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Ollivier

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Posts posted by Ollivier

  1. Oui c'est significatif, tant en vitesse "perçue" (OK pas très scientifique) qu'en confort à la décoche (choc et vibrations) à puissance égale et flèche identique (je compare simplement mes 1ers arcs un peu mastocs avec mes derniers bien "skinny" en bout de branche - c'est le jour et la nuit côté tenue de mes plombages à la décoche et en distance tir tendu.

    Si tu parles uniquement de la poupée, c'est effectivement minime - mais réel: il a été mesuré des différences entre un noeud d'archer vs une "endless" du simple fait de la différence de poids en poupée (pas de source précise en tête... lectures diverses). Par contre il est très intéressant de fortement réduire la masse sur les 30 derniers cm. Je le vois surtout en tirant de temps en temps mes premiers arcs (assez mal dégrossis sur les 30 derniers cm)... waow comment ais-je pu tirer avec ça ?!!!

    Regardes les arcs performants (mesurés chrono) sur le forum - ils ont tous des poupées (et 30 derniers cm des branches ) très fines. Cf aussi vieux posts sur le forum... à déterrer... de Pierre Lansac mentionné plus haut . Il chassait le FPS et avait réussi à sortir un 178fps d'un lamellé tout bois... et toutes les possibilités d'optimisations y sont passé... dont les poupées. J'ai beaucoup appris de ses posts à l'époque.

    Cf aussi très bon article de TBB4 "Tillering by mass" qui applique le principe du poids de la branche à l'ensemble du tillering, en privilégiant notamment le retrait du bois en "latéral" autant qu'en épaisseur (à réduction de puissance égale on retire plus de bois (et donc de masse) en râpant sur les côté qu'en râpant le ventre. Bien sûr tout est question de compromis mais l'idée est bien de retirer un max de masse surtout en bout de banche pour maximiser la vitesse.

    Inconvénient:  robustesse et durée de vie (?), et (surtout pour moi) vrillage surtout pour les profils deflex/reflex cauchemard à équilibrer en début de tillering... (poupée de 9-10mm et largeur de branche 15mm à 20cm de la poupée). Mais certains y arrivent alors je persévère 😵

  2. Magnifique - toujours aussi beau... ! 

    Petite question: Combien de reflex mets-tu au collage pour en conserver (à vue de nez, et ceci dit sans malice (quoique)) à peu près 2-3cm arc fini ? Pour moi le reflex total conservé post-equilibrage est le truc le plus difficile à atteindre en facture "tout bois" (enfin - si je faisais des arcs  moins courts j'y arriverai certainement mieux). Franchement chapeau !

  3. Hello - non ça ne craint absolument pas, c'est juste un peu plus compliqué visuellement de "sentir" la bonne courbure de l'arc pendant l'équilibrage. Il ne faut surtout pas que tu cherches à "réduire" la bosse par le dos - laisse le cerne intact sur toute son épaisseur côté dos, la "vague" à ce niveau est sans conséquence (hormis visuelle). Par contre il faut la réduire par le ventre pour supprimer la surépaisseur. En général en prenant repère sur les cernes du côté et (surtout) en visant une épaisseur constante avant/pendant/après la "vague", les forces sont réparties de manière homogène sur toute la zone. Sur ta dernière photo on voit très bien la zone à retirer à gauche et tes cernes sont bien visibles, cela devrait te guider assez facilement. Attention néanmoins, on dirait que tes cernes côté ventre sont un peu "compressés" au niveau de la bosse, ce qui peut t'induire en erreur sur la quantité à retirer - fais surtout attention aux épaisseurs avant/pendant/après la "vague" qui doivent rester grosso-modo constantes ET encore plus attention à l'aspect visuel de la courbe que prend ta branches à mesure de l'équilibrage. Ne te fixes pas sur la bosse en elle-même (qui forcément aura l'air bizarre si extraite du "contexte" plus large de la branche complète) mais sur l'ensemble de la branche qui doit faire une belle ellipse "globalement". Difficile à expliquer...

    Vas-y doucement et progressivement, de toute façon tu verras bien que si tu n'enlèves rien tu auras une surépaisseur sur cette zone, et donc une zone rigide, avec charnières avant et/ou après.

    Au final cela donne des arcs avec du caractère, moi je trouve ça très sympa les "snake bows". Effectivement c'est un peu plus subtil à équilibrer mais si on aimait les trucs faciles on ne ferait pas des arcs en bois, pas vrai ?! 

  4. Merci infiniment, je ne connaissais pas ce site, super intéressant effectivement !

    Bonne chance avec ton Orme qui m'a l'air du même tonneau que mon Robinier, reprise  aussi du projet pour moi d'ici 7,5 jours ouvrés (and counting - Rhaaa ayé les vacances !!! )

    Signé:

    Jean Peupudutaf

    :20:

  5. Hello la Compagnie

    Histoire de m'occuper pendant les prochains congés, je me suis lancé quelques Défis de Facteur , dont un nouveau Selfbow en Robinier avec une pièce un peu compliquée (un autre à suivre dans une magnifique pièce d'if au deflex-reflex naturel).

