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Mental Gagnant


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je pense que vous êtes dans la bonne demarche et que vous avez compris que chaque fois que vous vous poserez une question votre cerveau enregistrera un "doute" et ne pourra fournir une reponse adequate au problème de chaque flèche.

tirez en fonction de ce que vous savez faire ne cherchez pas a etre champion du monde le jour de cette competition ou vous vous trouvez, vous savez que vous n'etes pas preparé pour cela mais par contre vous avez une valeur de competences alors.....confirmez là!

et au fur et a mesure de vos entrainements ( qui, soit dit en passant )doivent être programmés et vous devez tirer vos flèches (d'entrainement) avec autant de conviction que celles de la competition.

les progrés en tir à l'arc sont longs mais tangibles si vous savez les mesurer et assurer vos acquits par une maitrise de votre cerveau.

courage la verité est au bout du chemin.

@+ :07: :24:

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  • 1 month later...
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Salut !

Nouveau sur le site je me permets d'intervenir sur ce sujet car bien que novice en tir à l'arc j'ai l'expérience des arts martiaux, ou le mental joue une grande importance. D'autre part j'ai une formation médicale, et j'ai pas mal bossé sur les dernières découvertes en neurosciences.

Pour ce qui est du fonctionnement du cerveau, il existe non pas 2 mais 3 cerveaux :

1- le néocortex, l'intellectuel, qui nous permet d'élaborer des stratégies, de concevoir des outils ( des arcs ! ), qui peut effectuer des taches très complexes mais peu de taches en même temps

2- le mammifère, ou limbique, cerveau des émotions

3- le reptilien, cerveau primaire qui permet la survie.

Quand on apprend un geste ( marcher, nager, tirer à l'arc, conduire, boxer ), on utilise d'abord notre cerveau intellectuel. Pour l'exemple de la conduite, on a au début du mal à embrayer tout en accélérant et en changeant de vitesse... Puis ces gestes deviennent petit à petit automatique, sous le controle du cerveau mammifère. Cela nous permet de conduire ( cerveau mammifère ) tout en parlant à notre passager ( cerveau intellectuel ).

Le geste devient donc automatique quand le cerveau mammifère le maitrise. Problème : il est lié aux émotions. Donc la survenue d'une émotion trop forte ( peur, joie, colère ) le perturbe et gêne la réalisation du geste, qui redevient sous le contrôle du cerveau intellectuel, et c'est l'erreur ( de conduite, de tir... ).

Le but d'un entrainement "total" est de "descendre" le geste dans le cerveau reptilien. C'est l'exemple de la marche. Même ivre de colère, fou de joie ou terrifié on reste capable de marcher, geste non instinctif que nous avons appris. Idem pour le vélo, la nage.

L'autre élément pertubateur est alors le cerveau intellectuel. Celui là ne doit servir qu'à l'entrainement. Une fois dans la réalisation du geste ( compét, combat,... ) il n'est plus temps de réfléchir. Toute réflexion va "remonter" le geste au niveau supérieur, et lui enlever toute spontanéïté, et toute efficacité.

Ca va peut être vous faire hurler, mais c'est beaucoup plus facile de travailler ça en tir à l'arc, parce que la cible est toujours la même. En combat, vous ne savez pas forcément si votre coup n'est pas efficace parce que vous l'avez loupé ou parce que votre adversaire est plus fort...

En résumé, il faut se poser des questions à l'entrainement pour corriger son geste, avec l'aide de l'entraineur, puis apprendre à tirer sans réfléchir.

