Jump to content

Avalon

Membres
  • Posts

    1,254
  • Joined

  • Last visited

  • Days Won

    1

Everything posted by Avalon

  1. Je constate que les progrès sont fulgurants ! Pierre a eu, de plus, la bonne idée de photographier l'artiste au travail. Ce qui me permet de te dire que, même si tu ne te sers pas d'un maillet, le résultat est bien là et que je ne sais pas s'il faut changer une équipe qui gagne... Bravo ! A. P.S. Au fait, j'aime aussi beaucoup l'idée de la trousse !
  2. n'a pas encore défini son statut

  3. Effectivement, Luky, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Après avoir visionné tes ouvrages, de très près, sur casimages, on peut tirer certaines conclusions... Le cuir ne doit pas être trop mouillé sinon il ne gardera pas la profondeur que tu es censé lui donner. Je ne crois pas que le problème vienne de là. La profondeur de la coupure ? Une fois encore, ce n'est pas gênant. Je pencherai pour autre chose.... Plusieurs choses, même... D'une part, et là, il va falloir te faire violence et te mettre au maillet car, de très près, on s'aperçoit que les contours ne sont pas très enfoncés. Ce qui fait que les deux bords de ta coupure reviennent au même niveau dès que l'on torture un peu le cuir. Seul le choc du maillet te donnera le résultat espèré. Un exemple: Bien sûr, ajouter un fond aide à parfaire l'enfoncement mais, ce n'est pas obligatoire...... Second exemple où le fond n'entre pas en ligne de compte: D'autre part, il faut savoir louvoyer et tenter, s'il est possible, de ne pas trop couper en parallèle avec la pliure de l'étui, par exemple. Il vaut mieux s'arranger, le plus souvent, pour que les traits coupés soient plutôt perpendiculaires avec cette pliure. Ce n'est pas toujours faisable, mais en tous cas, prévoir, avant coupure, où tu placeras ton motif sera un atout de plus dans ta manche. ;) A.
  4. Pour le feston de contour, j'ai utilisé le matoir D485, de proportions approchantes au "basket"............ mais j'ai oublié de photographier le travail avant le montage, alors.... Le résultat final: Un porte-monnaie et.......................... un porte-plume ! :104: Voilà ! J'avais besoin de remplacer mon vieux porte-monnaie, àgé d'une grosse vingtaine d'années.......... alors, j'en ai profité pour joindre l'utile à l'agréable. A bientôt et........... Bonnes vacances à toi également, Benjamin ! :37: A. P.S. Je n'ai, bien sûr, rien inventé. C'est un modèle de porte-monnaie dont on trouve le patron dans les bouquins Tandy.
  5. Un grand merci pour vos derniers commentaires, les copains ! Phil, de grosse pointures ont déjà largement écrit sur le sujet et je ne me vois pas moi-même en train de les plagier. J'ai longtemps hésité à poster certains de mes tutos, et ce n'est que parce que je les remixe à ma sauce,avec maintes explications très détaillées et de bonnes photos, et que ces mêmes tutos ont connu, auprès de vous, ce succès et ces demandes, que je me suis décidé...... ..... mais de là à écrire un bouquin... je te remercie, malgré tout, pour cette confiance ! Il est bien facile de complèter un tuto, d'y apporter des améliorations mais ouvrir la voie est bien le principal et cela est déjà fait ! Richard, tu vas bientôt comprendre et pouvoir en faire autant ! Reprenons... ... la pièce de cuir du début. Je me suis donc servi de mon plus petit "basket", le X500 S. Vous pourrez très certainement noter quelques imperfections cer ce matoir est assez difficile à gérer lors de son enfoncement et il chasse assez vite si l'on n'y prend pas garde. Une lumière rasante, c'est son rôle, rajoute au relief, bien évidemment !
  6. Avalon

    Lagon

    Il te suffirait de taper "Grand-père Roselli" sur Google........ car c'est une réalisation très connue. Le voici: Par contre, pour l'étui de cou, et bien que l'idée soit allèchante, je doute un peu car, à longueur de journée, cela risque d'être un peu lourd... mais pourquoi pas ? A.
  7. Avalon

