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marco63

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Everything posted by marco63

  1. Pour illustrer le propos précédent, juste pour le fun, en augmentant (fictivement) considérablement la masse d'un trait, on peut prétendre à taquiner la trajectoire (tout aussi fictive) dans le vide à la surface de la Terre. On frise ainsi la parabole parfaite, la résistance de l'air devenant négligeable. Reste plus qu'à fabriquer l'arbalète à 5 000 Joules, ainsi que le trait approprié de 1 kg (en uranium ?) et le tour sera joué ! Quelques précisions utiles : Toutes ces simulations ont bien entendu été réalisées avec la modélisation issue de mon tableur customisé ... en ajustant simplement les paramètres "énergie", "distance de la cible" (qui influe directement sur l' "angle de visée" en mode "forcé"), "masse projectile", et "coefficient globalisé de la résistance de l'air". Comme on n'est pas en tir tendu, la fonction hyperbolique qui permet de déterminer la vitesse adéquate ne fonctionne plus ... mais pour ne pas casser la mécanique Excel, il suffit simplement de donner de grandes distances à itérer pour encadrer la valeur qui donnera l'angle de tir forcé à 45°. (Par exemple, pour le tir d'un projectile de 1 Kg, il a fallu que j'entre # 1800 m pour que l'obtienne l'angle de 45° alors qu'en théorie, une distance de 1000 m aurait pu suffire). Quant à l'énergie nécessaire, un rapide calcul à partir de masse - vitesse, of course ... Si on compare les courbes de trajectoires dans l'atmosphère terrestre, simplement en fonction de la masse du projectile qui diffère, pour une même vitesse de 100 m/s sous un angle de tir de 45°, on constate que plus la masse est importante, plus loin est le point d'impact, et plus il se rapproche de la trajectoire théorique "sans atmosphère" (et quelle que soit la masse du projectile dans ce cas, du moment que l'on dispose de l'énergie nécessaire pour le propulser à 100 m/s).
  2. Bonjour Gibus, J'ai visionné la vidéo, et regardé attentivement les courbes de trajectoires qu'il présente, dont celle qu'il dit qui ne colle pas à la réalité, et on le comprend, car il a pris en référence une belle parabole qui ne semble absolument pas tenir compte de la résistance de l'air, et ensuite, il juxtapose les courbes "réelles". Si tu utilises mon tableur, tu verras que la trajectoire ne ressemble pas à une parabole pour des traits d'une 30 taine de grammes. Pour avoir un semblant de parabole, il faudrait utiliser des traits assez massifs, de 250 grammes par exemple, la résistance de l'air devenant négligeable. Et comme je te l'avais dit précédemment, les pertes de vitesse en fonction du temps ont été mesurées par les fabricants de flèches/traits. Avec la modélisation, il suffit que tu fasses quelques itérations sur la valeur du Cx pour faire coller les trajectoires mesurées avec les trajectoires théoriques. Quand les 2 matchent, tu as trouvé le bon Cx. C'est ce qui a amené à proposer un Cx entre 1 et 1,2 ... loin d'être déconnant si on se réfère à ce qu'on peut trouver sur des barres ou même une demi sphère. J'avais déjà documenté tout ceci précédemment 😉 Et pour illustrer ce que cela donne, à l'instar de la présentation vidéo de ce monsieur, je viens de superposer 3 courbes de trajectoires, l'idée étant de pouvoir visualiser pour un tir balistique à 45°, avec une vitesse de 100 m/s, l'influence de certains paramètres comme : L'absence de résistance de l'air (tir fictif à la surface de la Terre dans une ambiance de vide => Parabole parfaite) avec un trait de 27 grammes (=> la plus grande trajectoire). En condition normale atmosphérique, avec le même trait de 27 grammes. (la plus courte trajectoire). En condition atmosphérique normale, mais avec un trait de 100 grammes (la trajectoire intermédiaire) => nécessite une énergie de plus de 500 Joules 😰 Il faudrait un trait de 1 kg sous les mêmes conditions atmosphérique (dans l'air ambiant), de vitesse (100 m/s) et d'angle de tir (à 45°) pour taquiner la performance de la trajectoire fictive du tir dans le vide à 95% de rendement près. Bien évidemment, pour arriver à cette performance délirante, il faut booster le tout avec un coup de pied à plus de 5000 joules 🥵. (Voir post suivant)
  3. Avec le tableur excel que je t'ai fourni qui intègre la résistance de l'air, tu connais parfaitement la trajectoire de tes traits, et la vitesse résiduelle au point d'impact, donc inutile de sacrifier un chronographe 🤕. Tu as juste à utiliser ton chronographe en sortie d'arbrier en laissant la longueur d'un trait (pour ne pas mesurer une vitesse tronquée car encore en cours d'accélération si tu la mesures en sortie directe d'arbrier, of course). Le SCx qui a été pris en compte dans le tableur excel est corrélé par l'expérience des professionnels ... via ce lien http://www.bestcrossbowsource.com/arrow-speed-drop-crossbow-test-results/ C'est d'ailleurs grâce à ces courbes que j'ai pu déterminer la courbe hyperbolique qui permet de retrouver rapidement (pour du tir tendu uniquement puisque la vitesse freinée l'est idéalement dans un espace atmosphérique terrestre, mais sans la gravité) la vitesse freinée par rapport au temps. Dit autrement, le trait est freiné mais ne tombe pas, on n'a pas la courbure due à la pesanteur. J'ai pris le temps de peaufiner les derniers réglages de ce tableur (même si la version que je t'ai transmise reste valable) et je te le renvoie en MP ainsi qu'à Chinook. Done !
