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Ollivier

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Everything posted by Ollivier

  1. Non rien à voir, je n'ai pas de souci particulier avec ATO et je n'ai pas les photos de Virgil non plus. Par contre dans le même post j'ai bien les photos de Pat21 et d'autres. Donc a priori plutôt un souci d'hébergement des photos originales... ou supprimées... Dommage .
  2. Waaahhhh !!! j'avais complètement raté ce sujet sur ATO pour des raisons qui m'échappent .... merci pour la 2ème mine d'or (après WA bien sûr ;-) ) Je vais avoir de la lecture pour le week-end ! pour ma part j'ai autant de plaisir à faire joujou avec mes outils qu'à sortir un arc de l'atelie... alors les 2 en même temps c'est le grand pied.
  3. Au passage, on dirait qu'il utilise un gabarit et une bague à copier avec son cylindre ponceur pour ajuster ses poignées... mais pas 100% certain... un avis ? Très bonne video, le travail de l'ébéniste est bien filmé, ça m'a fait réfléchir à ma façon de travailler. J'aime bien son approche très pragmatique de son art - simple et efficace - et avec les bons outils ça a l'air de sortir tout seul de l'atelier (enfin, beaucoup plus vite que du mien en tout cas ). Et ça m'a donné envie de magrets tout ça...
  4. On disgresse un peu, mais j'ai tenté une fois un lamellé Robinier (Black Locust pour notre ami ) en dos (magnifique cerne de bois d'été de 6mm d'épaisseur,) avec du massaranduba en ventre (comparable à l'ipé, en un peu moins nerveux). Résultat: explosion. Le dos n'a pas résisté, et pourtant pour faire péter du robinier en tension il faut y aller très fort. Ceci dit comme démontré sur mon post plus haut, le robinier (de qualité) est probablement un de nos meilleurs bois d'arcs Européen pour peu qu'on tienne compte de ses spécificités. Il faut: - un dos un peu moins large que le ventre (il est un poil plus faible en compression qu'en tension) - absolument choisir des billettes si possibles dans des GROS troncs avec de cernes de bois d'été le plus epais possible. Le bois de printemps est poreux et n'a aucune résistance mécanique (c'est d'ailleurs pour ça que le robinier se fend aussi bien et que suivre un cerne à la plane est aussi facile). Donc éviter absolument les billettes avec de nombreux cernes. Pour un lamellé (j'ai ça en tête aussi, ayant la chance d'avoir pas mal de robinier en stock) il faut choisir une lame de ventre compatible - éviter les bois tropicaux, mais trouver une essence plus résistante en compression que le robinier qui plisse assez facilement. De l'if ? Genre Robinier - Robinier- If ou Robinier - Frêne - if. Robinier-robinier-robinier marchera très bien aussi sous réserve de section trapézoidale des branches comme evoqué plus haut.
  5. Salut Cousin du Quebec Pour le lamellé tout bois il faut à la fois maximiser la longueur travaillante des branches comme l'indique Corbeau, et minimiser les contraintes sur les branches, bien sûr pour éviter la casse mais aussi réduire le suivi de corde. Cela passe notamment par quelques principes: - un travail des branches le plus rapidement possible après la poignée - et donc, en corolaire, des fondus le plus courts possibles (et donc effectivement un peu abrupts...). - des branches plus larges (meilleure répartition des contraintes tension/compression) Pour te donner une idée des dimenisions et de la mise en application de ces principes, j'ai commis il y a quelques années un selfbow (non lamellé) très court (63") avec une petite allonge à 25-26" qui tourne autour de 45#. Si un arc court à cette allonge est possible en "self monoxyle", il n'y a aucune raison de ne pas y arriver en lamellé. Je pense qu'avec 2" de plus ce design aurait pu encaisser 50# avec le bois qui va bien (et je n'ai aucune expérience sur l'erable à sucre... désolé). Pour 55" je suis un peu plus sceptique... dans le cas présent la poignée fait 10cm et les fondus 5 à 6cm, et les branches sont larges, trapézoidales sur leur partie travaillante (environ 6cm de large aux fondus et 4cm avant la partie "rigide" en haut de branche - les 25 derniers cm ne travaillent pas. Même si je l'ai appelé "holmegaard" au départ, le design en lui même ne correspond à rien de précis, à part l'application de divers principes contribuant à la performance d'un arc empruntés à divers designs (dont les extrémités epaisses et non-travaillantes du Holmegaard...) et appliqués ici). Visible ici : Il y a 2 inconvénients avec de ce type de design, propres aux arc courts : - beaucoup plus sensible aux erreurs de décoche. J'avoue que si je suis plutôt fier de cet arc côté "techinque", je ne tire plus avec, faute de bons résultats en cible, j'ai de bien meilleurs groupés avec des arcs plus longs et plus tolérants. - tendance à barrer en fin d'allonge (ce qui n'est pas le cas ci dessus grâce aux extrémités reflex et non-travaillantes) Bon courrage et tiens nou sau courant
  6. Je parlais de sa courbe Force/Draw La poignée travaillante permet certainement d'encaisser les fortes contraintes du reflex-recurve... ainsi que la taille plutôt significative de l'arc également. Belle réussite encore un fois !