    Pour le Robinier, l'ébauche actuelle fait 1m70, je vise 45# à 50# @ 27" (50# un peu ambitieux à mon avis, j'ai assez peu de largeur après dégrossissge hélas, or le robinier a besoin d'un peu de largeur pour éviter les plis de compression... mais je n'y suis pas encore, d'ici là j'ai un bel écueil à franchir). Pour répartir au mieux les efforts (je vais ne avoir besoin), je vise un "D-Bow" (equilibrage quasi circulaire, poignée un peu travaillante)

    Le Défi: De part et d'autre de son centre (symétriquement) il y a 2 gros noeuds espacés d'environ 50cm. Le premie est relativement facile à négocier, volumineux mais il ne m'inquiète pas trop. Le second en portrait ci dessous - j'ai besoin de vos lumières pour négocier la bête... Jamais fait d'arc-à-noeud jusqu'ici, je m'interroge notamment sur:

    - faut-il chercher à faire plier la zone de noeud ? ou pas ? sachant que par définition un noeud signifie un dos interrompu... Crac ?

    - faut-il creuser le noeud ou pas ? sachant que dans le cas présent le noeud est situé en plein dans la partie travaillante de la branche (environ 20cm sous la main d'arc)

    Image 1:  latéral

    Image 2: Dos

    Image 3: Ventre

     

    IMG_1079a.jpg

    IMG_1080a.jpg

    IMG_1081a.jpg

  6. +1 pour la photo du facteur !!!!!!!!!!!!!!!!!! MaDoué, le jour où je fais mon premier take down je pense que je ne ferai pas le fier au moment du sciage !!!!!!!!

    très bel arc et merci pour le partage technique !

    Je remarque que ton Ipé est assez clair, y a-t-il une différence de qualité mécanique entre l'ipé foncé et l'ipé clair ? l'ipé foncé devient difficile à trouver....

    Pour ton système home-made, si je décompose bien:

    1 - tu fais la partie mâle dans un premier temps (sec, poncé, ajusté, forme en (très) léger "cône" j'imagine  ... ?)

    2- tu enduis la partie mâle de démoulant

    3- tu façonnes ensuite directement la partie femelle sur la deuxième branche ET sur la partie mâle (+ démoulant)  en même temps

    N'est-ce pas trop compliqué de bien aligner et fixer tes 2 demi-branches ?

    Enfin, le fais tu sur un arc fini-fini ? ou sur un arc à 80% fini ? (pour pouvoir ratrapper ensuite les éventuelles conséquences de l'assemblage sur l'équilibrage ?)

    As-tu, d'ailleurs, constaté que ceci changeait l'équilibrage ? beaucoup de correctifs en post-opératoire ? ou pas du tout ? 

    Merci ☺️

    Je fais souvent des aller-retours en train et l'idée du TD me trotte dans la tête depuis quelque temps (à moins que ça ne soit l'attrait du défi technique assez stimulant également 🙂 )

  7. Ouéééé magnifique !!! l'idée me trottait aussi dans la tête de raccourcir le ventre en Ipé pour gagner du poids... mais pour l'instant je "cale" avec mes courbures sur mes deux derniers "protos" (terme politiquement correct pour "à moitié raté"): léger vrillage. Quelle largeur mets-tu à la courbure ? Chez moi à 20cm de la poupée la branche fait 17-18 mm de large à vue de nez la poupée prend 1,5cm  en latéral, arc bandé. 

  8. Ah oui j'avais zappé que tu ne faisais pas / plus du "tout bois". Du coup je ne m'avancerais pas trop à utiliser des solvants sur de la FDV... surtout de l'alcool, sachant que les composants individuels initiaux de l'epoxy sont, précisément, nettoyables à l'alcool. Je sais qu'après catalyse la molécule a changé, mais dans le doute...  

