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bigfoot

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Posts posted by bigfoot

  1.  

    Les premiers éléments de l'enquête sur les cinq décès en Allemagne, dont plusieurs à l'arbalète, dessinent des profils de victimes fascinées par l'ésotérisme, l'imagerie et les armes médiévales, rapportent mardi plusieurs médias. L'homme de 53 ans retrouvé mort avec plusieurs flèches d'arbalètes dans le crâne et le corps, identifié comme Torsten W., tenait ainsi une boutique médiévale à Hachenburg en Rhénanie-Palatinat, "Milites Conductius", où étaient vendus des poignards et épées du Moyen-Age :

     

     

    https://www.msn.com/fr-be/actualite/faits-divers-monde/morts-à-larbalète-en-allemagne-les-victimes-étaient-fascinées-par-lesotérisme-et-les-armes-médiévales/ar-AABlee2?ocid=spartandhp

  2. Il y a 1 heure, MarcoP0l0 a dit :

    ....... obtenir une corde efficiente ainsi doit demander un sacré savoir faire

    oui et non,  à la base c'est juste une question de tour de main. on peut ne rien comprendre à la constitution et au fonctionnement d'un dispositif et le reproduire de manière efficiente, cela s'appelle suivre un mode opératoire ou encore selon la 7e compagnie l'art du "touche pas à ca p'tit con". on applique ce qu'on à appris sans rien remettre en question. Ca marche ca e fait pas avancer le schmilblick et si à un moment ou à un autre de la transmission il y a des données qui ne sont pas transmise de génération en génération on finit par appauvrir le truc....

    On peut également ne rien comprendre à un dispositif quelconque et l'utiliser à merveille : combien d'entre nous savent comment fonctionne un moteur à explosion ? et le pourquoi des différentes pièces etc .....

    Je crois que les 2 situations sont présentes dans tous les groupes humains (quel que soit leur centre d'intérêt (pétanque, pêche à la ligne, tir à l'arc etc. ....) et ces deux situations relèvent de ce qu'on appelle "la tradition".

    Une tradition technique réunit des savoirs et des compétences qui doivent tous deux être transmis avec idéalement (car c'est souvent oublié) la justification technique, et la capacité du questionnement.  Si on ne tansmet que le savoir et la compétence la tradition s'appauvrit 

    un savoir est en bagage théorique, une compétence est un savoir mis en action, contrairement à ce que l'on pense souvent il n'est pas de compétence sans un minimum de savoir. Autre distinction souvent oubliée ce n'est parce qu'on à la compétence et le tour de main pour une réalisation quelconque qu'on à le savoir et les compétences pour l'enseigner.

    il y a des artisans qui reproduisent une technique et la transmettent à des apprentis parfois sans bien connaître le comment et le pourquoi (c'est le coté reproductif immobiliste d'une tradition) et puis il y a les artisans qui eux reproduisent une technique se questionnent sur elle et par une réflexion bien menée font avancer la technique en apportant des améliorations bien réfléchies et étudiées. 

    C'est toute la démarche qu'à suivi Duhamel Dumonceau (ouvrage cité plus haut) quand il a été chargé par Colbert d'harmoniser les pratiques de corderie pour la marine à l'époque de Louis XIV. Entre les ports de la façade atlantique et ceux de la côte méditérannéenne il y avait des pratiques tellement  différentes qu'il était quasiment impossible de rééquiper en cordage un navire dans un autre port que celui ou il avait été construit. Il a donc testé lesdifférentes techniques des différentes corderie pour ne garder que les meilleures et harmoniser la production ....

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  3. Il y a 11 heures, Baou a dit :

    Parlez-vous de ce genre de commettage ? ?

    ture29.jpg

    si c'est de cela qu'il s'agit je ne vois pas l'intérêt de ce genre de fabrication pour une corde d'arc. On voit  clairement que le brin noir est commis (vrillé) en direction Z, sur le niveau inférieur (qui est commis est composé de 2 torons) commis en S. Vu l'opposition des sens de torsion il ne saurait y avoir égalité de tension entre le niveau inférieur (torons jaune et rouge) et le rajout supérieur (noir).

    outre l'inégalité d'ampleur et l'inversion de sens de torsion (qui se voit à l'oeil nu) entre les deux niveaus de torsion, le toron noir est manifestement plus fin et non inséré dans les deux autre torons. lors de la mise en tension le niveau qui sera le plus sollicité en tension fera le travail tandis que le niveau le moins sollicité (jaurai tendance à dire le noir) ne travaillera pas ou peu.