  7. Très Joli +10 cm de reflex débandé, bravo !! j'ai hâte d'admirer les courbes F/D de la demoiselle (si tu la postes ) (signé: un bricolofacteur insatisfait des courbes désespérément plates de ses deflex/reflex)
  8. ... ou en épaississant de l'autre côté... ? Ah non c'est pas possible ? Pfff Mais que fait la police, à quand la râpe reversible ??!!! Merci du tuyeau, je tente ça de suite. Beurk .... de la FDV sur mon lamellé tout-bois...
  9. Ton bois était peut-être déjà bien sec... Je te rassure la théorie et la logique sont tout à fait en ligne avec la réalité :-) En tout cas moi je l'ai constaté sans aucune ambiguité sur de nombreuses ébauches: Jusqu'à 10 grammes de perte de poids par 24h (au début) jusqu'à stabilisation complète en une belle courbe décroissante, en utilisant une "hot box". Hot Box = bête boite en agglo avec des ampoules à filament de 60W. Et un lien direct sur la nervosité de l'arc et le suivi de corde, entre séchage juste à l'intérieur de la maison vs "hot-box". PS "Maison" à l'époque = "Bretagne" = humidité relative plutôt importante et bois naturellement bien "chargé" en dehors de tout séchage.
  10. Merci Corbeau effectivement je confirme ça va très vite maintenant, je n'ai pas pu me retenir d'encorder ce matin avant d'aller au taf et faire tourner le tank pour être bien sûr d'arriver en retard, mais j'ai un autre souci qui vient se greffer , vu la largeur très fine en bout de branche ça commence à prendre du latéral en tête sur une branche. (mon reflex est quasiment un recurve - très jolies courbes (poupées 6 cm en avant)- mais design probablement plus adapté à la FDV...) ça s'appelle pousser un design dans ses retranchements ... Je vais devoir me résoudre à mettre un renfort en FDV sur la zone de reflexcurve ... Re- Bon, le but c'est d'apprendre un peu tous les jours, hein ?!!
  11. Hello les facteurs J'ai un petit projet en cours qui pourrait bien partir en sucette pour cause de largeur insuffisante (?) de mes lames après dégrossissage associée à une épaisseur trop forte en dos et lame centrale . C'est le fun de la R&D mais sur 3 arcs collés en série ça énerve. Voilà le topo: Le bébé: Deflex-reflex Bambou-Robinier-Massaranduba , un autre Bambou-Robinier-Ipé, et un dernier Bambou-if-ipé. Objectif: 50# @ 27" pour les 3, même design. Largeur aux fondus: 28mm . Initialement parti sur un objectif à 32mm, j'ai quasiment perdu 5mm pour diverses raisons aussi stupides qu'impossibles à contourner. Je suis à 28mm qui vont se terminer à 26-27 après finitions si ça continue. ça ne serait pas trop méchant si: - mon dos en Bambou n'était aussi un peu épais (6 mm) - ma lame centrale aussi, dégressive, mais 5mm aux fondus - donc déjà 11mm d'épaisseur... ... et le reste en massa (3mm), ce qui me conduit à craindre que si je reste à 28mm de large et continue à équilibrer sur l'épaisseur, il ne me reste que très peu de Massa en lame de ventre en fin de process (voir pas) - et je suis à peine à 1/3 de l'allonge max avec une fausse corde, pas encore mis l'arc au band. D'où ma question : Quelle est la meilleure méthode pour continuer à faire l'équilibrage en ne touchant plus au Massa ? - ponçage latéral, section rectangulaire ? dans ce cas, je peux descendre à combien ? - ponçage latéral, section trapézoidale - dos fin / ventre large ? - ponçage latéral, section trapézoidale - dos large / ventre fin ? Intuitivement vu l'épaisseur du bambou j'opterais bien pour la 2. J'aimerais garder une certaine largeur pour des raisons à la fois esthétiques et de meilleure resistance au suivi de corde (plus c'est épais plus le suivi est fort, non ?) - donc je privilégierai plutôt une section trapézo que rectanglulaire... Question subsidiaire: quelle largeur minimum aux fondus ? je trouve déjà 28mm bien peu large... merci :-) Aplouch