  9. Shellac ou Gomme-Laque: c'est costaud (si épais) MAIS c'est extrêmement fin en usage "normal". L'objectif n'est pas de protéger des chocs. Cela apporte surtout un fini très naturel, a priori étanche à l'humidité d'après diverses lectures (le shellac est uniquement soluble dans l'alcool)... et est très facile à appliquer effectivement. Par ailleurs ça ne coûte pas grand-chose... Il suffit de mélanger des flocons de gomme-laque dans de l'alcool à 95° (mélange à 10% ou 15%). ça donne un vernis très liquide qui s'applique au pinceau ou au "tampon". Autre avantage: séchage instantanné ou presque (évaporation de l'alcool), ce qui permet d'enchainer les couches rapidement. Usage: juste en bouche-pore (1 ou 2 passages) ou en vernis (il faut néanmoins bien 8-10 couches pour avoir une épaisseur suffisante et un rendu "laque" ). Inconvénient: coloration rapide du bois en fonction du nombre de couche. On aime ou pas... teinte jaune-brun légère au début, ça donne une "chaleur" naturelle au bois et fait incomparablement mieux qu'un vernis PU resortir le grain du bois, sans la finition "plastique" d'un vernis industriel (au plan tactile, conservation aussi du toucher naturel du bois, compte tenu de l'épaisseur très réduite du vernis), mais  avec l'empilement des couches la teinte au bois change vraiment. Tolérable en bouche-pore, mais plus ou moins rédhibitoire selon les essences (essences claires en particulier qui deviennent vite "chêne moyen")... Finition ensuite: huile dure, cire... L'intérêt est que c'est 100% naturel, pour ceux pour qui ce point est important... pour un usage "amateur" c'est ma finition préférée depuis quelque temps, autant pour mes arcs que pour les quelques meubles que je bricole de temps à autre: quelques couches de gomme-laque (une bonne fois pour toute) puis une popote maison huile dure / cire d'abeille / thérébentine, à renouveler au chiffon de temps en temps. Néanmoins pour un usage commercial, je ne m'engagerai pas sur la résistance aux chocs et à l'humidité, notamment pour un arc de chasse... 

    Les paillettes de gomme-laque s'achètent au kilo chez color-rare notamment, et l'alcool à 95° au rayon solvants de Castomachin (attention l'alcool à brûler ne convient pas).

  10. Il y a 14 heures, Lap1 a dit :

    - j’encolle les extrémités et je laisse sécher ou je fends , j'ébauche et je mets sous film alimentaire ?

    - 62 pouces, ça me parait un peu court ...  (je vise 35/40# à 28" envisageable ?)

    - initialement j'étais parti sur unselfbow, mais j'ai d'anciens fûts de bambou, bambou/érable c'est envisageable?

     

    Il y a plein d'espèces d'érable... difficile sans voir les feuilles... il n'en reste pas qui trainent au pied ?

    Je répond là ou je peux... sachant que je n'ai pas travaillé l'érable sauf pour...

    1 - ... avoir abattu (bois de chauffage) un érable sycomore, c'est peu sensible à la fente au séchage, je pense que tu peux fendre, ébaucher, et laisser finir de sécher tranquile. par contre ça ne m'a pas donné envie de faire un arc avec... très cassant... 

    2 - à 28" d'allonge moi je ferai 65"... flatbow ou pyramidal, pas trop d'incidence côté bois AMHA, c'est juste la méthode d'équilibrage qui diffère. J'ai personnellement une préférence pour le  "semi-pyramidal à pointe raide": 20 cm de partie travaillante parallèle, puis pyramidal ensuite jusqu'au bout, en veillant lors de l'équilibrage à ne pas faire travailler les 25 derniers cm. La première partie parallèle permet de ne pas trop solliciter un bois plus fragile, et réduit le suivi de corde. L'extrémité non-travaillante réduit l'angle branche-corde par rapport au design "traditionnel" circulaire, et donne un arc qui barre moins. 

    3 - Pour avoir tenté et explosé un bambou-robinier (qui est plus résistant en compression que l'érable), je te déconseille  un bambou-érable. Avec le bambou en dos il n'y a guère que les bois tropicaux qui résistent en compression au bambou (Ipé, massa, jatoba...). Par contre l'érable en lame de coeur sur un trilame bambou-érable-I/M/J est probablement un bon choix à tester: bois  léger  qui te fera probablement gagner en vitesse par rapport à une lame de coeur en bois tropical.

  11. Hello la Compagnie

    J'ai en tête un nombre certain de questions sur les combinaisons de bois pour mes lamellés tous bois, auxquelles je tente de répondre par l'expérience... je me suis donc lancé dans 3 arcs, deflex-reflex avec du Bambou en dos, profils identiques, largeurs identiques, équilibrage identique (aïe là ça coince déjà...) et en unique variable les essences de bois en lame de coeur et lame de ventre.

    Le bambou est issu du même chaume, les noeuds sont au même endroit.

    Essences testées en lame de coeur: If vs  Robinier. Pourquoi ? je souhaite tester l'hypothèse qu ioppose légèreté des branches vs qualité mécanique du bois. En partie parce qu'un jour j'ai commis par accident un Bambou-ipé (en coeur)-massaranduba (ventre) et on m'a dit que l'ipé, très lourd, allait réduire les performances de mon arc. Sauf que à ce jour c'est mon arc le plus "nerveux". Je suppute donc qu'on sous-estime les qualités et les apports mécaniques de la lame de coeur. L'if a pour avantage d'être très léger, mécaniquement pas trop mauvais, mais plutot fragile. Le Robinier est lourd, mais mécaniquement très nerveux et beaucoup moins cassant que l'if. Ce ne sont que mes hypothèses, et elles sont là pour être débattues et contredites :original:

