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Ollivier

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Everything posted by Ollivier

  1. Ahhh la SmoothOn Grand Cru Classé 2007, une excellente année, ça c'est de la colle de garde !!! bravo, belle cave
  2. Non, la dégressivité démarre au début du fondu, donc, est "accompagnée" à mesure que la pente du fondu augmente - aucune zone vide. Par ailleurs , sans cette dégressivité, un fort cintrage (on est quasiment à 80° de pente en début de fondu) aboutit souvent à une rupture des fibres sur l'extrados, là où la zone d'étirement est la plus sollicitée et si ta lame est un peu épaisse - en réduisant l'épaisseur de ce côté j'élémine ce risque . Enfin je n'avais pas trop le choix: en l'occurence je ne travaille pas avec de la FDV donc ma lame de ventre est à la fois un peu épaisse ET en bois très dur (Ipé ou Massa) et c'est quasi impossible à cintrer sur un fondu sans "tricher" avec les épaisseurs. Avec un ventre en FVD la lame de "ventre" peut être plus fine et en bois plus coopératif...
  3. Magnifique billette, très prometteuse !!! bon courage avec tous ces noeuds, il promet d'être superbe !! Quel âge avait ton osage ? à vue de nez 25-30 ans non ? j'aimerais bien en planter / semer maintenant pour occuper mes vieux jours mais je n'ai pas trouvé de pépinière en proposant... une piste ? Pour ton Cytise, plutôt qu'une ligature as-tu essayé un overlay en tendon ? (voire en FDV si tu n'y es pas allergique) j'ai sauvé quelques arcs comme cela avec de la FDV posée en unidirectionnelle dans le sens des fibres (et non perpendiculairement comme avec une ligature) en "remplacement" des fibres brisées. On perd un peu le côté authentique de l'arc tout bois, mais entre 10cm de FDV et le risque d'un bel arc explosé j'ai vite fait mon choix... et ça tient. Et c'est quasi invisible.
  4. C'est largement plus que "pas mal" en effet, je n'ai aucun doute sur la qualité finale du résultat après collage ! Petite astuce pour le cintrage de la lame de ventre si tu n'arrives pas à tes fins, que j'applique pour mon cas mais que je soumets au passage aux "pros" pour avis: pour faciliter le cintrage au niveau de la forte pente des fondus je rend la lame dégressive (côté zone d'encollage) sur la zone de fondu (soit une douzaine de cm). En bout de lame je n'ai donc plus que 2mm d'épaisseur, ce qui rend le cintrage et l'ajustement à la courbe du fondu très facile avec un léger coup de décapeur. Apriori je n'ai pas vu d'impact négatif sur la solidité de la poignée (2 mois d'usage régulier, 3000 flèches environ)... mais je m'interroge sur la tenue à plus long terme ... un avis ? Sinon une question: comment as tu procédé pour tes fondus finalement ? jolie courbe bien régulière.
  5. La mienne, ouverte, il y a une éternité (au moins 5-6 ans), servie 2-3 fois puis refermée pour cause d'autres priorités, est encore tout à fait fonctionelle comme en témoignent les 2 derniers lamellé tout bois sortis cet été. Les dates de péremption sont là (pas que, mais un peu quand même) pour faire marcher le commerce... et avec la SO c'est comme pour les yahourts, on peut tirer (un peu) sur l'élastique sans trop de souci.
  6. ici une idée du montage de la table et fausse semelle pour tirer des laminations (dégressives ou pas) avec juste une défonceuse équipée d'une fraise à surfacer. http://www.metabricoleur.com/t122p15-defonceuse-polyvalente Même principe pour les laminations de nos arcs.