     

    Outre son intérêt ornemental pour une arc elfique genre "Seigneur des anneaux" Ce type de corde pourrait fonctionner à condition que les torons soient soient renforcés de manière à ce que chaque entité (le torons supérieur noir, ou les 2 torons inférieur jaune et rouge)puisse encaisser toute la force de l'arc (puisqu'ils ne travaillent pas de concert). Un tel procédé fournira une corde plus grosse et donc dans l'idéal moins efficiente ..... Ceci dit avec des fibres comme le fastflight on pourrait sans doute obtenir une corde de ce genre qui résiste mais techniquement aberrante .....

  4. Le 27/04/2019 à 00:35, Robin-des-pains a dit :

    Le bonsoir à tous,

    Voilà un petit moment que je me triture l'esprit au sujet du nombre de brin dans une corde suivant l'épaisseur du brin et du nombre de toron. La finalité étant de faire une corde résistante, en fibre naturelles ici du lin, pour l'arc et de diamètre acceptable pour les flèches.

    J'explique, (en essayant d'être clair...). En parcourant le forum et en discutant avec quelques personnes, je me suis rendu compte qu'il y avait au moins deux façons, dans la fabrication, de pouvoir augmenter la résistance d'une corde sans changer la méthode de calcule ni la matière de la fibre. En diminuant le diamètre du brin utilisé et en augmentant le nombre de torons.

    En gardant ces deux notions en tête, pour une corde torsadée à deux torons d'un arc de 40#,

    • Avec un brin A d'une rupture de 30# constitué de 7 fils, cela donne une corde de 6 brins soit 42 fils: 40x4=160, 160/30= 5.33 arrondie à 6,  6x7 fils= 42 , avec un diamètre d'environ  2.6mm
    • Avec un brin B d'une rupture de 6# constitué de 2 fils , cela donne une corde de 28 brins soit 56 fils: 40x4=160, 160/6= 26.66 arrondie à 28, 28x2 fils=56, avec un diamètre d'environ 3,2mm

    On remarque que pour le brin B qui est plus fin, j'obtiens une corde plus épaisse avec un nombre de fils plus élevé, mais de même résistance (d'après le calcul) qu'avec le brin A.  Or en reprenant les notions dites plus haut à savoir un brin fin et un nombre de torons élevés augmentent la résistance de la corde, je peux sans doute diminuer le diamètre de la corde tout en assurant une solidité suffisante.

    Ne sachant pas trop comment m'y prendre pour choisir le nombre de brins de cette fameuse corde. Je décide de mettre le même nombre de fils (et non de brins) que la corde fabriquée avec le brin A soit 42 mais avec le brin B. Ce qui donne une corde de 42 fils soit 21 brins (B): 42/2 fils= 21, avec un diamètre d'environ 2.5.   De plus pour m'assurer de sa solidité je lui fait trois torons.

    Ce que je peux en conclure, c'est que (pour l'instant) la corde et l'arc fonctionne toujours après une soixantaine de flèches. 

    Après j'ai des questions (pour ceux qui sont encore là:sweatingbullets:😞

    • Déjà que pensez vous du raisonnement? Juste , faux? 
    • S'il est juste, existe-il une formule mathématique qui permettrait "d'anticiper" cette hausse de résistance dû aux brins fins et au nombre de torons? 
    • Le fait de réduire le diamètre de la corde peut -il influencer (en mal) la durée de vie de l'arc?

    Question bonus, par curiosité et sans vouloir la remettre en question ou autres, d'où vient la formule habituelle: (x*4)/y où x est la puissance de l'arc et y le poids de rupture d'un brin?.