    Essences testées en ventre: Massaranduba vs Ipé. Pourquoi ? L'ipé est excellent, MAIS en raréfaction, est sur les listes rouges des espèces menacées, devient vraiment dur à trouver en GSB... alors que le Massaranduba est encore facile à trouver en GSB.... Par ailleurs j'ai souvent lu que le Massa était "moins bon" que l'ipé... or ses qualités mécaniques sont (sur le papier) au moins aussi bonnes que l'ipé voire meilleures, et a beaucoup moins de contre-fil. Par ailleurs, le même arc ci-dessus Bambou-ipé-Massa , est très, très honorable en performances "ressenties" (je n'ai pas de chrono), malgré un raté total côté design de ma part (il est essentiellement "deflex" (-8cm) à cause d'une lame de force beaucoup trop epaisse. Bref, si le Massa est finalement au moins aussi bon que l'ipé, pourquoi se priver ?

    Hélas mes tests ne seront pas 100% concluants, même s'ils m'ont appris plein de trucs.

    - j'ai eu des déboires avec mon bambou. Chaume de faible diamètre, lames pas assez large, fortement bombées, j'ai du me limiter à une largeur de 25mm aux fondus et de surcroit j'ai eu du mal à avoir une épaisseur identique sur les 3 lames - résultat: le ratio dos/coeur/ventre n'est pas le même sur les 3 arcs , avec, pour tous, un dos trop épais et un ventre trop fin à mon goût. Donc, probablement une comparaison à prendre avec certaines précautions.

    - j'ai des déboires de "vrillage" (les profils sont limite "recurve" et mes extrémités de branches sont TRES fines (type Holmegaard). Mauvaise combinaison.

    Donc... 

    J'ai commencé par un "B-I-I" - bambou - if - ipe.

    Pas de photo. Cet arc était celui qui avait le bambou le plus épais. Conséquence: très peu d'ipé sur le ventre (2mm) malgré une tentative d'équilibrage latéral / trapézoidal (sur le bambou essentiellement) pour conserver le maximum de ventre. J'ai pu tirer une 50aine de flèches, nervosité extraordinaire, arc très léger... (du fait de l'équilibrage latéral, j'ai beaucoup appris, et re-re-lu "tillering by mass" de TBB4  pour  pousser la logique jusqu'au bout - excellent principe à méditer... ). Mais... il a explosé sur l'arbre pendant les finitions. Pas de photo hélas.

    J'accuse: bambou trop sec (cassure nette). ça m'apprendra à laisser mes ébauches trop près du radiateur... + mauvais joint de colle (serrage trop fort ou mauvais dépoussiérage ?  j'ai une zone de 15cm sur laquelle l'if et le bambou se sont juste "décollés". J'ai du mal à incriminer l'if, même si, avant l'explosion, j'avais une fissure de 5cm qui commençait à apparaitre en fin de fondus (écrasement ?) j'avais déjà eu un cas similaire sur une lame de force en if sur un arc précédent. Ceci dit, ce n'est pas à ce niveau que l'arc à explosé, néanmoins cela semble quand même indiquer que les efforts en compression radiale (terme exact ?) subis par la zone du coeur sont au moins aussi importants que les efforts en compression / tension axiale du dos et du ventre... et que donc la qualité mécanique du bois de coeur n'est pas à négliger.

    J'ai ensuite enchainé sur un "B-R-M" - Bambou - Robinier - Massa.

    Déception là encore: vrillage des extrémités, je vais probablement devoir contrer le mouvement / renforcer avec de la FDV sinon l'arc risque de ne pas être très durable... Néanmoins, performances intéressantes, arc très nerveux, très facile à armer (mini recurves), 48# @ 27" pour 162cm et 26mm de large aux fondus (vraiment limite... je n'ai pas réussi à conserver autant de reflex que je l'aurais souhaité - je suis à zero, ce qui est quand même honorable, la lame de force faisant 15mm (ce qui est trop à mon goût, 8-10mm devraient suffire ))

    Le dernier sera un "B-R-I" - Bambou - Robinier - Ipé... j'attaque l'équilibrage ce week end. A suivre !!

    Photo à pleine allonge du BRM:

     

    IMG_0857A.jpg

  12. Bah zut , même pô un p’tit résumé ?! désolé pour ce post effacé... :21:

    bon en attendant j’ai modifié mon arbre, appui sur 3cm uniquement, déjà récupéré 2 arcs, 1 gravement atteint qui a perdu 3 livres au passage mais c'est pas plus mal, il avait pris du muscle avec l'âge (surprenant d'ailleurs... ou bien peson mal taré, pas impossible non plus), l’autre beaucoup moins atteint, et 3 gratouilles ont suffit. Ouf, il m'avait donné du fil a retordre... 

  13. Merci à vous deux  - effectivement c'est suite à quelques photos en situation réelle de tir que j'ai commencé à avoir des doutes sur mon équilibrage - pourtant sans défaut à l'atelier sur l'arbre / quadrillage, poupées parfaitement alignées et tillers réglés au mm. J'utilise aussi la photo pendant l'équilibrage, très pratique effectivement !