  7. Bienvenue, J'ai eu le même parcours à peu de chose près :-) Mon avis qui n'est que le mien... commencer par un / des lamellés-collés me semble être un challenge un peu compliqué. Indépendamment des talents de bricoleurs/ébénistes que tu as certainement par ailleurs vu ton équipement, faire plier un arc avec la "bonne" courbe et à la bonne puissance à la bonne allonge demande un peu de pratique que je te conseillerais d'acquérir en démarrant avec des "selfbows" basiques que tu peux rater / casser sans trop de regrets (enfin, ça fait toujours mal de rater un arc, mais le temps perdu avec un selfbow est quand même largement inférieur au temps perdu sur un lamellé collé raté) - or les premiers arcs sont rarement les meilleurs, voire rarement réussis. Par ailleurs si c'est pour tirer en billebaude ou dans le jardin avec les enfants, du moment que ça tire des flèches les enfants s'en foutent un peu de savoir s'il y a de la FDV ou pas... (enfin, les miens... ). Pour ce qui est de ta question sur le délignage et l'obtention des lames: la scie à ruban est effectivement très pratique mais pas indispensable, compte tenu de ton équipement tu peux y arriver. Plusieurs options que j'ai testé avec succès: - tu peux sortir assez facilement des lames de 4mm à la scie circulaire à partir d'une lame de parquet coupée dans la tranche. Il te faut juste fabriquer le gabarit de sciage qui va bien pour pouvoir scier dans l'épaisseur... un peu compliqué à décrire par écrit mais je peux m'y coller si ça t'intéresse, l'idée étant 1/ d'abord de tirer une première latte de 4cm de large et 2/ de la bloquer ensuite, tranche vers le haut, dans une table / gabarit spécialement fabriqué pour ça (avec butée au fond pour empêcher la latte d'être projetée vers l'avant) qui te permet de la scier dans l'épaisseur. Tu la finis ensuite à la ponceuse à bande montée à l'envers en stationnaire, ou à la défonceuse (cf ci-dessous). Avec un guide positionné avec précision pour ta scie circulaire tu peux aussi faire des lames dégressives. - sinon (plus long): à la défonceuse avec une fraise à surfacer. Là encore il te faut d'abord fabriquer un gabarit: d'une part une "table" (20cm x 90 cm) sur laquelle coller ta latte au double-face, avec sur les côtés des rails de guidage correspondant à la dégressivité / pente voulue - et d'autre part une fausse semelle qui viendra se fixer sur la défonceuse, et qui viendra en appui sur les rails de ta table ci dessus, pendant que la fraise affleurera la surface de la latte à usiner au dessous, pour la réduire en épaisseur. Il faut procéder en plusieur passes et y aller progressivement en profondeur, c'est long et génère beaucoup de poussières / copeaux, et bien veiller à ce que ta fausse semelle soit suffisamment large pour couvrir (sans basculer) toute la largeur de ta table. Il y a des tutos je crois ici ou ailleurs présentant le dispositif... l'idée n'est pas de moi. Très efficace pour sortir des lames dégressives fines. Efffectivement la scie à ruban est quand même le plus simple, ça permet de sortir une latte grossière de 4-5mm d'épaisseur, je finis généralement comme ci dessus à la défonceuse mais ça se limite à un travail de finition. Faire tout le dégrossissage à la défonceuse est possible mais si tu attaques trop épais / trop vite la latte a tendance à se décoller , donc gaffe... Sur ta question des épaisseurs: oui, coller l'extrémité la plus fine en bout de branche et la plus épaisse aux fondus.
  8. ... ce qui permet de faire des arcs plus courts (intéressant pour la chasse ...) Inconvénient: un arc plus court barre plus vite en théorie. Solution: mettre des recurves comme ici pour maintenir un angle branche/corde pas trop aigu à pleine allonge. Double difficulté donc pour le facteur: les recurves d'une part, et le travail du bois au centre d'autre part, qui est le "pire" endroit pour enlever du bois et perdre de la puissance sans même y penser... Belle maîtrise de Corbeau d'un design plus compliqué qu'il n'y paraît à fabriquer Une question pour Corbeau: les recurves sont statiques ou pas ?