    P.S.: Simple réflexions personnelles, mais il est peut-être possible aussi que suivant le type d'arc( monoxyle, lamellé, fibre, recurve,  siyahs....) la résistance nécessaire pour une corde évolue. Non?

    Je reviens un peu tard sur le sujet, mais comme dit le proverbe mieux vaut tard que jamais !

    Pour commencer et bien se comprendre, je crois qu’il faut clarifier la notion de fil, de brin et de torons. Je te propose de prendre les définitions qui sont classiquement utilisées en corderie ou en marine  (et comme disait l’autre couillon en créant l’ordre de la jarretière « Honni soit qui mal y pense »:

    Un fil est un assemblage de fibres textiles assemblées par torsion. Il y a 2 types de fils : le fil simple et le fil retors

     Le fil simple est constitué de fibres assemblées par une seule torsion. Si tu relâches les 2 extrémités du fil la torsion de défait plus ou moins complètement. Ce type de fil n’a pas de tenue. La torsion du fil peut être en S ou en Z (selon le sens de torsion donné aux fibres (horlogique ou anti-horlogique).

    Le fil retors (je pense que les fils dont tu parles sont des retors) résulte de l’addition d’au moins 2 fils. Ces fils (qui ont tous la même torsion S ou Z) sont assemblés par torsion en Z ou S. ce genre de fil est « stable » car les deux niveaux de torsion (torsion des fibres pour former les fils, et torsion des fils pour former le retors)

    Ce que tu appelles « brin A et B » n’est pas clair. S’agit-il d’un assemblage de fils que tu réalises ou de ton fil de initial (déroulé de la bobine) (qui serait alors un retors de 7 fils simples) ?. Quand tu parles d’une corde avec 6 brins de 7 fils soit 42 fils. Tu annonces une résistance de 30 # pour 7 fils et comme tu as 6 brins j’en déduis une résistance de 180 # pour ta corde. Correct ?

    Si mon interprétation est correcte, le nombre de fils simple constituant ton fil retors de départ est indifférent (l’important étant la solidité du fil retors complet). Je pense qu’avec ton calcul tu te compliques la vie en passant par des étapes non nécessaires. Connaissant la force de ton arc et la résistance de ton fil il te suffit de diviser la résistance attendue de la corde (4 X la force de l’arc) par la résistance d’un fil. Tu obtiens ainsi directement le nombre de fils nécessaires pour ta corde.

    Si on compte par rapport à nombre de fils de ton retors (ce que tu appelles brin) de départ les fils constituant le retors/brin A ont une résistance d’un peu plus de 4 # chaque (30#pour 7 fils) tandis que ton retors/brin B n’offre qu’une solidité de 3#par fil il est donc logique que la corde faite avec le retors/brin B soit plus épaisse puisqu’elle contient plus de matières :

    6 retors/brins à 7 fils = 42 fils

    28 retors/brins à 2 fils = 56 fils

    ta corde avec le retors/brins à 7 fils me semble donc meilleure. Mais tout ceci n'est qu'une estimation théorique basée sur les données dont tu disposes. Quand tu réalises une corde torsadée et que tu assembles les différents fils par  retorsion (en 2 ou 3 torons) l'indice de torsion que tu assigne à la corde lors de la fabrication et qui sera variable selon l'artisan peut, si il est excessif être dommageable pour la corde. En général quand on assemble les fils par torsion comme dans une corde flemish (torsadèe uniquement sur ses extrémités) ou torsadée (sur toute sa longueur) les torsions successives sans excès font perdre environ 30% de la longueur des fils initiaux (càd que des longueurs de fils de 2 m te donneront une corde finie d'environ 1.40 m pour une corde torsadée sur toute sa longueur.