Voilà, j'espère que vous ne penserez pas que j'ai la grosse tête à vous dire tout ça alors que je débute, mais je pense que ça peut être utile... :bhaoui..:

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je reviens sur le dernier message de S W T et nous devons le remercier de ses precisions, en fait le "limbique" et le "reptilien" ont un peu la même fonction celle de reprendre le contrôle quand une question est posée et qui n'a pas de reponse appropriée et totale, mais aussi de generer des manifestations physiologiques (adrénaline par exemple) popur permettre de "faire face".

pour eviter de se poser ces questions la "solution" est "la compétence", dans le tir à l'arc l'idéal est de tirer avec un "electroencephalogramme plat" il faut oublier la cible ( très dificile) j'ai toujours dit que votre visée est instinctive et toujours pertinente, mais votre geste lui est toujours perturbé par des interrogations et des doutes que seul un entrîanement adéquat vous permettra de surmonter.

pour être un vainqueur, en plus, il vous faudra être combatif et "vouloir".

travaillez à l'entraînement encore et encore en prenant soin de prendre des marques qui vous permettront de mesurer la hauteur de vos compétences et surtout reflechissez a ce que vous faites et pourquoi vous le faites ( objectif)

merci à bientôt

JB MOLI

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Dans le livre de Mamy Rahagar il y a un passage intéressant sur la confiance en soi. Il dit qu'il faut s'entrainer à réussir, c'est à dire tirer à une distance où on est sur de sa précision, pour habituer le cerveau à la réussite. On recule ensuite progressivement pour toujours rester dans cette zone de compétence.

Je crois qu'il y a chez tout le monde une tendance masochiste à vouloir aller là où on va avoir mal ( ça n'est pas spécifique au tir à l'arc ! ). :05: On pense aussi pouvoir progresser comme ça, en se dépassant.

La proposition de Mamy, c'est de s'entrainer beaucoup, dans sa zone de compétence, afin de cultiver le succès...

A réfléchir. :37:

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maintenant que j'y pense... le WE dernier j'ai fait un competition en espagne. je n'ais pas tiré pendant 3 semaines a cause d'un problème au poigner. j'ai tiré une centaine de flèches tout au long de la matinée pour me remettre un peu dans le bain. Je me suis retrouvé avec un peloton très sympa ou il n'y a avit pas de pression exercée. nous avons étét 3 dans le peloton a battre nos recors personnels alors que le parcours n'était pas plus simple qu'un autre. comme quoi le tir a l'arc est dabord un sport cérébral...

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Personnellement, j'aime beaucoup la phrase gravée à l'entrée d'un dojo de kyudo :

"One arrow, one life"

(voir le livre de Kenneth Kushner.)

kyudo.gif

Cela résume bien le principe suivant si cher au kyudo : chaque flèche doit être tirée comme si c'était la seule à tirer, comme si tout dépendait de son vol harmonieux.

Cette démarche permet la concentration sur un seul but sans se soucier de l'avant et de l'après ou de se qui se trouve autour. L'archer est seul au moment où il tire sa flèche, l'esprit et la

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(...pardon, j'ai appuyé sur un bouton par accident...)

l'esprit et la flèche ne font qu'un.

Si on tire dans cet état d'esprit (pas facile avec notre culture occidentale), on acquerrera plus facilement de la régularité.

L'automatisation du geste est une autre facette de la performance. Imprimer au cerveau le geste parfait, le plus souvent possible, permet à l'inconscient de le restituer avec un effort mental peu important et dans des circonstances qui peuvent être perturbantes (bruit, vent, etc.).

J'ai lu quelque part qu'il faut au moins trois flèches bonnes pour effacer l'effet d'une flèche mauvaise ! Cela peut sembler une lapalissade, mais plus on tire de bonnes flèches, plus on en tirera de bonnes.

bon... tout çà me rappelle que j'ai encore beaucoup de travail à faire avec mon arc... :37:

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Si on tire dans cet état d'esprit (pas facile avec notre culture occidentale),

Pas d'accord !

Arrêtons avec l'autoflagellation... C'est de la mystification pure. Les Japonais, chinois et autres asiatiques ( que j'adore par ailleurs ) ne sont pas plus doués que nous et n'ont pas un esprit plus enclin au zen que nous ! :05:

C'est faux, faux et archi-faux !