  12. C'est beaucoup plus que ça. C'est une écoute complète de ses sensations visuelles, tactiles, d'équilibre du corps, etc qui aboutit à une projection "mentale" dans la cible et l'adoption instinctive du bon geste qui va faire que la flèche arrive où tu regardes. Cela inclut les "basiques" de la position de la main d'arc, la sensation de ta main sur la poignée qui appuie aux bons endroits, des jambes, de l'arc, de la tête et de ton regard qu is'aligne sur la trajectoire de la flèche, de la décoche, etc qui vont tout autant (voire encore plus) influer sur le tir qu'avec un tir "classique" et passer progressivement de gestes "techniques" conscients vers des gestes automatiques. Sur un "bon" tir tu sais d'avance que ta flèche va aller dedans, ça devient juste un prolongement de toi-même, comme si elle était sur un rail entre ton oeil et la cible. Exemple ci dessous une de mes volées d'hier soir: la cible est une balle de ping pong à 18m, l'arc un selfbow maison, les 3 flèches juste à gauche de la balle sont dans une piède de 2€, celles en dessous à moins de 5cm. Les 2 ratés à droite et gauche sont des erreurs de tir basiques de chez basique: coup de poignet à la décoche - et je précise: l'arc est trop puissant pour moi (52 livres) et du coup je subis un peu mon arc et tire en légère sous-allonge et snap-shooting "bâclé".
  13. Le terme "instinctif" est à la fois vrai et faux. Faux parce qu'il laisse penser qu'il y a de l'inné (= sans apprentissage) dans le résultat. L'inné est bien là: mais uniquement dans notre capacité ou potentiel physiologique (capacité d'adaptation du cerveau) à synchroniser le geste avec ce que voit l'oeil (la cible). MAIS le tir en lui même est le résultat d'un apprentissage - et ne devient "instinctif" qu'après cet apprentissage: quand le geste passe progressivement de conscient à inconscient (je préfère d'ailleurs le terme "inconscient" à celui "d'instinctif"). Le meilleur exemple que j'utilise pour l'expliquer autour de moi est le tir à la pétanque - tout le monde s'accorde à penser que: - on vise, mais on n'est pas conscient de viser - forcément, il n'y a pas de viseur, mais pourtant on tape où on veut. - à la pétanque, il y a bien cette focalisation absolue de l'oeil sur la cible associée à un geste inconscient du bras et ouverture de la main - très proche de ce qu'on cherche à atteindre au tir à l'arc "instinctif" - Tous les pratiquants de la partie de pétanque du dimanche savent que leurs premiers tirs étaient foireux, et qu'avec le temps le tir est devenu "instinctif" Toute la difficulté consiste donc à éduquer notre cerveau à la bonne synchronisation oeil/main - or nous apprenons tous chacuns de manière un peu différente, les parents ou les profs ici le confirmeront. Ce qui conduit, in fine, à des différences de méthodes. Il n'y a donc pas de mauvaise méthode, il y a uniquement des bons et des mauvais choix de méthode par rapport à votre style d'apprentissage. Le seul invariant dans l'affaire: c'est uniquement la répétition et l'entrainement du geste guidé inconsciemment par l'oeil fixé sur la cible, qui permet le passage d'un geste consciemment répété à un geste instinctivement produit. Que ce soit pour la guitare, la pétanque, le basket, le tennis, le golf, ou tourner le volant dans un rond-point. Bon tirs
  14. +1, Tout pareil que Ketene sur la méthode. Le regard dans la cible, rien que dans la cible. Coup de boule dans la cible . Le reste suit tout seul (en principe) ... et je me permets de repomper honteusement un extrait d'un des premiers posts, très très juste: ""plus on s'entraine, plus on a de la chance"" De ma modeste pratique (sans méthode formelle à part la mienne: si ça tape ou je regarde c'est bon :-) ) pendant des années, et qui donne des résultats plutôt corrects jusqu'à 20m: - Pratiquer la billebaude régulièrement est la clé du "vrai" tir instinctif (gestuelle + visée : éducation de l'oeil, du cerveau, et du corps à l'estimation instinctive de la "bonne" visée sur une distance inconnue à chaque fois. - Le bouquin de Fred Aspbell , découvert récemment, m'a franchement bien plu, je m'y suis bien plus retrouvé que dans