    Clairement, ma zone d'appui de la poignée  sur l'arbre est trop large (10cm) et verrouille trop l'arc, l'empêchant notamment  de basculer librement vers la branche trop forte. J'ai repassé tous mes arcs à l'arbre: équilibrage "correct" (appui sur toute la poignée, et ce même si l'axe de traction est aligné avec le point d'appui de la main, ce qui est théoriquement correct...), mais dès que je les positionne sur un point d'appui moins large (3cm) qui rend l'arc plus "libre",  là ça cause différemment. Bascule à droite systématique, (cette "bascule" est absente sur le support de 10cm de large), le point de traction "d'équilibre" pour retrouver un arc symétrique est plutôt 6-7cm sous le nockset. Donc a priori branche haute trop forte sur tous mes arcs... :10:

    Je vais déjà commencer par corriger cela.

    YipeeKai: sur ton dessin, ton axe de traction du peson est aligné sur la flèche, et  décalé par rapport au point d'appui de la main d'arc. Une raison particulière à cela ? Même avec un doigt au dessus de la flèche l'essentiel de mon effort de traction se fait avec les 2 doigts sous la flèche... donc axe de traction décalée vers le bas, sur une zone de environ 3-4cm sous le nockset et non répartie symétriquement de part et d'autre du nock set. Sachant que le nock-set est lui même 1cm au dessus du tapis, et que le tapis est 2-3cm au dessus du point d'appui de la main d'arc, j'ai donc centré ma poulie sur le centre du support de l'arbre, je positionne le point d'appui de la main d'arc au droit de la poulie, et j'accroche le peson 3-4cm sous le nockset (point qui, de fait, est aligné avec le point d'appui de la main d'arc). Erreur ? 

  14. Il y a 20 heures, yippee kaï a dit :

    Je renouvelle l'opération jusqu'à ce que le point d'encoche corresponde au point de traction du peson...

    Ça répond à ta question?

    Oui c'est tout à fait dans la logique de ce que je cherche, merci. Ton point d'appui fait quelle largeur environ ? Je pensais repartir sur 4-5 cm, mais du coup ça devient inutilisable avec un arc dont la poignée est finie. Une sangle peut-être ? ça éviterait au passage les dérapages intempestifs sur un appui trop fin...

  15. Il y a 21 heures, Avrock a dit :

    .. Avec un fond (ici la frisette) ou même un quadrillage dessiné sur le mur tu peux vérifier que tout est bien horizontal. 

    J’ai bien un quadrillage en arrière plan, c’est effectivement indispensable... mais insuffisant pour juger de l'horizontalité de la poignée une fois l'arc bandé (une variation imperceptible (1mm sera invisible sur une zone aussi courte) correspond à 2-3 cm en bout de branche. Or comme le principe est d’enlever et remettre l’arc sur l’arbre à de nombreuses reprises au fil de l'équilibrage, il faut être 100% certain , pour pouvoir comparer des choses comparables, 1/ que le décalage observé sur une branche soit bien dû à un mauvais équilibrage, et non à un défaut de positionnement de la poignée sur l’arbre et 2/ qu’a chaque fois qu'on remet l’arc sur l’arbre il soit bien dans la même position (poignee 100% horizontale) que la fois précédente . 

    Si la poignée n’est pas 100% horizontale, le quadrillage peut montrer une corde faussement alignée / horizontale, alors qu’en realité on aura une branche déséquilibrée ... je me suis fait avoir  :blink:.

    Le système de cale plate "large" (la mienne fait 10cm) garantit, certes,  à la fois horizontalité et reproductibilité , mais génère des appuis différents vs position de la main en conditions de tir, et in-fine un arc "faussement bien équilibré"... En tout cas: mon constat sur tous mes arcs.

  16. Il y a 5 heures, yippee kaï a dit :

    Le tout ne doit pas pivoter lors de l'armement. 

    Aïe...

    C'est bien la conclusion à laquelle je suis arrivé, et tu confirmes mes craintes: ça pivote méchamment. Mon système actuel "masque" complètement cette "envie" de pivoter. En clair, je peux avoir un arc parfaitement équilibré sur l'arbre, en appui sur toute la longueur de la poignée sur sa cale de 10cm  mais quand je (tente de) le mettre sur son point d'appui "réel" il bascule complètement vers la branche haute. 

    Mais dans le cas d'un point d'appui très réduit, comment t'assures tu que l'arc est bien horizontal en position de départ ? (ou plutôt pour être exact : comment t'assures-tu que la tangeante au dos de l'arc en son centre soit bien horizontale, à chaque fois que tu remets l'arc sur son arbre ? )Tu compares les Tillers droite et gauche ? 

     

  17. il y a 46 minutes, Avrock a dit :

    Donc, si je pousse le raisonnement, je remplace mon ipe pour du bois rétifié et je garde mon dos en bambou et en théorie, ça passe... C'est ça ? Mais la je fais un peu de hors sujet.

