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Finitions arc simple


Nico(BE)
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Je suis en phase de finition d'un selfbow en noisettier, et je me dis qu'un petit sujet pour compiler les avis, méthodes, questions, réponses spécifiques aux finitions en général peut être intéressant pour les néophites comme moi.

Je sais aussi qu'il y a quelques réponses disséminées un peu partout dans les différents posts. Je vais essayer d'en rassembler moi même quelques unes ici.

Je lance donc une première volée de questions, à compléter sans aucun doute.

J'ai à ma disposition du papier de verre en 100, 240, 400 et 600. Egalement de la laine de fer 000.

Et de l'huile de lin, cire d'abeille, ...

Je voulais savoir si il fallait nécessairement aller jusqu'au 600, ou si ça ne changeait plus grand chose après 400. Aussi, la laine de fer, utile ou pas (je pensais surtout l'employer pour les coches, et comme "révélateur" pour voir les endroits pas bien poncés).

Je voulais savoir aussi si il était utile / indispensable de chauffer, diluer, mélanger,... l'huile de lin, et environ combien de passages étaient nécessaires.

Même genre de question pour la cire... :whistling:

Quels sont les temps de sèchage approximatifs de l'huile de lin, de la cire,...?

Y'a t'il un soin particulier à apporter aux poupées (dans la masse) pour qu'elles ne marquent pas trop quand l'arc est posé dessus?

Faut-il protéger le passage de la flèche contre la poignée avec quelque chose (cuir, insert,...)?

Repose flèche en cuir, une simple languette épaisse suffit? Est-ce fiable dans le temps? La flèche n'est-elle pas trop "serrée" contre la poignée?

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Pour le ponçage ma methode me donne satisfaction. Pour virer les traces d'outils j'y vais au racloir puis papier de verre 80, puis 120, puis 180, La, en fonction des essences, j'arette ou je continue au 240. par exemple avec le frène ou l'orme, le grain, est assez grossier, on ne notera pa vraiment de difference entre le 180 et 240.

Tu peux affiner le tout en faisant ceci. arès le 120, tu pase un linge humide sur ton arc, ça va lever la fibre tu attends que ça séche et tu continues le ponçage en affinant le grain. Normalement à la fin, le bois doit presque briller.

Par la suite, que ce soit cire, huile de lin ou de teck, la première couche, je la passe avec de la paille de fer 000 et je ressuie avec un chiffon ou di sopalin. ensuite a chaque couche j'essaye qu'elle soit la plus fine possible (passage au sopalin c'est pas mal pour ça ou à la meche). Sur de l'if ou de l'osage, ça peut vraiment avoir une très belle gueule...

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Pour le ponçage ma methode me donne satisfaction. Pour virer les traces d'outils j'y vais au racloir puis papier de verre 80, puis 120, puis 180, La, en fonction des essences, j'arette ou je continue au 240. par exemple avec le frène ou l'orme, le grain, est assez grossier, on ne notera pa vraiment de difference entre le 180 et 240.

Tu peux affiner le tout en faisant ceci. arès le 120, tu pase un linge humide sur ton arc, ça va lever la fibre tu attends que ça séche et tu continues le ponçage en affinant le grain. Normalement à la fin, le bois doit presque briller.

Par la suite, que ce soit cire, huile de lin ou de teck, la première couche, je la passe avec de la paille de fer 000 et je ressuie avec un chiffon ou di sopalin. ensuite a chaque couche j'essaye qu'elle soit la plus fine possible (passage au sopalin c'est pas mal pour ça ou à la meche). Sur de l'if ou de l'osage, ça peut vraiment avoir une très belle gueule...

à peu près pareil.................

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Pareil aussi

Moi je passe une éponge humide pour lever les fibres, après le 150 ou le 180 et je repasse avec le même grain ensuite. Fais quelques tests avec l'essence que tu as. Le niveau de ponçage dépend des différents facteurs: de l'essence, de la finition que tu appliques ensuite. Une cire nécessite moins de finition que un vernis brillant par exemple. Dans le domaine de la finition, rien ne vaut l'expérience....

Pour poncer, commence au 80,100 ou 120 suivant la façon dont tu as usiné avant (si tu travaille propre tu peux attaquer directement au 120)

Ponce toujours dans le sens du fil, quand c'est uniforme passe au grain suivant (pas du 80 au 150 par exemple) et enlève toutes les rayures du grain précédent et ainsi de suite.

C'est rare que je dépasse le 180 (sauf vernis brillant Pu et vernis au tampon)

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l'huile de lin:

Jamais pure! Pas besoin de chauffer. Il faut la diluer à l'essence de térébanthine. La dilution permet une meilleure pénétration de l'huile. Ne pas oublier de rajouter le siccatif, sous peine de voir son arc "collé" jusqu'à la fin des temps. le siccatif se trouve au même rayon que l'huile dans des petits flacons en verre, souvent une étiquette violette. Le siccatif est TRÈS noccif attention! Suivre le mode d'emploi, souvent une à deux gouttes suffisent. La durée de vie du siccatif est limitée aussi, contrôlé sur le flacon.

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La cire:

Le sujet est plus délicat car chaqun a sa recette pour la cire. Déjà je vous déconseille la cire liquide à cause de tout ce qui est rajouté dedant (et qui n'est pas très écolo..; souvent des résidus de distillat de pétrole ou des recyclages de peintures etc...). La cire c'est les n'abeilles qui la font alors c'est top!! Soit vous achetez de la cire solide dans un magasin de bricolage en regardant qu'il n'y ai pas trop d'additif soit vous la fabriqué.

