner des plumes naturelles ce qui induit l’utilisation d’une pince et oblige à un temps de séchage assez longs ainsi qu’à une position de dépose de colle (cyano) horizontale pour éviter les « coulures»

Le principe est d’avoir une dizaine d’empenneuse mobiles qui viennent se positionner sur le poste de travail ou la colle est déposée par un automate,

Le cycle de travail de l’operateur ne doit pas etre plus compliquée que :

mettre le tube/fut dans l’indexeur, mettre la plume dans la pince, appuyer bouton colle, appliquer la pince sur le fut, appuyer bouton changement empenneuse, ….

…. Répéter le cycle le nombre d’empeneuse …

Puis rotation flèche 120° ,mettre la plume dans la pince, appuyer bouton colle, appliquer la pince sur le fut, appuyer bouton changement empenneuse, …

Et on recommence

.

Mon soucis est le maintien en position/ du fut dans l’empenneuse, sachant que je dois pouvoir le debloquer pour pouvoir se positionner a 120°,

J’avais pensé à plusieurs solutions mais aucune ne me convient vraiment :

-L’indexeur jojan modifié avec une bague intérieur en caoutchouc pour vraiment coincer le fut product_f51.jpg

Avantage : peux couteux, simple, positionnement sur l’encoche donc plume coq centrée,faible encombrement

Désavantage : risque de glissement en rotation, nécessiter d’un jeu de 3 ou 4 indexeur par empenneuse donc augmentation des manipulations par l’ opérateur

-pince pneumatique pince-de-prehension-pneumatique-182217.j

Avantage : pas de réglage selon le diamètre, puissance de serrage réglable, facilité d’utilisation par l’ opérateur

Désavantage : prix, encombrement passage des câbles nécessité d’avoir autant de distributeur et de sortie d’automate que d’empenneuse sur la machine, passage des tuyaux rendu difficile voir impossible par la rotation à 120 °

Observation : positionnement certainement sur le fut nu (sans encoches)

Mandrin fermé par un ressort ouvert par un processus automatisé : Le principe est d’avoir un mandrin 3 doigts en position toujours fermés et quand on doit enlever ou mettre un nouveau fut un système fixe (pince, vérin, électroaimant,…) vient agir sur le mandrin de serrage pour l’ouvrir

Avantage : pas de réglage selon le diamètre, puissance de serrage reglable, facilité d’utilisation par l’ opérateur, pas de problème de passage de câble, une seul distributeur et une seule sortie sur l’automate

Désavantage : prix, encombrement, système un peu « usine a gaz »

un petit schéma du concept pour comprendre: en bleu le fut, en vert le mandrin en rouge le ressort de maintien en violet l'automatisme de déverrouillage .

Donc voila si des webarchers avaient d’autres idées … :07:

edit comment on fait pour changer le titre j'aimerais bien enlever les fötes d'ortograf. :oups: :whistling:

post-1663-1243414385.jpg

Edited by napoleon68
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Ah... les délices de la construction méca...

Alors quand j'étais jeune (OK, ya longtemps, mais j'ai encore de la mémoire, moi), j'ai conçu une machine spéciale qui était destinée à tester des capsules anéroïdes (destinées aux altimètres/anémomètres/variomètres) la capsule est soudée sur un support cylindrique que je devais appliquer fermement sur une surface de référence.

Le dispositif consistait en trois leviers pivotants vers leur milieu qui étaient munis à une extrémité de patins caoutchouc et à l'autre d'un galet sur lequel on venait pousser avec un piston conique. les leviers étaient munis d'un ressort (genre pince à linge en plus fin) qui les maintenanient écartés en position repos.

Pour détecter un éventuel défaut de positionnement de la capsule, des petits morceaux de circuit imprimé fin étaient collés au bout des leviers et tout contact avec la masse (doigts de l'opérateur, capsule etc...) provoquait l'ouverture des pinces. Quand un centre de capsule était en prise entre les pinces, la fin de course du piston faisait basculer le doigt vers le bas autour de son pivot parce qu'il était muni d'une lumière circulaire oblongue au lieu d'un simple alésage, provoquant le plaquage de la capsule sur sa référence mécanique.