  9. Exact Au passage, le premier proto est bien parti finalement pour suivre le même chemin. La branche du bas a pris 8mm de tiller sur celle du haut suite à tir estival intensif (Et certainement rodage insuffisant en fabrication... voire erreur de centrage de la fenêtre de tir finale vs point de traction à l'atelier ... grrmmpff )
  10. Merci Je vois qu'il y en a qui sont en pleine forme Toujours en rodage, petite billebaude à la blunt ce matin avec mes 2 boys de 9 et 11 ans et leurs petits snakes en robinier pour l'ouverture de la chasse aux rouleaux de paille, on s'est bien amusés !! Pedro: hélas pas de longeur de chêne vert, juste de jolies bûches fendues en 50
  11. Hello Après quelques déboires initiaux relatés ici http://www.webarcherie.com/index.php?/topic/38707-cuisson-ipé/ j'ai achevé les travaux de ravalement de la façade du petit dernier. Finalement, d'un arc "raté" (je m'entend - 40# au lieu des 52# recherchés, à part ça il était plutôt réussi) j'ai tiré un truc inattendu et qui me plait fort... Dos: Bambou Lame centrale: ipé Lame de force: if (dont un côté mix duramen / aubier) Ventre: massaranduba Poignée: chêne vert Breton, en hommage à un vénérable ancêtre ayant rendu l'âme de manière inexpliquée cet hiver... pourvu qu'il n'y ait pas de maladie sur l'espèce... je n'avais jamais travaillé cette essence, énorme coup de foudre, veinage zébré très marqué très intéressant visuellement. Résultat en photos ci dessous, 52# @ 27" . Finition gomme laque et "Impénétrable" . Au tir, très bonne patate, très bonne sortie de flèche, côté vitesse difficile de juger faute de chrono et de point de comparaison... bonne souplesse à l'armement malgré sa puissance inhabituelle pour moi (plutôt habitué à 45# max) D'ores et déjà un grand merci aux contributeurs ( Maître Corbeau en particulier) du post ci dessus pour leurs conseils avisés.
  12. Oui 7% c'est probablement un peu bas pour une moyenne générale, et c'est à pondérer selon les essences ... D'après quelques lectures l'Hickory par exemple serait au top de sa forme à 6%, à 10% il prendrait un suivi de corde significatif (je n'ai jamais pratiqué cette essence toutefois - d'où le conditionnel). Je soupçonne fortement le Robinier d'être de la même trempe compte tenu de sa bonne réaction à la cuisson au décapeur. Par ailleurs l'humidité n'a pas le même effet en tension qu'en compression, donc là encore selon la nature du bois cela aura un effet différent selon que le bois est plutôt performant en tension ou en compression. A titre personnel n'ayant pas de testeur d'humidité, je fonctionne de manière empirique, si le bois ne perd plus de poids 2-3 jours d'affilée dans ma hot box je peux y aller - ce qui peut prendre une bonne semaine... Je n'ai jamais eu de casse, mais aucune idée non plus du taux d'humidité réel du bois.
  13. Il y a un bon article sur ce sujet dans un des TBB il me semble... de mémoire (à moins que cela soient des réminiscences d'anciennes discussions sur PA...) le bon indice d'hygrométrie du bois pour travailler un arc est autour de 7-8%. Au dessous ça pète, au dessus ça prend du suivi de corde. Même en Dordogne, l'hygrométrie ambiante est suffisamment importante pour être "excessive" pour avoir les 7-8% théoriques idéaux. Mes constats sur la base d'une ébauche stockée plusieurs semaines en intérieur raisonnablement chauffé (19-20°) et bien aéré (VMC) : et bien dès le 1er jour l'arc perd plus de 20 grammes dans ma "hot box" (bête boite faite avec 4 plinthes et une ampoule de 80 wats, environ 40° à l'intérieur, gaffe quand même au risque d'incendie... c'est allumé en permanence... ) et il faut ensuite plusieurs jours à ce rythme (dégressif bien sûr) pour stabiliser. Je ne travaille l'arc qu'une fois stabilisé. Et dès que tu laisses l'arc plus d'une journée en dehors de la boite, il reprend du poids doucement. Attention quand même avec cette méthode à travailler très progressivement et bien faire "travailler" l'ébauche au fur et à mesure des coups de lime - ne pas chercher la pleine allonge trop vite sinon c'est sanction immédiate (paf)
  14. Hello magnifique réultat ! petite question: c'est un "tout bois" ? ou bien il y a de la fibre ? question au regard du reflex trèèèèèès significatif de l'arc déband... ! impressionnant, bravo !