La vrai différence entre eux et nous, c'est la capacité au travail. Pour acquérir certaines techniques, quelles soient martiales, zen ou autres, il faut travailler, travailler, travailler.

Or, en occident, on a tendance à vouloir tout, tout de suite. C'est là notre défaut. Un pratiquant de kung-fu wu shu en chine s'entraine tous les jours, minimum 2-3 heures, à fond. Un pratiquant amateur. Un professionnel, 10 heures par jour.

Donc ce n'est pas en pratiquant la méditation zazen 2 heures le samedi, ou le tir à l'arc instinctif 3 heures le dimanche qu'on obtiendra les mêmes résultats.

La vrai difficulté c'est de s'entrainer tous les jours, dans tous les gestes de la vie quotidienne... C'est le secret. :37:

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Hé oui Cécile !

Life is hard, but it's life ! :bhaoui..:

(adaptation libre du célèbre : "Dura lex sed lex") :109:

Je partage ton avis : tout ne peut pas être basé sur le "volume" d'entraînement !

L'Archerie dans son ensemble ne peut pas être que "physique" !

Elle EST aussi et surtout "mentale", "psychique", "philosophique" !

Je vis le tir à l'arc comme une philosophie comportementale !

Je ne suis pas chasseur mais je pense que le "chasseur à l'arc" aussi quitte le fusil pour s'immerger dans une nouvelle approche philosophique de l'art de la chasse !

On se rapproche pas mal des mentalités et des cultures extrême-orientales, ou je me trompe ? :110:

Edited by gilles13
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:24: Je suis tout à fait d'accord !

L'archer fait un voyage intérieur lorsqu'il décide de s'engager dans le geste qui va lui faire décocher la flèche. La réussite ne tient souvent qu'à un fil dans la bataille de l'inconscient et du conscient.

Les grands champions ont réussi à passer la barrière pour chacune de leur flèche.

Une des meilleures méthodes pour parvenir à cette réussite (qui se traduira en performance tôt ou tard) est de s'engager pleinement dans chacune de ses flèches. C'est ce qui est contenu dans "one arrow, one life".

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Disons que dans la culture asiatique, l'accomplissement d'un acte se fait avec plus de profondeur et d'intériorisation, même s'il s'agit d'acte très banaux comme préparer le déjeuner, alors que les occidentaux ont tendance à rester plus superficiels : le résultat importe plus que la manière d'y parvenir.

Bref, pour eux c'est naturel.

Toutefois, il y a là un enseignement à prendre et particulièrement en tir à l'arc où le travail est résolument tourné sur la personne et ses actes propres.

L'approche orientale permet de réconcilier le corps et l'esprit...

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Je partage ton point de vue, Cécile !

Il n'est pas dans la culture occidentale d'intellectualiser les actions !

Attention cette remarque ne se veut ni élitiste, ni prétentieuse, ni dédaigneuse !

C'est simplement une constatation !

En plus, il ne faut pas généraliser non plus, il y a des exceptions, heureusement !

Mais il faut quand même se rendre à l'évidence que pour les orientaux une action, même de la vie courante, doit d'abord être vécue mentalement !

(exemple : la cérémonie du thé qui est beaucoup "mentale" qu'elle ne parait !)

Et j'en veux pour preuve, dans notre "monde" de l'archerie, certains archers, plus nombreux qu'on ne pense, pour lesquels le tir à l'arc c'est mettre une flèche sur la corde et l'envoyer sur une cible !

Point final !

Moins d'archers qu'on ne pense font leurs flèches, leur corde, savent régler leur arc, etc ... etc ... etc ...

Bref, je ne rentrerai pas dans le détail de tous les paramètres !

Et pourtant, quel plaisir, quelle intensité mentale, quelle jouissance (intellectuelle bien sûr !) de "cogiter" une flèche par exemple, de la réaliser et enfin de la voir voler !

