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Je n'ai pas pu répondre "Je ne sais pas"


Guest Harms Harm-Jan
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Guest arc à hic

Cet hiver dans une classe de primaire pendant une intervention de sensibilisation à la préhistoire que j'effectuai en région parisienne une gamine me demande "Monsieur, est ce que les préhistoriques faisait des cordes avec des crins de chevaux?" :unsure:

Ben euh en fait si c'est le cas, on en a retrouvé aucune fut ma réponse toute faite que je pu lui procurer. Mais en moi même je n'étais pas satisfait de ma réponse (et probablement elle qu'à moitié :115: )

Je me suis donc résolu à tenter d'en faire une pour voir si c'était possible après, :bhaoui..: on en aura jamais la preuve. Quelqun a déjà essayé?

Voici les crins en question que ma fille a récupéré à l'issue de son cours d'équitation.

post-4677-1235576695.jpg

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Guest arc à hic
J'ai vu ca déjà, mais je ne sais plus chez qui......jim Hamm peut-être......en crin de cheval et en cheveux humains.

Apparemment, ca ne donne pas trop satisfaction, même si ca craint moins l'humidité que les tendons ou la rawhide.

tressé? torsadé? autre? :unsure:

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Il me semble que les crins de chevaux sont un peu elastic, ce qui n'est pas bon pour les cordes d'arc. cela n'exclu pas qu'ils ai déja été utiliser pour cella. Passé le problème de rendement, il je pensse qu'une telle corde doit être assé belle et du plus belle effet sur un arc pas trop puissant.

bonne chance pour la réalisation.

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Une corde d'arc en crins est possible, je ne vois pas de raison de ne pas essayer, mais j'ai des craintes en matière de durabilité.

Par contre pour ce qui est des cheveux humains j'ai vu une corde de près de 5 cm de diamètre et de plus de 40m de long fabriquée avec les cheveux de fidèles qui en avaient fait don à une communauté de moines bouddhistes pour la construction d'un temple à Kyoto. La corde a servi à hisser toutes les pièces de bois qui constituent la charpente du temple (le Nishi Honganji) lors de sa dernière reconstruction dans les années 1800.

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Guest arc à hic

les violonnistes, violoncellistes contrbassistes, viole de gambiste, altistes et j'oublie probablement encore quelques zistes, utilisent les crins de chevaux pour frotter les cordes de leur si bel instrument :wub:

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Exact :37:

Et avec tous les matériaux modernes à notre disposition , nous n'avons encore rien trouvé qui vaille la qualité de notre archer :musicos: en crins de cheveaux !

Quand les enfants nous demandent en quoi est fait leur archer , c'est toujours un grand moment de voir leurs yeux s'arrondir comme des soucoupes :P à notre réponse !!!!!!!!! :D

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Petite précision mais qui a son importance : si c'est du crin de la queue, il faut absolument avoir ceux d'un étalon, la jument fait pipi dessus et ils deviennent à ce moment là cassant !

Encore une légende sexiste qui il est vrai était fort répandue chez les archetiers. Aujourd'hui les archets sont toujours fait en crin de cheval, des deux sexes. On attend encore la preuve que l'urine rende le crin cassant et de toute façon il suffit de regarder une jument faire pipi pour s'apercevoir que la queue n'est jamais touchée....

Décidément j'exècre les traditions.

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Quand les enfants nous demandent en quoi est fait leur archer , c'est toujours un grand moment de voir leurs yeux s'arrondir comme des soucoupes :P à notre réponse !!!!!!!!! :D

Je ne sais pas en quoi est fait leur archer, mais leur archet est effectivement constitué d'une mèche de crins tendue sur une baguette de bois (généralement exotique : en pernambouc)

Pour arrondir encore davantage les yeux, il suffit d'évoquer l'époque ou les cordes des violons étaient en boyau de chat... :bhaoui..:

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les violonnistes, violoncellistes contrbassistes, viole de gambiste, altistes et j'oublie probablement encore quelques zistes, utilisent les crins de chevaux pour frotter les cordes de leur si bel instrument :wub:

Yep, mais les contraintes ne sont pas du tout les mêmes que pour une corde d'arc.............

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Je ne sais pas en quoi est fait leur archer, mais leur archet est effectivement constitué d'une mèche de crins tendue sur une baguette de bois (généralement exotique : en pernambouc)

Pour arrondir encore davantage les yeux, il suffit d'évoquer l'époque ou les cordes des violons étaient en boyau de chat... :bhaoui..:

Pourtant il y a des archers ayant dans la main un crin qui pourrait bien servir aux archets..................

:whistling:

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Encore une légende sexiste qui il est vrai était fort répandue chez les archetiers. Aujourd'hui les archets sont toujours fait en crin de cheval, des deux sexes. On attend encore la preuve que l'urine rende le crin cassant et de toute façon il suffit de regarder une jument faire pipi pour s'apercevoir que la queue n'est jamais touchée....

Décidément j'exècre les traditions.

Quand on n'a plus que la queue (de cheval), il est bien difficile de savoir de quel sexe était le propriétaire d'origine....

Comme je n'ai jamais eu l'occasion de vérifier cette légende "de visu" et qu'elle m'avait été rapportée par des gens sérieux et compétents en matière de lutherie, j'y avais toujours cru jusqu'à ce jour.

A ma prochaine occasion de rencontre avec une jument j'essayerai de vérifier, si elle veut bien :rolleyes:

En attendant, merci de tordre le cou à une légende urbaine, je suis un fervent adepte et parfois pratiquant de ce type de meurtre rituel.