Pour cela allez chez un happy culteur vous lui faites les yeux doux et hop vous repartez avec un pain de cire. A la maison vous mettez de l'essence de térébanthine dans un récipiant et vous coupez la cire en copeaux dedant jusqu'à ce que la cire affleure la surface. laissez fondre. Et voilà. Il peut être nécessaire d'ajuster la consistance afin qu'elle soit à votre convenance. Suivant le type de cire, vous pouvez faire des mélanges de différentes cire. Si vous désirez qu'elle "glace" plus, on peut rajouter un peu de parafine dedans.

Voilà en gros mais après c'est au feeling... :10:

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Je commence avec un mélange à 50/50 essence de téb. et huile (avec siccatif) et je réduis pour arriver à 100% huile.

Un siccatif c'est:

Le rôle d'un siccatif est d'apporter de l'oxygène à la peinture à l'huile pour accélérer la polymérisation, qui donne lieu par siccativation au durcissement de la couche picturale.

La plupart des agents susceptibles de véhiculer l'oxygène au cœur de la pâte sont des métaux oxydés. Certains métaux très affectueux comme le fer refusent farouchement de laisser partir l'oxygène (voir oxydes de fer) tandis que d'autres, comme le cobalt ou le manganèse, ont tendance à lâcher prise bien trop rapidement.

C'est que l'arc est collé mais qu'il colle. Quand je dis que ça colle c'est que l'huile ne sèche pas.

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pour l'application de ces poduits:

pour l'huile: au pinceau et essuyez l'excédent avec une mèche coton ou un chiffon coton non pelucheux. Une fois sec un petit coup de chiffon pour faire briller...

pour la cire: au pinceau aussi ou chiffon ou mèche coton. Passer une couche qui "matte" la surface (la surface devient mat au passage de la cire) si la cire est dure, la laisser un peu sur un radiateur. Laisser sècher la cire. Prendre un chiffon propre et frotter pour enlever tout l'excédent de cire. Changer régulièrement de coin du chiffon (il ne faut pas réappliquer la cire enlevé). pour contrôler si il reste de la cire: passer le doigt et il ne doit pas faire de marque (ça peut être long).Et là ça brille! puis recommencer :D une belle finition à la cire c'est long ;).

Au bout de quelques passage de cire, une fois que ça brille, vous pouvez passer une calle de liège (en frottant énergiquement), cela glacera vraiment la cire.

Ouàlà...

Ps: à savoir qu'il existe d'autres huiles qui sont belles aussi (huile de teck, tongue oil...) renseignez-vous :)

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Encore une petite question sur la "signature" de l'arc...

J'imagine que quelque soit l'encre que l'on emploie, il faut mettre une à plusieures couches de vernis avant d'écrire, et idem après...

Par contre, j'ai sur une canne à mouche, une plume de geai au dessus de la signature de la canne. Elle semble tout simplement "vernie" sur la canne. Pensez-vous que ce soit faisable sur un arc? Y'-a-t'il un vernis spécifique à employer? Faut-il faire ça avant ou après l'application de l'huile, et de la cire?

Et finalement, quelles sont les encres conseillées? ( Je pensais employer de l'encre de chine)

Merci d'avance,

Nicolas

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a propos de l'huile de lin, on peut l'utiliser pure mais il faut qu'elle soit chaude pour qu'elle devienne moins gluante et penetre mieu dans le bois en tout cas je fait comme ca, sa marche très bien et je lapplique avec un chiffon doux qui comme a dit grenouille ne peluche pas voila...

Bonne déco^^

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  • 1 year later...

J'ai traité (après ponçages sus-cités) mon arc en arbousier, ramené des Landes, avec de la graisse de canard (des Landes, bien sûr) en chauffant à peine le bois pour une bonne pénétration. ça a donné une belle teinte, et ça a l'air de tenir avec le temps.

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  • 2 years later...
  • 1 year later...

Bonjours pour la protection de l'arc moi je n'utilise que mon bloque de cire naturelle fourni par un apiculteur bio.Pour le procédé je frotte le bois avec le bloque ce qui va matifier la surface (attention tout de même à ne pas surcharger car plus t'en mets plus tu frottes!!!!) et ensuite il suffit de frotter énergiquement avec un chiffon doux type microfibre se qui va permettre a la cire de fondre par simple effet mécanique . Voila pour le processus d'un cirage 100%naturel et en plus le fini est satiné voir brillant et ne colle pas une fois terminé ;)

Edited by Alérion Arca factum
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petit question subsidiaire :

a l'epoque ne serait ce que moyennageuse n'existait pas tous les additifs dont on a parlé precedamment , donc avec quoi traitaient ils leurs arcs??

a t on de traces écrites des traitements suivant les époques ou pas??

Je pense qu'ils ne se cassaient pas trop la tête. Les arcs de notre moyen-âge étaient en bois............une bonne rincée n'affectait que la corde, et encore, elle devait être cirée...............pour le bois, un coup de chiffon, un peu d'huile de lin, voire une couenne de lard, et le tour était joué.......................

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perso, pour mon premier, j'ai trouvé une huile de protection pour tek enrichi à l'huile de Tung. Le résultat est sympa en terme de rendu de couleur qui reste relativement neutre mais qui donne une bonne protection contre l'humidité. Du coup, j'ai même passé un coup sur mes flèches.

Claude

PS :

Huile de tung ou huile de bois de chine

Synonymes : huile d’abrasin, huile de canton, huile de bois, huile de toung, huile de tang

Origine :

L’huile de bois de chine (ou huile de tung) est extraite de la graine d’aleurite (ou l’arbre de tung). Elle est fréquemment utilisée dans la préparation des peintures et vernis ainsi que dans l’industrie de la fonderie.

Destination :

protection des boiseries,

fabrication de peinture et vernis

Edited by zatmania
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