    Lagon

    Si je peux me permettre, David, et c'est loin d'être une critique négative, tu as réussi là une version très noble des puukkos finlandais "Grand-père" et "Grand-mère" de chez Roselli. Joli thuya torturé, enrichi d'ébène et de laiton, en lieu et place du bouleau habituel, un magnifique damas remplaçant l'XC75; ajouté à cela, un guillochage délié et harmonieux. Je crois que tu tiens le petit utilitaire passe-partout, parfait pour tous les jours ! Reste à réussir un étui à la hauteur de ce bel ouvrage...... C'est primordial ! En attendant, un grand BRAVO s'impose !!! A.
  8. C'est, effectivement, un sujet dont le titre aurait pu être: "Un air de famille" ! Le style est affirmé, fluide. C'est très réussi. Félicitations ! A. P.S. je crois voir que la confiance n'est pas encore tout à fait au rendez-vous car la couture semble arrêtée avec un noeud ?!! Allez ! Un peu de courage ! Les trucs ancestraux ont du bon, tu sais !
  9. Merci, Luky, pour la photo ! Elle permet, effectivement, de constater que l'étui est bien dans l'esprit des courbes de la lame. Quelquefois, c'est le genre du couteau qui prime, d'autres, ce sont les matières qui composent le manche, ou encore sa forme, etc... Bien vu........ et bien joué !!! ;) A.
  10. Bravo pour ce beau travail ! Cependant, certains, dont ma pomme, aiment bien voir le couteau nu posé à côté de l'étui fini. Cela permet de se rendre compte que ledit étui est bien dans l'esprit du couteau............ en harmonie, quoi ! A.
  11. Félicitations, Pierre, pour cette belle avancée dans ta passion ! J'espère, bientôt peut-être, en faire autant, même si, comme toi, je ne compte pas amasser des millions d'€uros ! :P . A.
  12. Pourquoi déserter ? Je (et bien d'autres) fréquente plusieurs autres forums et je ne suis pas près d'oublier que je suis archer, également. Si je n'en parle pas souvent, c'est que, dans ce domaine, et même si l'on apprend toujours, tout au long d'une vie, mes objectifs principaux sont atteints. Je ne connais pas de problèmes majeurs de tir, les arcs que je possède sont top-niveau et je sais tout à fait les règler..... et si je dois en acquérir un nouveau, mon choix est déjà arrêté depuis longtemps. Voilà, tout simplement, pourquoi la plupart de mes interventions concerne les travaux du cuir. Si, d'aventure, un débutant (ou pas) connaît un problème, je sais, qu'ici, il trouvera toujours un archer confirmé pour lui répondre. De plus, il y a souvent de grandes polémiques concernant les différentes techniques de tir, l'oeil directeur, le matériel et les règlages. Là aussi, j'ai fait mon choix. Cependant, si on me demande mon avis, je ne serai pas, là non plus, avare de conseils. Je n'oublie pas, non plus, que ce forum, m'a fait faire des rencontres précieuses et ce n'est pas juste pour tirer à l'arc que j'aime le monde de l'Archerie ! Véro, voilà ce que je pense... et merci. A. P.S. Luky, désolé de dévier de ton sujet.
  13. Merci à vous, très sincèrement ! David, voici les taiiles et les références: En partant de la gauche, le premier, X534, mesure 12mm/6mm, le second, X500S, 8mm/3,5mm, le troisième, X510, 13mm/-mm, le quatrième, X501, 13mm/4mm, le cinquième, X514, 14mm pour la longueur, 5,5mm dans sa grande largeur et comme il est resserré au niveau du jonc, 4,5mm dans sa petite largeur. Le dernier, X503S, possède un diamètre de 12,5mm. Pour le reste, je n'ai pas eu trop le temps, ces jours-ci mais, lorsque j'aurai terminé l'ouvrage du début, je ferai remonter le sujet. Merci, encore à vous tous ! A.
  14. Le matoir est effectivement bien placé mais, c'est vrai, le jonc est invisible, pour les raisons données ci-dessus. Ormis cela, et ma prévenance était bien pour Luky, ce genre de matoir, à la fabrication, ne tolère aucune irrégularité dans la symètrie sinon, les erreurs s'amplifiant au fur et à mesure que le travail avance, l'ouvrage est à mettre à la poubelle. A. P.S. Concernant Outilsloisirs, j'ai eu, au départ, le même à-priori que David et puis, en réfléchissant un peu, comme JMG, je me suis fait la réflexion que Géry était bien à l'origine de notre site, faisait un peu de commerce par ce biais et que ce n'était pourtant gênant en rien, au contraire... je possède beaucoup de ses livres et j'en suis bien content ! Alors, si Outilsloisirs nous permet, en plus, d'exercer notre hobby, pourquoi pas ?........... ....... Je pense que je vais m'inscrire.
  15. Jean-Paul, cet ouvrage regorge d'originalité artistique ! En effet, le petit signe sur le soufflet, le regard féminin sur le passant, un beau laçage, .... évidemment, le repoussage, etc... font de ce carquois un projet d'envergure sur le point d'aboutir avec succès. Peut-être un petit bémol avec, pour certaines parties de cet assemblage, une qualité de cuir moyenne ? Cela n'affectera sans doute pas cette réalisation. Une nouvelle fois, un grand BRAVO à toi ! Tu le mérites ! Amitiés. A. P.S. Au fait ! Les photos sont top !