  15. D'accord sur le 1er point, pas sur le second Un de mes auteurs favoris de Science Fiction a dit un jour "The only way of discovering the limits of the possible is to venture a little way past them into the impossible" (Arthur C;Clarke) Faut juste y aller avec précaution et profiter du voyage - au pire on apprend des trucs :-) En tout cas ton arc me fait réfléchir au sureau, jusqu'ici je le broyait en BRF pour mon potager... (pas taper... ) je crois que je vais préserver quelques rejets à la prochaine taille (quel chiendent quand même... surtout au pied de mon compost ...) Pour ton suivi de corde: est-ce que tu sèches bien ton bois ? ("hot box" - boite avec une/des ampoule(s)...) - perso je le fais toujours, et je stocke ma billette en permanence dans la boite chauffée tant que je travaille dessus, et je n'amène JAMAIS mon ébauche à sa puissance maxi tant qu'il perd du poids (pesée tous les matins sur la balance de cuisine...) - l'hygrométrie du bois est la cause N°1 du suivi de corde (après bien sûr l'erreur de façonnage - exclue ici, très belles courbes). Moi j'aime bien faire plier les branches rapidement après les fondus ... c'est un design à part entière - ça permet de garder les extrémités moins travaillantes, et d'avoir un arc plus souple et qui ne barre pas à pleine allonge (angle branche/corde moins ouvert). Le danger toutefois est double: effectivement est une perte rapide de puissance au moindre coup de lime en trop... et un suivi de corde d'autant plus important s'il est proche de la poignée...
  16. Non effectivement en conservant 100% de l'ipé au droit de l'encoche on sera à 12mm. Merci infiniment pour la précision de ta réponse - résultat après les premières flèches Sympa aussi la branche en photo - je n'avais pas pensé à réduire le massa latéralement pour laisser un contour noir d'ipé... finalement un ratage initial pourrait donner un truc sympa
  17. Oui on est bien d'accord... mais je n'avais pas prévu non plus de faire un trilame, et je dois aussi avouer qu'à un moment je m'étais dit que je ferai sauter l'ipé sous l'if, et puis ça m'est sorti de la tête... Pour l'effet visuel "if/ipé/massa", dois-je comprendre ton propos dans le sens où non seulement tu biseaute le massa mais aussi l'ipé ? Dans mon idée je ne faisais sauter que les 2mm de massa et je laisse l'ipé jusqu'au bout. Probablement possible de faire sauter 5cm d'ipe, puis 10-15cm de Massa... Mais si je fais sauter aussi l'ipé je serai à 5mm de bambou + 5mm d'if à la poupée. Soit quasiment une section carrée 10x10 jamais fait aussi fin , j'aurais peur de l'explosion à la moindre décoche à vide... non ? ça ne m'est jamais arrivé mais personne n'est à l'abri...
  18. Hello Merci pour les infos et lien ci dessus - mon projet de sauvetage avance bien et j'ai une nouvelle interrogation. J'ai effectivement, comme évoqué plus haut, fortement réduit l'épaisseur de la lame d'ipé et plaqué par dessus une lame de Massaranduba. Résultat très probant,, il a gardé un bon reflex au démoulage, et actuellement il titre 55# à 24" d'allonge avec la corde d'équilibrage. La fin est proche, je commence les finitions pour être certain de ne pas trop perdre ensuite quand je terminerai de l'amener à la puissance désirée. Réalisation de la corde en FF ce soir et finitions j'espère d'ici mercredi... Ma question aux experts des extrémités fines (10mm): Quelle épaisseur mini pour avoir une extrémité non-travaillante à cette largeur de 10 mm ? actuellement mes branches font un bon 11mm de large aux poupées et ont ensuite progressivité modérée sur 25-30cm (que je vise garder "statique"), puis plus franche ensuite vers le corps travaillant de la branche. Mais sur cette zone: j'ai toujours la lame de force en if initialement insérée sur le projet de départ. Du coup avec l'ajout de la lame de Massa,, je me retrouve avec un "quadrilame" en bout de branche, et une épaisseur conséquente (14mm: 2+2+5+5 dans l'ordre Massa Ipe If Bambou) Je m'interroge sur le fait de faire sauter la lame de massa sur 15-20cm... vu que cette partie est statique (théoriquement) je ne pense pas qu'il y ait de risque... mais bon, quelqu'un a-t-il tenté ? dans le post ci dessus Pierre a procédé de la sorte, mais beaucoup plus près des poupées. D'où ma question sur l'épaisseur mini d'une branche de 10-11mm de large pour qu'elle reste statique à 52# et pleine allonge (27") Merci !! Photo de la branche en l'état