    Non je ne crois pas, pour plusieurs raisons:

    - la version empirique: expérience perso, quand on scie à la main du bois rétifié on sent une vraie différence de résistance, ça se coupe trop facilement pour être honnête. Je n'ai clairement pas envie de faire un arc dans ce genre de bois. Complètement instinctif et irrationnel.... mais mon nez est généralement fiable :1eye:

    - Si les chiffres ci dessus indiquent résistance à la rupture en compression (ce n'est pas précisé) : il semble qu'on soit à des coefficients de moitié inférieurs aux standards "non-cuits", exemple du chêne qui est  à 58N/mm2 normalement en compression (Tropix/Cirad), qui chute ci dessus à 24N/mm2 avec 190° et 15N/mm2 traité à 210°.

    - Si les chiffres ci dessus sont les modules de rupture en flexion,  c'est encore pire.

    Donc bois rétifié = pas bon du tout en archerie à mon très humble avis. 

  18. Hello

    Je suis en recherche de "cause" sur les défauts de mes arcs (notamment branches qui se déséquilibrent avec le temps entre haut et bas) et j'en suis arrivé à la conclusion que mon arbre à équilibrer était en cause, notamment du fait de la différence entre l'appui pendant l'équilibrage (bloc poignée "brut" reposant "à plat" sur la cale sur toute la poignée jusqu'au futur "tapis"), mon arbre étant assez similaire à celui là : 

    http://www.webarcherie.com/index.php?/topic/38312-arbre-à-équilibrer/

    Sauf que, en situation de tir réelle, les forces d'appui ne sont plus tout à fait les mêmes ... notamment appui main d'arc décalés vers le bas (appui sur la paume... appui "réel" 3-4 cm sous le tapis d'arc), et traction de corde en prise méditeranéenne (plutôt décalée vers le haut). 

    Il en résulte a priori une différence suffisamment significative entre mon travail d'équilibrage et ce que subis l'arc en tir réel pour qu'une des branches soit plus sollicitée que l'autre - visible plus ou moins rapidement selon les arcs, et en tir pas toujour confortable (secousse à la décoche, arc qui bascule trop fort vers l'avant. après le tir ....).

    Jusqu'à présent:

    - le centre du support de mon arbre est aligné avec ma poulie en bas.

    - je positionne le milieu de la poignée au milieu du support

    - je determine le plus tôt possible le futur point d'encochage

    - j'accorche mon peson à la perpendiculaire avec le centre de l'arc (soit environ 2-3 cm sous le futur  tapis), ce qui correspond aussi à 2 cm sous le futur point d'encochage, ce qui correspond à ma prise de corde (mediterraneenne = 2 doigts au dessous 1 au dessus,)

    Neanmoins en faisant cela il y a quand même une forte pression sur le haut de la poignée (au niveau du tapis) pendant l'équilibrage - or ce point de pression n'existe pas en situation de tir normal et je pense que c'est ce qui crée le déséquilibre .

    Bref comment faites vous ? J'ai notamment pensé à :

    - ma cale d'appui pour l'arc est trop large ? la réduire à 3-4cm de large  au lieu de 10cm ?

    - positionner différemment l'arc sur l'arbre... ? est-ce une erreur d'aligner la poulie (en bas) sur le centre ? 

    - passer l'arc dans une sangle plutôt que reposer sur une cale ? accessoirement la cale devient inadaptée pour peser ultérieurement un arc avec une poignée sculptée...

    - changer la forme du support ? forme en D pour avoir un appui sur un "point" et non une cale plate ?

    merci !!

     

     

  19. Désolé pour ma contribution un peu tardive, mais j'évite d'allumer l'ordi le week-end...

    Le robinier supporte très bien le traitement thermique.  La cuisson peut se faire avec 2 objectifs distincts et non exclusifs:

    - effet immédiat (tant qu'il est chaud): ramollir le bois pour pouvoir le déformer et lui donner, par exemple, un peu de reflex ou corriger un vrillage. Ce type de "cuisson" est en réalité plutôt du "chauffage" à température modérée (100° -120° suffisent) et uniforme sur tout le volume à modeler  et généralement la vapeur est préférée car elle permet de mieux pénétrer le bois sur tout son volume. Ce type de traitement thermique ne change pas les propriétés mécaniques du bois, et à forme constante ne renforce pas l'arc . Bien sûr si tu rajoutes du reflex, l'arc sera plus puissant, mais de par son profil uniquement, pas parce que le bois aura changé de propriétés.