     

    dernière précision : quand je vante la corde à 3 torons je parle d'une expérience d'utilisation personnelle de plus de 15 ans expérience confortée par de nombreuses expérimentations, des lectures sur les techniques de corderie et des articles publiés à ce sujet. Je te conseille quand même d'être vigilant par rapport à certaines affirmations.  Un exemple avec l'affirmation de PhilB citée ci dessous :

    "PS : un artisan a commercialisé une corde sous l'appellation "3 torons", vu mon imprécision de vocabulaire je ne sais si le terme est juste puisque en fait deux des "torons" sont traités de la manière habituelle des Flamandes, le troisième étant fortement vrillé sur lui-même puis autour des deux autres brins, ........."

    je ne sais pas d'où viennent ces sources ou si il s'agit du poisson d'avril de "radio carquois" mais je peux te certifier que le mode de fabrication détaillé ci-dessus est complètement loufoque. Quelque soit le nombre de torons d'une corde il est indispensables qu'ils soient "commis" (c'est à dire assemblé) en une seule étape et que les 3 torons aient un indice de torsion (et donc de tension) identique. Si cet impératif technique n'et pas respecté, les parties les plus chargées de la corde fatiguent se rompent et entraînent la rupture de la corde .... 

    L'exemple de PhilB relève peut-être d'une expérience réelle mais qu'elle résulte du travail d'un artisant qui n'y connaît rien en corderie .... L'exemple étant non pertinent il faut donc le classer dans la catégorie fake-news.

     

    je t'invite don à être prudent dans tes recherches d'infos si tu le désires je dois avoir 2 ou 3 articles technique en pdf je peux te les envoyer par mail

  5.  
     
     
    Il y a 21 heures, Corbeau a dit :

    Au sujet des Belges, selon le ministère de la Défense des Armées :

    Selon la version reconnue, en 1870, lorsque la guerre franco-prussienne éclate, la France décide que la Légion étrangère doit y participer. Le roi des Belges, Léopold II, demande formellement que les légionnaires ressortissants de son pays ne participent pas à ce conflit en raison de la neutralité de la Belgique. Le gouvernement français accède à cette demande et les légionnaires en partance chantent à leurs malheureux camarades belges obligés de quitter les rangs ces paroles quelque peu désobligeantes.

    euh !!! moi je connaissais une autre explication :

    l'interdiction faite aux belges de s'engager dans la légion lorsque la France s'est engagée dans une guerre au mexique (1863) ... une des filles de Léopold 1er de Belgique (Charlotte) étant mariée avec le prétendant au trône du Mexique ......

     

  6. Le week-end des 11 et 12 mai 2019

    Le Préhistomuseum de Flémalle accueillera une nouvelle fois une manche du championnat d'Europe de tir à l’arc et au propulseur.

    Les compétitions auront lieu au cœur de la forêt de Ramioul sur le nouveau site du musée d'une superficie de 30 ha. Le parcours proposera plusieurs dizaines de cibles disséminées dans la nature pour mettre les compétiteurs aux prises avec des situations de tir assez inhabituelles…

    La centaine de participants attendus viennent principalement d'Europe occidentale. Amateurs de tir à l’arc et au propulseur, visiteurs du musée ou simples promeneurs, cette compétition constitue une bonne occasion de découvrir des épreuves inédites, avec du grand spectacle en perspective.

    Ces deux jours permettront aussi de rencontrer des amateurs issus de différents pays pour échanger et partager en toute convivialité une passion commune pour l’archerie, le tir au propulseur et l’archéologie.

    Le public pourra (le dimanche) assister aux compétitions mais aussi visiter le Préhistomuseum qui proposera ses activités habituelles.

     

    Le programme

    Samedi 11 mai 2019 : Tir à l'arc

    A partir de 11 h 30 : Accueil des compétiteurs au Préhistomuseum

    Payement inscription et repas + obtention du badge d’accès

    Repas de midi sur réservation - 10€ / personne

    Planche néolithique et une boisson (bière « La Préhistorique » ou autre au choix)

    Quelques cibles d’échauffement et des cibles ludiques seront à disposition des compétiteurs dans le Préhistomuseum dès 10 h 30. Pour des raisons de sécurité, vu la puissance des arcs et les flèches habituellement utilisées par les tireurs du championnat, il est demandé aux compétiteurs de ne pas tirer sur les cibles en 3 dimensions des parcours de chasse et des stands de tir du musée. Pour accéder à ces dispositifs, merci de vous informer auprès du point Info.