mes différentes lectures sur la méthode JMC. Chacun sa religion... Néanmoins comme pour toute "méthode" infligée après avoir pris des (bonnes ou mauvaises) habitudes, la lecture d'Aspbell , JMC, et divers forums sur le sujet m'ont fait psychoter un moment alors que je cherchais à corriger trop de trucs à la fois. Classique. Par contre ça m'a aussi permis d'identifier de vraies mauvaises habitudes de tir (pas de visée) que je travaille à corriger depuis une par une (sous-allonge et snap shooting notamment) SANS CHERCHER à VISER. - Enfin même s'il y a des principes de base (qu'on retrouve d'ailleurs chez un peu tout le monde, notamment sur la vision périphérique), l'instinct est aussi une affaire personnelle issue de la pratique - et donc il y a forcément un peu de "méthode perso" dans chaque tireur tirant en instinctif, issue de leur propre expérience - et NON ça n'est pas sale !! La preuve JMC n'est pas Asbell et les 2 tiraient plutôt bien avec chacun leur approche. Contrairement au tir en salle à distance fixe et sur cible identique à chaque fois, et pour lequel l'objectif est la réplication à l'identique du bon geste, le tir instinctif vise à acquérir une capacité d'adaptation oeil / main / cerveau à une situation unique à chaque tir - et là chacun va réagir / apprendre différemment. Je m'applique une règle: ne pas changer un truc qui a fait ses preuves avec moi même si le voisin fait différemment. Le cerveau et le corps sont ainsi faits - ils sont souples, malléables, et très adaptables à leur environnement. Et c'est précisément ce que recherchent les tireurs instinctifs: obtenir de leur corps qu'il sache exactement quoi faire à chaque nouvelle configuration de tir. et là: retour à la ligne N° 1: "plus on s'entraine, plus on a de la chance" (je l'aime vraiment bien celle là ) Je reste pour ma part convaincu qu'entre A/ Coche/Asbell/consors, et B/ nous pauvres mortels, la différence ne tient qu'à une chose: le nombre de flèches tirées par jour et qu'avec le même niveau de pratique on pourra tous un jour écrire un bouquin
  15. Non c'était Patrick C. Il y a quelques temps j'avais aussi clairement repéré le Cumaru sur les fiches Tropix-Cirad du fait de sa très forte densité (comprable à l'ipé) et bonnes caractéristiques mécaniques, et j'étais tombé sur cet essai avec du Cumaru. Mais c'est le seul, et donne peu de détail sur l'arc lui-même. Peut-être faut-il un design plus tolérant ? aucune idée, mais en tout cas vu sa disponibilité en GSB ça vaut le coup de se pencher sur l'option.
  16. Attention au décapeur avec l'if. Expériences douloureuses en ce qui me concerne, j'aurais même tendance à complètement proscrire le décapeur pour l'if au vu de mes expériences mais je m'y suis peut-être mal pris. Vapeur beaucoup plus appropriée à ce bois capricieux par nature AMHA .
  17. Tiens-nous au courant, tu n'es pas seul à déplorer la rareté de l'ipé... et dire que tout le parvis extérieur de la Grande Bibliothèque à paris est en Ipé... à pleurer. Au passage, j'ai fait récemment de très bons arcs avec du Maçaranduba en alternative à l'ipé. Franchement très nerveux, pas de plis de compression ni de suivi de corde, assez facile à travailler aux outils electrique... J'ai un projet en cours de test comparatif Ipé/Maça , précisément dans l'objectif de mieux quantifier les différences / éventuelles pertes de performances (ou pas...) . Je sacrifie mon dernier carrelet d'Ipé acheté chez Leroy-Pimpin il y a 10 ans... J'en suis encore aux collages donc pas de posts pour l'instant, tes essais avec le Cumaru m'intéressent vivement C'est clair que l'ipé en ce moment c'est introuvable, rien à faire nulle part sauf achat en gros chez les spécialistes de la terrasse, qui ne sont pas intéressés par la vente d'1 ou 2 planches pour un pov'facteur d'arc amateur... et je suis en région Parisienne, ce ne sont pourtant pas les spécialistes de la salle de bain design en bois issus de la déforestation tropicale qui manquent...
