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Jihaif

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Posts posted by Jihaif

  1. Ah la vache voilà qui ravive des souvenirs! Arwen et Cécile mais c'était où? Je me souviens d'une compet très amicale aux Mazières avec les mini arcs sur les mini cibles : quelle partie de rigolade! Ces mini arcs de Dame Cécile avaient une chasse incroyable et le plus marrant c'était le Zoiiinnnggg produit à la décoche : un vrai bruitage de film de SF

  2. Pour les curieux voici un engin qualifié d'arbaléte mais....sans branche.

    Alors mérite-t-il le nom d'arbaléte? Voilà un débat de puristes à venir.

    Pas de branches mais de puissants ressorts spiral. C'est long à armer et c'est lourd.

    Aux dires du gars, la détente est parfaite car très douce.

     

  3. Effectivement, on voit nettement une grande progression entre ce que tu nous montrais voici quelques temps et cette réalisation. L'arbrier moderne (crosse pistolet avec thumbhole) s'accommode bien des pièces de forge plus "rustiques" servant au maintien de l'arc et aux flasques de la platine de mécanisme. Bien joué les frangins!

    Tu nous informeras bien sur des performances de l'engin quand tu auras fait tes premiers essais.

  4. Bon vous avez tout mis sur la table et si j'ai bien compris :

    - la corde de l'arbalète pousse le carreau et génère donc une contre poussée : je suis d'accord

    - cette contre poussée à l'origine d'un recul du aux lois de la physique reste imperceptible au tireur parce que le carreau possède une masse négligeable par rapport à la masse de l'arbalète :

    ça me va bien aussi.

    Supposons que le carreau soit remplacé par une barre de métal scellée dans un mur : toute la force de la détente de la corde va passer en recul puisque la corde ne peut pousser le mur : il faudra lui opposer la force musculaire du tireur pour neutraliser cet effet .

    - le carreau parti, nous changeons de domaine.

  5. C'est astucieux ce montage et bien réalisé avec les moyens dont tu disposes.

    Juste une remarque : je vois que l'air comprimé par l'arc subit un trajet complexe  tuyau de cuivre + coudes pour attaquer "la culasse" où se trouve le projectile à expulser.

    Tout ce trajet produit des pertes de charges linéaires et par cisaillements (coudes) qui doivent dégringoler le rendement de belle manière. Il serait plus judicieux de limiter au maximum le trajet de l'air entre la chambre de compression et la "culasse".Serait-il possible de monter cette culasse quasiment au bout de la chambre de compression même si l'arme prenait ainsi de la longueur?

    Tu pourrais aussi comprimer dans un tube de plus gros diamètre avec un parcourt plus court du piston de façon à diminuer la longueur de l'arme.

  6. Le sujet "Tir longue distance" à l'arbalète a déjà été abordé dans ce forum bien que sa vocation soit surtout axée sur l'archerie. Ce canadien a fait un très bon boulot pour explorer cette affaire et avec une arme sans doute (à vérifier...) moins performante que la tienne.

    Connais tu la balistique de tes traits avec leur flèche suivant la distance? ceci t'aiderait pour dégrossir la question.

    -A quelle distance est "zérotée" ta lunette? Si à 100m tu dois cliquer la tourelle de site à fond il va falloir une autre solution pour aller au delà.

    Va voir là :

     

  7. Pour le décollage, chauffer la pointe au pistolet thermique. Eviter le chalumeau car une flamme comme son nom l'indique, risque d'enflammer les gaz de décomposition de l'époxy. Tirer sur la pointe avec des pinces ; oui je sais il faudrait  3 mains : un étau c'est parfait pour coincer la flèche.

    Dans les 2 cas, éviter de respirer la bouffée de gaz produite au moment du décollage. Faire ça dehors ou/et avec un masque!

    • Thanks 1
  8. Non ce n'est pas de l'IL2 quoique ce serait amusant d'essayer ce Dewoitine D520 mais c'est celui que nous restaurons avec quelques amis au musée de Rochefort.

  9. Les lames de scie font 2mm d'épaisseur ; c'est trop peu pour un couteau d'archer et même inapproprié avec cet acier cassant si on désire "opérer" un montant de cible ou un tronc pour extraire une flèche. En revanche pour un couteau d'usage domestique c'est parfait.

    Les mitres sont faites en laiton de récup (crémones de mes anciennes portes fenêtre) et le liseré est une pièce découpée dans des plaques de bakélites (de récup) qui servaient autrefois à séparer les plots d'arrivée de câbles dans les cabines électriques.

    Voir le détail dans "Le n°34 arrive"

     

  10. Pas de guillochage sur le 5 mais il reste les traces des dents de la lame de scie de départ.

    L'étui du second (comme le premier d'ailleurs) est fait en champlat sapin de chez Casto et marouflé à la toile de lin aviation. Cette toile est collée sur le bois à l'enduit de tension nitrocellulosique incolore de chez Diatex, entreprise qui fournit tous les produits utilisés pour l'entoilage des avions, modernes et anciens. A noter que les toiles de lin ou de coton sont de plus en plus remplacées par la toile synthétique en Dacron.  Pour obtenir la teinte noire qui s'accorde avec l'ébène du manche, je ponce des chutes d'ébène avec un disque abrasif grain 120. Je récupère la fine poudre et la mélange à l'enduit Diatex. Les solvants extraient les pigments et une partie de la poudre reste aussi en suspension dans l'enduit pour le teinter comme le bois de départ. Je le passe au pinceau sur la toile de lin et je ponce entre chaque couche au 400 à sec. 3 couches pour obtenir cet aspect. Sur le premier étui, on devine les dents de la toile obtenues par coupe aux ciseaux à cranter. Sur le premier, je me suis amusé à faire une fantaisie en ajoutant une baguette de bambou (chutes de dalles de sol en bambou) avec une ligature en cuir.

    Voici l'autre face  et le n°2

    Claude.004.jpg

    Cor002.jpg

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