J'ai fait un petit croquis à l'arrache, il doit y avoir des idées à prendre là dedans, sers-toi !

post-998-1243430329.jpg

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Ah... les délices de la construction méca...

Alors quand j'étais jeune (OK, ya longtemps, mais j'ai encore de la mémoire, moi), j'ai conçu une machine spéciale qui était destinée à tester des capsules anéroïdes (destinées aux altimètres/anémomètres/variomètres) la capsule est soudée sur un support cylindrique que je devais appliquer fermement sur une surface de référence.

Le dispositif consistait en trois leviers pivotants vers leur milieu qui étaient munis à une extrémité de patins caoutchouc et à l'autre d'un galet sur lequel on venait pousser avec un piston conique. les leviers étaient munis d'un ressort (genre pince à linge en plus fin) qui les maintenanient écartés en position repos.

Pour détecter un éventuel défaut de positionnement de la capsule, des petits morceaux de circuit imprimé fin étaient collés au bout des leviers et tout contact avec la masse (doigts de l'opérateur, capsule etc...) provoquait l'ouverture des pinces. Quand un centre de capsule était en prise entre les pinces, la fin de course du piston faisait basculer le doigt vers le bas autour de son pivot parce qu'il était muni d'une lumière circulaire oblongue au lieu d'un simple alésage, provoquant le plaquage de la capsule sur sa référence mécanique.

J'ai fait un petit croquis à l'arrache, il doit y avoir des idées à prendre là dedans, sers-toi !

Merci, c'est exactement un systeme comme ca que je cherchai. :29:

A voir si pour les efforts un electroaimant lineaire ne suffirait pas à la place du verin.

Edited by napoleon68
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Merci, c'est exactement un systeme comme ca que je cherchai. :29:

A voir si pour les efforts un electroaimant lineaire ne suffirait pas à la place du verin.

Dans mon cas, c'était du pneumatique parce que c'était le plus facilement disponible et c'est très souple d'utilisation (bonne vitesse de vérin, vannes/distributeurs disponibles et bon marché, propreté ...). Tout dépend de ce que tu peux trouver le plus facilement et des types d'énergie immédiatement disponibles à l'endroit ou sera installé la machine.

L'intérêt de mon petit bazar c'est de permettre un déplacement longitudinal en fin de course et un verrouillage assez fort grâce au déplacement des leviers autorisé par la lumière qui fait office de came, il suffit de bien orienter cette lumière dans sa position de fin de course. Bien adapter les efforts par rapport au matériau sur lequel on serre... évidemment.

N'hésite pas à poser des questions complémentaires... ça me rajeunira :rolleyes:

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Voila ou j'en suis: C'est franchement pompé de ton système,

Sauf que tu as inversé le fonctionnement avec un cône femelle qui ouvre en avançant alors que le mien était un garçon qui provoquait la fermeture des pinces. :109:

Bon boulot CAO :29:

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Tu utilises quelle CAO, Napoléon68 ? Catia, Solidworks, ... ??

Solidworks 2009 . :105:

A propos de la pince je me demande si je dois mettre un systeme pour regler la force exercé sur la fleche pour pouvoir m'adapter aux differents materiaux et diametre.

Le problème est qu'alors on risque de perdre en précision du centrage du fut et en simplicité d'utilisation de la machine car il y a 12 poste d'empennage à régler... :05:

Edited by napoleon68
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Je pense que l'effort de maintien d'un fût suffisant pour l'empêcher de tourner est très nettement en dessous de celui qui déformerait un fût quel qu'il soit, en fait c'est plutôt un problème de pression : il faut juste éviter que la pression s'exerce sur une surface trop petite et fasse une déformation locale.

Si la prise se fait sur trois surfaces légèrement caoutchoutées pour prendre les différents diamètres de fût, avec une surface de contact de 10mm de long sur environ 3/4 de la circonférence (en fait trois surfaces de 1/4 de circonférence environ pour les fûts de diamètre moyen) il ne devrait pas y avoir le moindre problème.

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