Si possible comme on l'avait imaginé ! :107:

Et je ne peux terminer sans parler des facteurs d'arc, amateurs éclairés nombreux sur ce forum qui, partant de la matière brute, accomplissent tout le voyage initiatique qui les mène de la réalisation d'un arc, des flèches et de la corde qui correspondent à cet arc jusqu'au vol de la 1ère flèche !

Que d'émotions entre le 1er coup de plane et la 1ère décoche !

C'est ça aussi le tir à l'arc !

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Je partage ton point de vue, Cécile !

Il n'est pas dans la culture occidentale d'intellectualiser les actions !

Attention cette remarque ne se veut ni élitiste, ni prétentieuse, ni dédaigneuse !

C'est simplement une constatation !

En plus, il ne faut pas généraliser non plus, il y a des exceptions, heureusement !

Mais il faut quand même se rendre à l'évidence que pour les orientaux une action, même de la vie courante, doit d'abord être vécue mentalement !

(exemple : la cérémonie du thé qui est beaucoup "mentale" qu'elle ne parait !)

Et j'en veux pour preuve, dans notre "monde" de l'archerie, certains archers, plus nombreux qu'on ne pense, pour lesquels le tir à l'arc c'est mettre une flèche sur la corde et l'envoyer sur une cible !

Point final !

Moins d'archers qu'on ne pense font leurs flèches, leur corde, savent régler leur arc, etc ... etc ... etc ...

Bref, je ne rentrerai pas dans le détail de tous les paramètres !

Et pourtant, quel plaisir, quelle intensité mentale, quelle jouissance (intellectuelle bien sûr !) de "cogiter" une flèche par exemple, de la réaliser et enfin de la voir voler !

Si possible comme on l'avait imaginé ! :107:

Et je ne peux terminer sans parler des facteurs d'arc, amateurs éclairés nombreux sur ce forum qui, partant de la matière brute, accomplissent tout le voyage initiatique qui les mène de la réalisation d'un arc, des flèches et de la corde qui correspondent à cet arc jusqu'au vol de la 1ère flèche !

Que d'émotions entre le 1er coup de plane et la 1ère décoche !

C'est ça aussi le tir à l'arc !

Je suis désolé mais encore une fois je ne suis pas d'accord ( ah celui là alors ! :mad2: ) !

Tu parles d'intellectualiser, alors que les pratiques asiatiques que nous évoquons ont d'abord pour but d'abandonner l'intellect, l'égo qui nous paralyse. Faire un geste avec attention n'est pas le faire en y pensant intellectuellement.

Le "mental" regroupe beaucoup de choses, on l'a déjà évoqué ici. D'ailleurs tu en parles plus bas dans ton post, quand tu parles de l'émotion qu'on trouve à tirer.

Je sais, certains vont trouver que je cherche la petite bête, que je sodomise les drosophiles, mais en fait c'est très important.

Si on travaille un geste en l'intellectualisant trop, on aura du mal à bien ressentir. Si on est trop dans l'émotion le physique se bloquera, etc...

Pour un tireur sur cible qui ne fait pas de compétition, pas de problème. Mais avec la pression d'une épreuve, ou encore pire en situation de chasse, que se passera t'il ?

A mon avis toutes ses épreuves que l'on s'inflige n'ont qu'un seul but : comprendre comment l'on fonctionne pour réussir à aller plus loin dans sa réalisation.

Je suis malgré tout d'accord avec toi sur la majeur partie de ton post... :109:

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Je m'essaye :unsure:

Au japon, pour décrire l'évolution d'un pratiquant (quelque soit son art), on dit:

Shin,Gi,Taï

Taï: le corps, c’est à dire développer la musculature, la souplesse, l’équilibre, renforcer les tendons et ligaments...

Gi: la technique, c'est à dire travailler intensément et régulièrement le ou les gestes technique, les perfectionner, les automatiser au point de ne plus avoir à y penser (cerveau cortical/intellect)

Shin: l'esprit, terme générique incluant l'énergie, les états de conscience, la perception du monde et de sa place dans le monde.