  19. J'ai peut-être trop chauffé aussi sans le savoir. Avec le robinier, je recherche une transition du jaune citron "habituel" vers une teinte "noisette" un peu foncée. Avec l'ipé c'est du pif total, vu la teinte naturelle du bois, la différence entre "saignant", "à point", "bien cuit" et "charbon" est assez subtile ... C'est aussi possible que le bois étant très gras, la chaleur modifie significativement ce composant (liant ?) - et donc les propriétés mécaniques de l'ensemble (tout comme certaines colles se déstructurent à la chaleur...). Enfin ça n'est qu'une hypothèse - ça va me donner un pretexte pour expérimenter le trilame Bamboo-backed-If-Ipe-massaranduba-poignée-en-chêne-vert et une contreforme un peu plus reflex... Modèle unique bientôt chez Sothesby's Affaire à suivre
  20. Hello retour d'expérience... Suite à un premier proto ici: http://www.webarcherie.com/index.php?/topic/38604-nouveau-deflexreflex-bambou-if-ipé/ ... pour lequel j'avais raté quelque menues bricoles, dont la puissance cible de 50#..., je me suis lancé dans la V2 en en profitant pour faire quelques essais qui me trottaient dans la tête - dont la cuisson du ventre en ipé, technique que j'applique avec grand succès sur du Robinier (décapeur thermique). Alors, autant vous faire gagner du temps tout de suite si l'idée vous en prenait également - fiasco total. L'ipé semble perdre toute sa nervosité et par dessus le marché prend du suivi de corde. Je ne crois pas que d'autres facteurs aient pu conduire à ce résultat: - le design de l'arc est le même (voire un peu plus de reflex sur le moule...) - les cotes identiques - l'ipe est issu de la même latte - le bambou est issu du même tube (latte adjacente), et a peu ou prou été aplani aux mêmes épaisseurs Bref la seule innovation apportée a été de cuire l'ipé sur le moule avant collage, dans l'espoir à la fois de le durcir ET de le préformer pour qu'il perde moins de son reflex au démoulage. L'arc n'est pas complètement fini, je suis néanmoins à pleine allonge avc la corde définitive et il peine à atteindre 45# avec une épaisseur d'ipé supérieure au précédent. Une fois les finitions faites je ne pense pas être beaucoup au dessus de 40# et par dessus le marché il a déjà pris 2" de suivi de corde. Bref, echec. La V3 est en préparation je ne vais pas me laisser abattre pour si peu (PS si quelqu'un a une idée pour ratrapper le coup je suis preneur... je pensais faire sauter la poignée, réduire la lame d'ipe à 2mm à la ponçeuse à bande, puis contre-coller une lame "neuve" de 3mm - bref en faire un tri-lames... pour autant qu'une lame centrale en Ipe présente un quelconque intérêt... c'est lourd... ceci dit j'ai 35cm d'if en bout de branche, les lames d'ipe seraient de 1mm+1mm... )
  21. OK merci pour l'aubier de robinier, je ne crois pas. C'est vraiment très tendre et avec des propriétés mécaniques très moyennes. Si le duramen est imputrescible, l'aubier est beaucoup plus sensible aux champignons surtout si stocké avec l'écorce et ça prend les vers par dessus le marché. En tout cas sur le mien (coupé / stocké en conditions médiocres depuis au moins 10 ans) il est absolument inutilisable, à la plane c'est limite friable alors que le duramen est absolument nickel. Je crois que je vais sacrifier une lame d'if en rab pour un petit test de rupture ... à suivre, les vacances approchent et j'aime pas aller à la plage
  22. Merci Corbeau pour le partage Ce post me donne des idées... J'ai également un petit stock d'if de second choix dans lequel je peux certainement tirer des lames de ventres pour un lamellé tout-bois - Du coup si le Bambou est exclu en dos je me lancerais bien dans un essai avec du Robinier en alternative (ça tombe bien j'en ai...). Question: comment procéder pour la lame de dos ? pour sa face externe: je pense procéder traditionnellement à la plane avec suivi d'un beau cerne bien épais. Mais pour sa face interne ??? Scie à ruban + ponceuse à bande et basta ? avantage: belle surface d'encollage parfaitement droite / plane. Inconvénient: variations d'épaisseur si le cerne choisi n'est pas parfaitement rectiligne... Ou Alternative: découpe parallèle à la face externe (du coup la rectitude laissera à désirer) puis "forcer" le contact dos-ventre avec les serres-joints au collage ??? je ne veux mettre ni backing ni renfort ni fibre. Mais je suppute que l'esthétique robinier-if doit valoir l'effort...