    A partir de 13 h 30 : Tir à l’arc préhistorique

    Le circuit de 30 cibles proposé cette année aura lieu dans un autre secteur du Préhistomuseum et sera différent du circuit 2017.

    Vu la nature tourmentée du terrain, il est recommandé de disposer de projectiles de réserve

    A partir de 19 h : Proclamation des résultats

    Repas du soir sur réservation (voir fiche d’inscription) - 15 € / personne

    Plat : Cochon de lait, crudités et pommes de terre au gros sel

    Dessert : Charrette à glaces

    Dimanche 12 mai: Tir au propulseur

    A partir de 9h : Accueil des compétiteurs au Préhistomuseum

    Payement inscription et repas + obtention du badge d’accès

    De 8h à 10h :Petit-déjeuner sur réservation (voir fiche d’inscription) - 7 € / personne

    Matoufet (omelette aux œufs, lard et oignons), assortiment de viennoiseries, boisson chaude au choix, jus de fruit au choix

    A partir de 9 h 30 : Tir au propulseur

    Sélection de 10 cibles dans des configurations plus ouvertes (parcours à effectuer 3 fois).

    A partir de 12h : Proclamation des résultats

     Repas sur réservation (voir fiche d’inscription) - 10 € / personne

    Salade liégeoise aux haricots verts et saucisse grillée

    A partir de 14h : Épreuve de tir de précision au propulseur (ISAC) 

  7. Chères amies, chers amis,
     
      
     
    Toute l’équipe du Préhistomuseum et les Chercheurs de la Wallonie seront heureux de vous accueillir les11 et 12 mai 2019 prochains à Ramioul lors de la 7e manche du championnat d’Europe de tir à l’arc et au propulseur préhistorique 2019.
     
      
     
    Programme et inscription en ligne via le lien suivant :https://www.prehisto.museum/championnat-deurope-de-tir-a-larc-propulseur-prehistorique/
     
    Afin de planifier au mieux l’organisation de cette manifestation, merci de vous inscrireavant le 3 mai 2019.
     
      
     
    En espérant vous compter parmi nous pour partager comme chaque année un moment de convivialité et de détente sportive, toute l’équipe organisatrice vous adresse ses salutations.
     
      
     
    Christian LEPERS & l’équipe du Préhistomuseum

  8. Le 30/04/2019 à 21:31, Robin-des-pains a dit :

    Merci à vous deux pour les précisions apportées!

    A quel niveau? Dans les différents terme qui désigne les composant d'une corde, comme brin et fil?

    je ne t'oublie pas mais pour le moment je suis un peu overbooké je reviens vers toi prochainement

  9.  
     
     
    Le 27/04/2019 à 00:35, Robin-des-pains a dit :

    ........

    Question bonus, par curiosité et sans vouloir la remettre en question ou autres, d'où vient la formule habituelle: (x*4)/y où x est la puissance de l'arc et y le poids de rupture d'un brin?.

    P.S.: Simple réflexions personnelles, mais il est peut-être possible aussi que suivant le type d'arc( monoxyle, lamellé, fibre, recurve,  siyahs....) la résistance nécessaire pour une corde évolue. Non?

    ta formule est classique et je crois communément admise par tous les archers et je crois qu'elle convient pour quasiment tous les types d'arc à l'exclusion des compound (et encore je ne saurai dire).

    en fait dans ton explication je crois que tu aurais intérêt à règler les questions de vocabulaire ca clarrifierai beaucoup de chose et te simplifierai certainement la vie

    pour faire simple comme tu pars de fils déja constitué il faut que tu associes un nombre de brins suffisant pour que la résistance de la corde soit au moins égale à 4 fois la puissance de l'arc. donc si tes brins résistent à une tension de 10 livres, pour un arc de 40 livres tu dois avoir une corde résistant à 4 * 40 livres = 160 livres 

    il te faut donc 16 brins résistants à 10 livres.