  18. Okay merci ! Affaire à suivre 😊 pour l’instant j’en suis au collage des lames centrales. Ca avance doucement faute de temps + 1 seul moule pour 3 arcs en parallèle mais je devrais pouvoir commencer les équilibrages de la triplette d’ici une dizaine de jours . Objectif 3 « clones » pour comparer les perfs des combos if-ipe, robinier-ipe et robinier-massa avec un dos en bambou... ma femme me regarde avec desespoir 🤪
  19. J’ai opté pour maçaranduba pour la lame de force et chene vert pour la poignée, ca devrait déjà être moins cassant que l’if qui finalement est bien capricieux. Qu’entends-tu par renfort de fenêtre ? Latéral ? Ou overlay sur le dos ?
  20. Merci - et comment travailles tu les flancs du plancher ? Bombé aussi j'imagine ? Je suis arrivé à la même conclusion du plancher bombé plongeant vers l'arrière en tâtonnant sur mon arc précédent, mais en travaillant les flancs j'ai au passage fragilisé la poignée. En effet pour avoir un center-shot à -2 ou -3mm, la partie de la fenêtre côté dos de l'arc arrive facilement à -5 (= flanc bombé lui aussi) . Avec un "dos" particulièrement fin ( entre 5mm et 1cm, je n'ai pas l'arc sous les yeux). Du coup j'ai d'abord eu un léger "Ttttick"... à l'armement... j'ai tout stoppé et bricolé à l'arrache un overlay en "UD" maison façon tendon - finalement invisible in fine. Puis quelques séances plus tard c'est l'intérieur de la fenêtre (en if, c'est joli mais visiblement pas adapté sur une poignée) qui ont commencé à avoir des points de faiblesse - mon center-shot ayant clairement abouti à une poignée travaillante (probablement explosive à terme...) - rebelotte renforcé à la FDV, mais résultat final très moche (bulles ... taches blanches... tissu pas assez imprégné) mais cela semble pour l'instant avoir stabilisé l'affaire. J'aimerais obtenir un center-shot tout bois sans FDV - à l'extrême rigueur j'accepte un éventuel overlay sur le dos de la poignée histoire de ne pas prendre des risques stupidement inutiles... mais sur le principe j'aimerais rester 100% tout bois Je vais peut être laisser plus de matière sur le côté opposé... moins symétrique visuellement, mais plus sécurisé... ça doit être possible, j'ai un 54# similaire qui ne bouge pas... (pour l'instant... !)
  21. OK pigé, merci Pat. Sur mon dessin A et B ont effectivement le même point d'appui de la flèche (côté dos). Par contre le point d'appui pour D est côté ventre, soit "en arrière" par rapport au point d'appui de la main. Pas bon pour cause de band trop élevé à mon avis, c'est comme ça que je faisais à mes débuts et les arcs n'ont pas aimé (stressant pour les branches à long terme). J'en était aussi arrivé à la conclusion qu'un "profil" bombé etait le meilleurs compromis, mais en regardant dfférents arcs de facteurs sur le web on voit beaucoup de shelf "plats" (enfin, apparemment, difficile de juger sur photo ... Bauman les fait clairement bombés)
  22. Hello j'ai un nouveau projet de Deflex-Reflex lamellé 100% bois en cours - pour la poignée desquels j'aimerais éviter les tâtonnements comme sur mes 2 précédents projets, sur lesquels j'ai pu constater la forte variabilité de la précision des tirs en fonctions de mes bidouillages hasardeux du côté du tapis d'arc... Sachant que je cherche à me rapprocher d'une fenêtre "center shot", j'aimerais clarifier un point: y a-t-il une règle pour tailler avec précision la fenêtre et surtout le "shelf" (plancher d'arc) - notamment au regard du point d'appui de la flêche par rapport au point d'appui de la main sur la poignée (= point de pivot)... Au plan théorique, il me semblerait qu'un point d'appui de la flèche aligné (verticalement) avec le point d'appui de la main d'arc sur la poignée permettrait la plus grande tolérance aux erreurs de main d'arc. Mais ceci au détriment du band... Vrai/faux ? Question subsidiare: quel meilleur design pour précision et régularité maximale des tirs (objectif chasse, pour autant que ça influe d'une manière ou d'une autre, disons que foirer un tir à la chasse est plus lourd de conséquence, et qu'en tir sous "stress" je cherche un arc plutôt tolérant à mes erreurs...) J'en arrive à 4 scenarios, cf croquis ci dessous: - Cas A: Shelf parfaitement à 90° de la