Dans la pratique du sabre, on parle de Ki, Ken, Taï: l'union du corps (Taï), du sabre (Ken) et de l’énergie (Ki)

Le problème, évidemment, c'est la gestion des paramètres.

En tir instinctif, les paramètres maîtrisables sont réduits, hormis le physique et la technique, l’arc et les flèches, il ne reste pas grand chose à intellectualiser. :28:

Comment faire pour réussir un tir alors? Pourtant c'est possible, on l'a déjà fait et d'autres en ont acquis la maîtrise (Howard Hill, les maîtres de kyudo...)

Si l’intellect (la raison) ne peut le faire (trop d'inconnues), il faut bien admettre que quelque chose en nous en est capable!

Un indice intéressant: un tir réussi de cette manière est toujours vécu comme une surprise, on sait que la flèche est dans la cible mais on ne sait pas comment cela c'est produit.

Quelque chose en nous, en harmonie avec l'environnement, ne faisant plus q'UN avec la cible est "remonté" à la surface l'instant du tir.

Comment faire pour arriver à la maîtrise de cet état de conscience? :huh:

Peut être qu'une des clefs se trouve dans la perception que nous avons de nous même.Si nous remettons en question l'idée que l'on a de soi,le sentiment de sa propre importance,alors il reste une place pour que ce "quelque chose en nous" mystérieux, émerge.

Moralité : cessons de nous prendre au sérieux ! On en sait toujours moins que ce que l’on croit ! :109:

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Quand on oubli, le naturel revient.

Quand j'oubli que je suis en compet. ou meme entrainement, je tire bien..

Ex: hier a l'entrainement, je tire tranquillement pour me chauffer ( tout va bien)et des que j'ai commence a me dire, " bon maintenant on rigole plus, on bosse la technique" et bien ca ete la cata...

Une plaisanterie avec un autre archer m'a completement deconcentre et PAF dans le 10 ! :o

Alors maintenant j'evite de me prendre au serieux ( en tout cas j'essai... :21: )

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  • 2 weeks later...

En art martial on appelle ça le non-agir, le wu wei en chinois. Ca n'est pas ne rien faire ( je vois déjà les fainéants qui s'intéressent ! ), mais laisser faire les choses naturellement, sans intervenir, dans l'ordre naturel des choses.

L'intellect est perçu comme un parasite qui empêche notre vrai nature de s'exprimer. Quand tu est "déconcentrée" par une remarque, tu te "recentres" sur ce que tu es vraiment, pas sur ton ego usurpateur... :107:

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  • 2 weeks later...
C'est devenu une (méchante!  :pffrrr: ) blague avec les débutants lors des tirs comptés (passages de flèche, tests internes et tout ça)

Après les volées d'essai, pendant lesquelles tout le monde s'est appliqué, il y a toujours un lousitc pour gueuler haut et fort: "Attention, à partir de maintennant, on compte!" :demonban:

Et tout le monde se met alors à flipper :113:  et les résultats baissent sensiblement pour a moins 2 volées.

C'est vache, mais au fur et à mesure, on voit les gens relativiser :23:

L'idée est apparue comme un bizutage sympa couplé à une demonstration pédagogique (voilà comment votre mental se désagrège).

AAAHHH merci philplessis... je me disais aussi....:28:

lundi à ma fleche blanche.. j'ai pas compris...

on a fait genre 4 volées de 3 flèches pour s'échauffer et avec ma copine (j'ai trouvé une fille cool :P) on tuait tout le monde... on en mettait aucune flèche hors du jaune... (allez ptet 2 ou 3 dans le rouge..:b, 8 ou 7 points quoi )

et pi au moment où le prof a dit : "on compte maintenant!!"

Bah, on était pareil, on se marrait bien, ON A RIEN CHANGE A NOTRE TECHNIQUE...on était détendues pareil.... on vise et ... TOUT DEHORS (enfin dans le bleu et le noir!! ma copine a meme fait des pailles!!!!!!!!!! )...