  16. Un grand Merci suplémentaire pour cette confession et ce dernier message ! A.
  17. Voilà ! J'espère avoir pu aider certains d'entre nous à comprendre le mode d'emploi de ce repoussage plus "viril" que bien des floraux. En définitive, c'est surtout le soin apporté, lors du positionnement du matoir et la régularité de frappe (je m'répète...), qui fera un "basket" réussi. Ce "brouillon" comporte, certes, quelques anomalies mais, rappelez-vous, cependant, que c'est un décor d'ensemble et que tout le monde ne va pas venir détailler chaque coup de maillet composant votre ouvrage. Je posterai bientôt une ou deux photos de l'ouvrage entrepris au début de ce sujet. A bientôt ! :37: A.
  18. Là encore, savoir quelle inclinaison donner à l'outil est primordial car il faut donner l'impression que la tresse passe sous la ligne festonnée. Ce n'est pas toujours parfaitement réussi ! <_<
  19. L'effet désiré... Il ne reste plus qu'à "tartiner" (avec noblesse :P ) la surface à repousser, en prenant soin de garder une frappe régulière et un bon alignement. Si cela est observé, les empreintes doivent s'imbriquer les unes dans les autres.......... sans gros problème ! Passons, maintenant, à la phase finale, qui consiste à "arrêter" la tresse. Il faut, pour cela, utiliser un matoir à feston. La relative difficulté est de faire le bon choix, en tenant compte de l'esthètique et des proportions.
  20. La troisième empreinte, en toute logique... Vous remarquerz que mon cuir est, à présent, à peine mouillé. Cela, pour que l'eau, chassée par le coup de maillet, ne vienne pas faire regonfler la partie travaillée, si elle était en surplus. ... et ainsi de suite ! La théorie veut que, pour un droitier, on repousse de droite à gauche. En arrivant au bord de la zône à repousser, il faut incliner le matoir pour créer l'illusion que l'empreinte s'estompe... Evidemment, la frappe est à nuancer en conséquence.
  21. ....... et on frappe !... en prenant bien soin de tenir le matoir vertical... Cette phase effectuée, on retoune la pièce de cuir, tête en bas, ainsi que le matoir car, souvent, ces outils, bien que sous licence américaine, sont fabriqués en Extrème-Orient et manquent un peu de régularité et de symètrie. Donc, on retourne et on superpose le matoir avec la précédente empreinte, comme indiqué sur la photo. Résultat !
  22. Alors, je reviens au sujet qui nous préoccupe... Il existe de nombreux modèles de matoirs. Pour info, les plus petits sont, bien entendu, les moins aisés à utiliser car ils multiplient les erreurs de placement, de frappe, etc... A partir de là, je vais changer mon fusil d'épaule, abandonner provisoirement l'ouvrage en cours et le basket prévu. Prendre un matoir conséquent (X534) facilitera la compréhension de la manoeuvre. Ne soyez donc pas étonnés que la pièce de cuir ne soit pas identique à la première. Donc, sur ce second morceau de cuir, on trace un trait souvent oblique, de préférence, pour ne pas s'encombrer d'un problème de parallèlisme avec le bord. Ce que, dans ce cas, je n'ai pas fait, vas savoir pourquoi ! On pose le bas du matoir sur ce trait.......
  23. Mon "atelier" avec, sur la droite, le plan de découpe, un tantinet encombré. Le plan de frappe, issu d'une dalle de marbre. Pour les p'tits curieux, il conviendra d'agrandir l'image.
  24. Il convient donc, ensuite, d'abaisser les contours intérieurs de ladîte zône et, pour ce faire, si ces contours sont relativement droits, le beveller B970 est parfaitement adapté. Mêm si c'est une évidence, je vous montre ce que cela donne, une fois cette partie du travail terminée... Une petite pause...(Tout cela est, bien sûr, en différé, mais...) ... le temps de vous montrer mon petit domaine. Si le coeur vous en dit, suivez-moi !
  25. Pour ceux d'entre vous qui auraient des doutes sur la façon de s'y prendre......... Les autres camarades "cuiristes" trouveront sûrement ce sujet fastidieux mais il est vrai que, lorsque on ne connaît pas le "truc", au demeurant bien simple, on peut avoir certaines difficultés à exécuter un bon "basket". Pour commencer, sur la pièce de cuir, on trace, à l'aide d'un compas, d'un maître-à-danser, d'une fourchette, un trait parallèle au bord du cuir... On peut, également se servir de cet outil règlable et gradué, à gauche, qui s'adapte sur le couteau à pivot, permettant de conserver un intervalle régulier, et qui offre donc, de surcroît, l'avantage de pouvoir fendre le cuir proprement. Après avoir, comme il se doit, mouillé le cuir, en se guidant à l'aide de ce trait, on découpe donc, pour la délimiter, la zône à repousser.
×
×
  • Create New...