    Après il faut choisir le type de corde que tu désires, comme dit philB tu as 3 possibilités :

     

    la corde endless (qui est un échevau sans fin) ou les fils ne sont tenu ensemble que par le tranchefil au centre et les tranchefils des poupées. Dans notre cas tu réaliseras 8 boucle complètes pour totaliser 16 fils.

    la corde torsadée sur toute sa longueur, ca fonctionne c'est plus long à faire je ne sais pas si cel apporte des avantages en terme de solidité. Si tu décides de faire ta corde à partir de fibres naturelles brutes (pas de fils de fibres naturelles (je suppose que tu saisi la nuance)) tu ne pourras faire que ce type de corde

    la corde flemish qui n'est torsadée qu'au niveau des boucles. La partie centrale de la corde étant constituée des fils gardés parallèles en écheveau comme dans la corde endless.

    attention !!! je ne crois pas que PhilB l'ait précisé mais concernant la torsion de la corde, si le sens de torsion est indifférent pour la corde endless (mais toujours le même pour une corde donnée) pour la corde flemish et la corde torsadée la torsion doit toujours se faire dans le sens qui renforcera la torsion des boucles (sinon ta corde va se défaire !) et ce sens de torsion est souvent fonction de la latéralisation du fabricant (droitier ou gaucher).

    Remarque :

    ta corde (surtout pour les torsadée et les flemish) doit toujours avoir un nombre pair de brin de façon à avoir des torons constitués du même nombre de fils (donc la même grosseur). C'est en général le cas pour les endless aussi mais la justification mécanique est moins directe.

    PhilB à raison quand il dit qu'ul torsion excessive affaiblit la corde car elle stresse inutilement les fibres

    dans le cas des cordes endless et flemish les archers et fabricants font en général des cordes à 2 torons. Il est possible de faire des cordes à 3 torons (il faut alors un nombre de brins divisible par 3), ces cordes sont en général plus solides et plus fines car à % de torsion identiques, il y a plus de frictions entre les torons et donc une meilleure répartition des charges. Contrairement à ce que dit PhilB il n'y a pas autant de différences en terme de résistance mécanique entre une corde de marine et une corde d'arc, et il est bine connu dans le monde de la marine qu'une corde constituée de 2 torons de 6 fils (12 fils au total) est moins solide qu'une corde de 3 torons de 4 fils (12 brins au total). J'utilise des cordes (en lin) flemish à 3 torons depuis des années et elles durent au moins aussi longtemps que les flemish à 2 torons elles ont l'avantage d'être plus fines.

    Sur le schéma ci-dessous qui illustre une coupe de corde à 2 et à 3 torons tu peux aisément te rendre compte que dans la corde à 2 torons la zone de friction de chaque toron avec l'autre est limitée, tandis que dans la corde à 3 torons chaque torons étant en contact avec les 2 autres les zones de contact sont doublées il s'ensuit une meilleure répartition des efforts entre les torons et donc une corde plus solide (les tests qui avaient été fait sur des cordes de chanvre à l'époque de Louis XIV (le tas c'est moi) par Duhamel du Monceau montrait au'à quantité de matière égale une corde à 3 torons était presque 2 fois plus solide qu'une corde à 2 torons.

    même si les archers utilisent rarement cette technique, je crois que Ropebow commercialise des flemish à 3 torons et je connais des archers de parcours qui ne jurent que par elles ...

    sur le raccourci ci-dessous quelques indication complémentaires

     http://paleosite.free.fr/mesact/corde/CORDES3.htm

    schéma17.jpg

  10. Il y a 15 heures, bernard a dit :

    Va savoir...

    ce n'est pas parce qu'on n'a pas trouvé de mégot fossilisés

    qu'on ne fumait pas au temps jadis.

    de mémoire la cigarette a été inventée pendant la guerre de Crimée (19e) quand les soldats dépouvu de pipe on eu l'idée d'utiliser du papier à cartouche en y insérant du tabac .....

  11. il y a 28 minutes, tangent a dit :

    Voilà, d'un autre côté une recherche d'images sur les outils présentés sur l'image de ydf sont tour à tour évoqués comme outils de coordonner et ouvres boîte, étrange...

    en tout cas cela me semble court pour être un ouvre cordonnier …………...

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