Par ailleurs, j'ai tendance à penser qu'il y a quand même des traditions qui ne méritent pas qu'on les exècre... :bhaoui..: Surtout en matière culinaire... :109:

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Par ailleurs, j'ai tendance à penser qu'il y a quand même des traditions qui ne méritent pas qu'on les exècre... :bhaoui..: Surtout en matière culinaire... :109:

Mais non, mais non ! Lorsque c'est bon, c'est la réinvention sublime et actualisée d'une réussite antérieure ! Parler de tradition culinaire c'est nier le talent et le travail du cuisinier où de la cuisinière qui n'aurait fait que bêtement répéter les gestes appris ! S'il fallait croire au bien fondé des traditions on devrait admettre qu'il convient de se repaître de lambeaux non plumés de volailles vaguement brûlées entre des cailloux hostiles, sans parler des légumes insipides et roboratifs qui constipaient la tripe de nos aînés.

Mon arrière grand-mère servait du rouge (St Nicolas de Bourgueil) avec le brochet au beurre blanc et un blanc sec et fruité avec le fromage. Lorsqu'on lui faisait observer que ce n'était pas traditionnel elle répondait que les traditions elle s'asseyait dessus et que celà lui faisait mal au cul car il n'y a rien de moins confortable que les traditions. La jolie formule qui te tient lieu de signature lui aurait beaucoup plu.

On voit que depuis la nuit des temps, dans ma famille, nous conchions les traditions, c'est une habitude, ancestrale et héréditaire. Je ne saurai m'en dispenser, ce serait faillir à la tradition.

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Je ne sais pas en quoi est fait leur archer, mais leur archet est effectivement constitué d'une mèche de crins tendue sur une baguette de bois (généralement exotique : en pernambouc)

Pour arrondir encore davantage les yeux, il suffit d'évoquer l'époque ou les cordes des violons étaient en boyau de chat... :bhaoui..:

Houlà , quel lapsus révélateur ................ :lol: si je ne sais plus comment on écrit un archet , je ne vais pas faire long feu quand je vais reprendre mon travail !!!!!!!!!!! :P

Quand aux boyaux de chats , effectivement , je n'en parlais que rarement ... :wacko: les enfants n'avaient quelquefois pas encore 6 ans , pour la plupart ... :wub:

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Mais non, mais non ! Lorsque c'est bon, c'est la réinvention sublime et actualisée d'une réussite antérieure ! Parler de tradition culinaire c'est nier le talent et le travail du cuisinier où de la cuisinière qui n'aurait fait que bêtement répéter les gestes appris ! S'il fallait croire au bien fondé des traditions on devrait admettre qu'il convient de se repaître de lambeaux non plumés de volailles vaguement brûlées entre des cailloux hostiles, sans parler des légumes insipides et roboratifs qui constipaient la tripe de nos aînés.

Mon arrière grand-mère servait du rouge (St Nicolas de Bourgueil) avec le brochet au beurre blanc et un blanc sec et fruité avec le fromage. Lorsqu'on lui faisait observer que ce n'était pas traditionnel elle répondait que les traditions elle s'asseyait dessus et que celà lui faisait mal au cul car il n'y a rien de moins confortable que les traditions. La jolie formule qui te tient lieu de signature lui aurait beaucoup plu.

On voit que depuis la nuit des temps, dans ma famille, nous conchions les traditions, c'est une habitude, ancestrale et héréditaire. Je ne saurai m'en dispenser, ce serait faillir à la tradition.

J'aime bien Francois joseph Lefebvre, alsacien et maréchal d'Empire, le seul à dire ce qu'il pensait à Napi.............quand on lui disait de qqu'un qu'il avait des ancêtres qui avaient fait les croisades, il disait : et bien, l'ancêtre ce sera moi.................................

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  • 3 weeks later...
Guest arc à hic

première tentative

J'ai essayé en me passant d'abord les doigts dans un mélange graisse de canard cire d'abeille

c'est pas facile! :wacko:

post-4677-1237391844.jpg

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Mais non, mais non ! Lorsque c'est bon, c'est la réinvention sublime et actualisée d'une réussite antérieure ! Parler de tradition culinaire c'est nier le talent et le travail du cuisinier où de la cuisinière qui n'aurait fait que bêtement répéter les gestes appris ! S'il fallait croire au bien fondé des traditions on devrait admettre qu'il convient de se repaître de lambeaux non plumés de volailles vaguement brûlées entre des cailloux hostiles, sans parler des légumes insipides et roboratifs qui constipaient la tripe de nos aînés.

Mon arrière grand-mère servait du rouge (St Nicolas de Bourgueil) avec le brochet au beurre blanc et un blanc sec et fruité avec le fromage. Lorsqu'on lui faisait observer que ce n'était pas traditionnel elle répondait que les traditions elle s'asseyait dessus et que celà lui faisait mal au cul car il n'y a rien de moins confortable que les traditions. La jolie formule qui te tient lieu de signature lui aurait beaucoup plu.

On voit que depuis la nuit des temps, dans ma famille, nous conchions les traditions, c'est une habitude, ancestrale et héréditaire. Je ne saurai m'en dispenser, ce serait faillir à la tradition.

un beaujolais jeune et frais accompagne allegrement tous les poissons....le riesling ne revele sa quintescence qu'avec du fromage!!!

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