  23. SAlut Link je reviens sur le Forum après de longues années d'absences faute de temps, je vois que mes expérimentations sur le Robinier sont toujours utiles, ça fait plaisir Bel arc en tout cas !! Pour préciser la technique de "caramélisation" à laquelle tu fais référence en début de post, j'évite les plis de compression de 2 manières: - choix du bois. Mon robinier provient d'un tronc de 40 cm à la base de mémoire, et débité en billettes. Rien à voir avec un petit jeunot de 10cm, qui va te contrainde à 1/ avoir un dos rond et 2/ violer pas mal de cernes sur le ventre (et donc avoir pas mal de bois de printemps). Avec un gros tronc tu vas avoir 1/ un dos plat (meilleure répartition des forces entre la ligne de centre de la branche et les bords) et 2/ plus de liberté pour choisir une zone avec les plus gros cernes possibles en bois d'été. L'objectif étant d'avoir 2 cernes uniquement sur la branche: 1 pour le dos (5-6mm) et 1 sur le ventre (5-6 mm aussi) et du coup aucun cerne de bois de printemps sur le ventre, juste un seul au coeur. Avec cela, et sans caramélisation, je n'ai pas de plis de compression MAIS j'ai un peu de suivi de corde. - Concernant la caramélisation en tant que telle, je la démarre tôt dans le process ET je répète l'opération. Je démarre dès que je peux encorder l'arc (brunissage assez fort à ce stade, vu que de toute façon tout partira sous la lime). Ensuite je recommence dès que je retrouve du bois de teinte naturelle. Et enfin je passe une "couche" très légère de "finition" une fois que les dernières finitions sont faites, juste avant le vernis, ce qui a aussi pour effet d'être certain d'avoir viré toute l'humidité résiduelle du bois (le robiner le supporte très bien, je pense même que le durcissement par la chaleur / dessication est ce qui évite les plis de compression). Couleur finale à rechercher: Miel blond (surtout pas de brulé à cette dernière étape, il faut vraiment y aller mollo avec le décapeur et le bouger en permanence pour éviter les "points chauds"). Enfin 3 derniers points en vrac: pour tout le temps où je ne travaille pas sur l'arc il est stocké soit sur un radiateur soit dans une "hot box" (boite bricolée avec des plinthes et une ampoule en bas). Et côté design je n'hésite pas à le faire un peu large (5 cm aux fondus et peu de dégressivité jusqu'à -25 cm avant la poupée, puis dégressivité plus forte ensuite). Enfin avoir une section la branche trapézoidale est redoutable aussi (dos un peu plus étroit que le ventre, le robinier étant un peu meilleur en tension qu'en compression tu rééquilibres le stress de cette façon) Résultat: peu voire pas de plis de compression ni suivi de corde chez moi malgré des arcs courts et avec du reflex induit (1m60 @ 27" d'allonge, 2cm de reflex)
  24. ça cisaille fort à cet endroit... collage aux petits oignons impératif. Araldite bleue: les 2 poupées de mon dernier bambou/ipé viennent de sauter ce week-end. Dans les 2 cas l'araldite n'a pas adhéré à la corne (petit oubli du dégraissage à l'acétone...) Je viens de recommencer avec de l'EA40 (et j'ai bien dégraissé cette fois). Pour l'instant ça tient après une petite 50aine de flèches, mais de manière générale j'ai remarqué que l'Araldite c'est plus ce que c'était, et la Sader j'en parle même pas. Aucune même la bleue n'atteint pas la dureté de l'Araldite du bon vieux temps (Ahh Webarcherie sur le Minitel...)...
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