    - Pour changer les propriétés du bois et le renforcer, effectivement il faut chauffer plus fort (décapeur thermique, traitement de surface, à réserver au ventre exclusivement !!!). En dehors de tout traitement, le robinier est naturellement plus résistant en tension (= fibres du dos) qu'en compression (ventre). Sans cuisson on a souvent des points de faiblesse sur le ventre (suivi de corde plus important, plis de compression dans les zones stressées...), car le dos "force" trop sur le ventre. Pour éviter cela on élargit généralement les branches. En cuisant le ventre tu le renforces considérablement, et donc tu "rééquilibre" les contraintes entre dos et ventre. Après ce traitement et après refroidissement, le ventre  sera plus dur et plus résistant en compression.  Au final tu auras effectivement un arc plus nerveux, et plus durable. Egalement, un arc avec dos/ventre mieux équilibré te permets de travailler avec moins de "marge de sécurité" en largeur (= branches moins larges car moins besoin de compenser la faiblesse supérieure du ventre par une largeur plus importante de la branche), et donc te permets de faire un arc moins large, donc plus léger, donc avec un meilleur rendement.  

    Attention ce traitement thermique, qui marche très bien avec le  Robinier et quelques autres essences (Orme en particulier),  ne se prête pas à toutes les essences . L'if n'aime pas du tout, explosion garantie :-)

    Pour le procédé je te renvoie à un de mes vieux post épinglé dans la base de connaissance - boudiou 13 ans déjà j'ai pas pris une ride :00000726:http://www.webarcherie.com/index.php?/topic/3913-fabrication-arc-robinier/

     

     

     

     

  20. Bon, c'est pas mal du tout, il y a effectivmeent quelques trucs que tu pourrais corriger. Mais comme tu es déjà assez loin dans le tillering, ce n'est pas évident ton affaire ... déjà,  un bon point, il n'a pas trop de suivi de corde. 

    En fait tes branches sont "bien" individuellement, mais ne sont pas "assorties". Celle de droite correspond à un tiller d'arc en "D", bel arc de cercle. Celle de gauche correspond à un tiller de deflex-reflex, plus elliptique,  avec une plus forte courbe près de la poignée et extrémités rigides non-travaillantes. Il faut faire un choix !!

    Je vois 2 trucs à corriger, le premier assez simplement, le second optionnel, plus "tricky" :

    1- La branche de droite est trop raide par rapport à celle de gauche (les poupées doivent être alignées sur une droite perpendiculaire à la flèche). En en la grattant (un peu) près de la poignée et (un peu plus) au delà, tu 1/ iras vers un design à peu près similaire sur les 2 branches et 2/ obtiendras des poupées alignées. C'est important sinon grosse secousse à la décoche, arc peu confortable, cervicales qui crient rapidement "au secours" et plombages qui sautent :20: .  Pour bien aligner les poupées, essaies de te trouver des repères en arrière-plan, et partir d'un arc bien horizontal au départ. Une bonne astuce consiste à mettre derrière l'arc un carton avec des lignes horizontales tous les 5cm, on voit tout de suite si une branche "tire" plus loin que l'autre. Un mur avec du lambris est très pratique aussi.

    Attention en grattant près de la poignée la puissance diminue très vite !!

    2- Optionnel - Sur celle de gauche, je trouve qu'elle plie un peu trop rapidement après la poignée. Je ne sais pas si cela ne va pas créer une faiblesse à la longue. Par sécurité je répartirais l'effort sur une longueur plus grande de la branche (mais cela sera au détriment de la puissance finale): 1 / tu stoppes tout grattage près de la poignée , et 2/ tu l'assouplit un peu au milieu pour lui redonner une forme globalement plus circulaire. Ne touche pas à l'extémité de la branche, elle plie déjà un peu c'est suffisant. MAIS comme la branche est déjà plus souple que la branche de droite,, cela va t'obliger réduire la puissance de ce côté aussi,  et probablement assez significativement pour rééquilibrer l'ensemble. A toi de voir, selon là où tu en es. Es-tu déjà à pleine allonge ou pas ? Si tu as encore 2-3 pouces d'allonge de marge, c'est jouable sans trop de perte. Sinon, arrêtes-toi à mon premier correctif ci-dessus... et sois heureux d'avoir réussi ton 1er arc ! J'en connais qui en ont fait exploser en vol quelques un avant d'arriver à ton résultat :-)

  21. Il y a un lien  sur le site de Bauman:

    https://www.philbows.com/images/pdf/Mode_demploi_pro_glove.pdf

    C'est le "tour de doigt" avant la 1ère pliure qu'il faut prendre. A prendre avec un mètre ruban de couture. Les goussets de doigts sont fais sur mesure, le reste est réglable apparemment.