Là, on a commencé à paniquer et bah du coup.. on a tout raté...

(moi je l'ai eu in extremis ma flèche, mais elle, elle l'a pas eue!!!!!!!!!:27::28:)

après "l'exam", le prof a dit : " allez, on fait quelques volées de détente"

et là ... et j'ai mis A NOUVEAUX TOUTES MES FLECHES DANS LE JAUNE :mad2:

et la dernière des dernières, dans la petite croix pile dans le centre du jaune :gnark:

c'est pas juste le stress!!! (???) si??? moi j'ai l'habitude de stresser, mais là, j'ai pas eu l'impression de stresser... c'est à n'y rien comprendre...

d'ailleurs je n'y comprends toujours rien... :28:

c'est pas croyable ça quand meme!!!! :100:

Edited by Arwen
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Tu as pensé :bhaoui..:

C'est un racourci un peu facile, alors voila les détails

Pendant les volées d'échauffement, tu as tiré de façon ludique avec ta copine, et ton esprit était "lisse comme l'eau calme"

Tes flèches sont NATURELLEMENT allées là où elles devaient en fonction de ton matériel, de tes règlages et de ton talent.

Quand les volées comptées ont commencé, tu as voulu tirer consciemment pour optimiser le résultat, et ton manque d'éxpérience a pris le dessus :05:

Et à chaque flèche en dehors du jaune, tu as douté et doucement paniqué, sans hurlements, sans fuir, mais en arrosant copieusement.

Enfin, durant le temps de tir libre, tu est retournée dans l'état premier.

Question: comment faire diminuer et peut-être annuler la différence entre l'état ludique décentré et l'état de "compétition" ?

Tirer, tirer, tirer, tirer, faire des passages de flèches, tirer, tirer, organiser des tournois entre vous pour tirer, tirer, tirer, faire de la compétition et tirer, tirer, tirer.....

J'ai essayé, on peut :)

Au bout d'un certain temps (selon chacun), le changement d'état s'estompe et on peut même "se regarder tirer"sans déranger son tir

On peut avoir les meêmes soucis à n'importe quel niveau, n'importe quand dans son évolution.

Il y a 4 ans, j'étais dans un concours en salle, et après un début encourageant, j'ai commencé à plafonner, au point de me dire "tant pis, je n'y arrive pas, je vais faire quelques volées en tirant rapidement pour m'empècher de penser"

C'est alors que j'ai réalisé qu'à force de chiader le jaune, j'avais tiré de plus en plus lentement, et que je m'épuisais tout seul. Le flèches tirées rapidement étaient bien mieux groupées...

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je tire pour me faire plaisir et c'est là que tout vas le mieux, si je commence à me dire "je doit faire des résultats " alors c'est la cata :19: !!

je pense qu'il vaut mieux tirer en se faisant plaisir que ce soit à l'entrainement ou en concours, que de stresser à chaque fois en pensant à la fléche d'avant ou à celle que celui d'avant à tirer pile poil, ou se dire que l'on doit faire un super tir pour ne pas passer pour un petit joueur auprés des copains (qui dans ce cas là ne sont plus des copains :22: )

pour moi que ce soit l'entrainement ou en concour, on doit d'abord se faire plaisir :104:

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La flèche d'avant est partie, il est trop tard, c'est celle que tu tires qui compte.

La flèche de l'autre ne te regarde pas, c'est son stress à lui :108:

Ton seul et unique adversaire, le seul qui peut vraiment te battre, le seul que tu puisse vraiment battre aussi, quoique l'uniformisation de l'olympisme moderne puisse faire, sera encore et toujours toi-même. Et voilà pourquoi le tir à l'arc n'est pas un sport comme les autres.

Tu peux aussi choisir de ne pas t'affronter, et tirer en loisir pour le seul fun

Il n'y a pas de honte à ça :lol:

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