corde. Dans ce cas avec un détallonage positif le point d'appui de la flèche est à l'extrémité extérieure (côté dos) de l'arc. Avantage: permet probablement de réduire le band, donc moins stresser l'arc (ici "tout bois"). Inconvénient: ce point d'appui de la flêche est à l'opposé du point d'appui de la main sur la poignée - et donc rendra probablement l'arc plus sensible aux erreurs de main d'arc... (?) - Cas B: variante de A, avec légère pente ascendente, mêmes avantages / inconvénients que A, réduit le détallonage ... intérêt ou pas ? - Cas C: plancher bombé. Avantage: L'appui de la flèche (tangent au sommet du "plancher") recule vers l'intérieur de l'arc. Avantage: meilleur alignement du point d'appui de la flèche avec le point d'appui de la main d'arc = arc plus tolérant aur erreurs de main d'arc (?). Inconvénient: augmenter le band (?) - cas D: inverse de A et B. Avantage: le point d'appui de la flèche est rigoureusement aligné avec le point d'appui de la main d'arc. Neutralisation maximale des erreurs de main d'arc - MAIS probablement nécessité d'augmenter significativement le band... (?) Ou... Autre scénario ? Merci !!
  23. Attention - les renforts de Bickerstaffe sur la video sont des renforts de type ELB (tubulaires), qui tiennent déjà plus ou moins tout seuls grâce à la traction de la corde - la qualité de la colle est moins importante dans ce cas. Rien à voir avec les contraintes subies par les renforts collés "à plat" pour la plupart des autres types d'arc... Compte tenu des contraintes en cisaillement et du choc à chaque décoche, j'ai quand même un doute sur la Cyano pour ce type de renforts... J'ai même eu des décollements avec de l'Araldite (OK dégraissage probablement un peu limite de ma corne aussi ...), alors depuis je fais comme PatrickC: EA40. Après, cela va aussi dépendre de la puissance de l'arc - chez moi ça tourne plutôt autour de 50# que 30# alors forcément je sécurise un peu plus les poupées... et pis pour les arcs d'enfants c'est moins grave, ils cicatrisent vite à cet âge là
  24. Merci pour les infos - sur ma boite il n'est indiqué que les dosages en volume. C'est clair qu'en poids c'est plus pratique... Je ne pensais pas que l'EA40 était aussi tolérante sur les dosages, ça évite les prises de tête effectivement, en attendant de finir mes pots . Pour la Sicomin: quelle référence utilisez vous ? idéalement viscosité assez forte et transparente pour futurs essais de lamellé-collé avec FDV... Je n'y suis pas encore mais je sens que ça commence à titiller le neurone La 5700 a l'air de correspondre au cahier des charges, j'ai bon ?
  25. Hello je poste ici faute de savoir où... c'est un endroit qui sent bon l'epoxy je ne devrais pas être trop hors-sujet ! Comment faites vous pour doser précisément vos colles bi-composant à forte viscosité ?? (type EA40, qui se mélange à 50/50 en volume) - notamment pour les petites quantités... comment être certain des volumes utilisés ??? Sachant que la colle est bien visqueuse, j'y vais au plus précis de mon pifomètre mais la marge d'erreur est certainement importante. Ma méthode qui ne me satisfait pas: Pour les grosses quantités: petites cuillers à café en plastique jetables, remplies "rases" et grattées propres avec une raclette de fortune. Une cuiller pour le durcisseur, une cuiller pour la base. Jamais eu de déboire au collage mais franchement casse-pied pour travailler proprement et éviter que les excédents baveux inévitables ne faussent trop les mesures... Pour les petites quantités (2-3 gouttes de colles...): je me replie avec dégoût sur l'Araldite-de-base-qui-ne-durcit-plus-vraiment-à-fond (mais dont les seringues doseuses sont quand même bien pratiques et économiques). Quand EA40 vraiment indispensable (renforts de poupées en corne, l'Araldite ne tient pas): je fais mon dosage à la petite cuiller, en prélève 3 gouttes, et je mets 95% du mélange à la poubelle. Franchement au prix de cette colle ça m'énerve et en plus c'est pas bon pour la planète de mes enfants, ça pollue pour rien. Bref si vous avez des astuces pour doser précisément, proprement et facilement cette excellente colle bien visqueuse je suis preneur
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