    Ne surtout pas prendre la longueur du doigt !!! Sinon même conséquences que confusion entre 1m75 et 85B - surprises à l'essayage :-)

     

    PS - as tu essayé la palette ? J'ai TOUJOURS tiré au gant jusqu'à il y a peu... et puis sur un coup de tête passé à la palette, "pour voir"... et je n'ai pas fait marche arrière.  Jamais franchement content de mes gants (les grosses coutures des doigts de mes différents gants gênant la sortie de flèche à la décoche), et pas du tout attiré par le tir palette,  truc de "ciblar" a priori... beurk :biggrin:  j'ai donc regardé le gant de Bauman (qui n'a justement pas ces coutures, de par sa conception) ... puis avant de passer commande, je me suis dit que ça serat idiot d'acheter un nième gant sans essayer au moins une fois la palette... Je me suis donc taillé une palette dans un bout de cuir épais... Débuts difficiles, sensations différentes... moins de sensations et de "contrôle" sur la corde qu'avec un gant... mais ENORME différence en qualité de décoche (et donc précision). En termes de sensations, clairement je préfère le gant. Mais en termes de précisions, pas photo: Palette. Je n'ai donc finalement pas testé le gant de Bauman... qui a priori n'a pas les défauts de mes autres gants... Mais au moins je sais comment prendre ses mesures, c'est déjà ça  :00000726:

    • Thanks 1
  22. Oui suffisant, voire trop pour un 1er arc avec un cerne de dos fragile ou interrompu.

    35# me semlerait plus raisonnable.

    sur ta question "est ce qu'il suffit que je l'accroche a la corde et que je rape jusqu'à ce que l'arc se plie jusqu'à mon allonge ? "

    Non.

    Il n'est pas conseillé de raper avec l'arc sous tension.

    Il faut raper "en aveugle" l'arc débandé, par petites touches, et à chaque fois re-bander l'arc et le faire travailler une 20aine de vois à sa force maxi souhaitée en contrôlant le résultat. Le bois s'adapte au fur et à mesure mais pas immédiatement , c'est pour celà qu'il faut lui faire faire des exercices au fur et à mesure.Ne surtout pas dépasser cette force. Au début tu vas tirer 15cm. Puis 17cm, puis 20cm, etc, et au fur et à mesure tu débandes, tu râpes là où ça déconne (zones plus raides) et tu évites les zones faibles (charnières en formation), jusqu'à avoir une courbe symétrique des 2 côtés ET la bonne puissance ET la bonne allonge. La convergence des 3 est tout l'art du facteur d'arc :-).  

    Au passage, pour faire ce travail, plutôt qu'un poids: une poulie au sol avec une corde qui tire sur la corde de l'arc, avec l'arc en repos sur une cale bien fixée au mur, est beaucoup plus pratique: Tu as plus de recul pour voir la courbe des branches, et tu peux doser l'effort progressivement plutôt que mettre d'un coup les 20kg de ton poids. Si tu vois qu'il y a un gros défaut, ça t'évite de lui faire supporter les 20kg (et crééer bêtement une charnière que tu ne pourras pas ratrapper ensuite).

    Et ne vas pas trop vite surtout. A partir de la mi-allonge ou 3/4, la perte de puissance est très rapide, abandonne la râpe pour un racloir d'ébéniste ou, si tu maitrises le geste, une plane avec l'arc bien coincé dans un étau sur un établi stable et bien ancré au sol.

  23. Plusieurs raisons possibles au vrillage, les plus courantes:

    - le plus probable: tu as fait ton ébauche à partir d'un bois pas encore complètement sec, et la dessication va "tirer" sur les fibres en séchant  de manière imprévisible (en lien avec les contraintes internes du bois, liées à sa croissance, ou à la répartition générale des cernes...). A court terme: arrêter temporairement jusqu'à ce que ton bois soit bien bien sec - le bois sec vrille beaucoup moins. Attention à ne pas non plus vouloir trop accélérer le séchage (radiateur.... mauvaise idée): fissures assurées.

    - sur une même branche si tu as un côté plus épais que l'autre, le bois va vriller du côté le plus faible quand tu feras "travailler" l'arc. Relativement facile à corriger en focalisant ton travail à la râpe ou plane sur le côté opposé.

    - pour ratrapper un gros défaut le robinier supporte aussi très bien la chaleur sèche (décapeur thermique). 

  24. il y a 17 minutes, Robin-des-pains a dit :

    Ça a l'air bien partis, mais j'ai comme l'impression qu'il est a l'envers sur le banc.... enfin que la branche de gauche..m'enfin c'est étrange. Ou c'est moi...

    Oui on dirait bien qu'il est à l'envers... mais si le cerne de dos est bien celui tourné vers le bas de la photo, ça fait un joli reflex qui pourrait donner un arc avec de la patate. Sous réserve bien sûr de continuer le tillering  dans l'autre sens, en retournant l'arc sur le banc et en retirant du bois sur le côté correspondant au haut de la photo ci dessus (qui, de fait, deviendra le ventre). Je ne sais pas si je suis clair... Question: où est ton cerne de dos (sur la photo ci dessus) ? en haut ou en bas ? ce cerne doit être intact sur toute sa longueur, poignée comprise, et doit rester intact pendant tout le tillering (une fois qu'il est propre  et que tu as donné sa forme générale à l'arc (vu de face), tu n'y touches plus, c'est ce cerne qui assurera l'intégrité de l'arc). Le seul bois que tu enlèves pendant tout le tillering est celui du ventre .

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