  4. Pour en revenir à l'efficacité des tirs, on apprend de par le fabricant de flèches "Easton" qui s'amuse de la surenchère des vitesses depuis quelques années sur les arbalètes, que "170 fps" pour un projectile de "400 grains" est suffisant ... https://www.deeranddeerhunting.com/content/articles/deer-news/todays-new-crossbow-technology-rise-of-the-machines Traduction en système m-Kg-s => 25 grammes à 52 m/s => 34 Joules au moment d'atteindre la cible. Dit autrement, pour du tir à 200 mètres, la plupart des arbalètes modernes sont OK, mais il faut grimper à une 20taine de mètres de haut pour y parvenir 🙃
  5. Attention, si on se fie à l'expérience, il semblerait que le CdG idéal d'une flèche ou d'un trait soit plutôt positionné vers l'avant, dans les proportions ci-dessous ... Par contre, ce qui me surprend toujours un peu, c'est pourquoi on n'applique pas aux plumes le profil aérodynamique ou hydrodynamique le plus performant pour favoriser l'écoulement, à savoir le renflement (type goutte d'eau comme pour une balle de 9 mm ou une étrave de bateau) à l'avant et un profil plutôt triangulaire (conique dans l'absolu) vers l'arrière. ? Même toi sur ton projet, tu dessines tes traits avec les plumes d’antan, triangle en avant et renflement goutte d'eau à l'arrière. Sans doute les réminiscences du passé, tellement on est encore subjugué par les flèches de Robin Hood 😄. Pourtant, on est encore loin des vitesses hypersoniques qui justifieraient des ogives pointues. La 9 mm va à la vitesse du son, or nous avec nos flèches, on en est à environ au 1/3 de cette vitesse. = = = = Sinon, pour les matériaux des branches, n'ayant ni le matériel, ni l'outillage, ni les compétences pour les dimensionner, les fabriquer, les tester et me risquer à les monter sur mon joujou, j'attendrai que les manufacturiers s'y jettent et selon les tarifs, j'achèterai ... ou je me contenterai de ce que j'ai déjà à la maison 😅. Je pense sincèrement qu'on peut difficilement rivaliser avec les centres de recherches et développements des manufactures d'arbalètes, surtout du moment où on va toucher directement à la sécurité et à l''ensemble des équilibres techniques de ces engins et à leur comportement. Comtedelanorena peut exercer ses transpositions à échelle réduite (au 1/6 ème), si il y a de la casse dans ses manips et essais, le risque est forcément limité à ces réductions lilliputiennes (même si ça peut faire mal). Mais sur du matériel à taille humaine dont on n'a pas la maîtrise des coefficients de sécurité, qui plus est avec des énergies non négligeables qui peuvent se libérer instantanément en cas de casse, je ne m'amuserais pas personnellement à trafiquer les organes d'origine. Idem pour l'utilisation de traits plus légers, (même si je les ai testés par le passé avec une petite Barnett), j'évite désormais leur utilisation pour préserver la longévité de mon matériel. Ceci étant dit, il faut aussi des pionniers qui défrichent de nouvelles idées, qui testent, pour améliorer encore les performances de nos joujoux. Donc si tu as les compétences pour, fonce !
  6. Beaucoup de questions, et je n'ai pas de réponses tranchées à défaut de scier la branche 😊 donc je ne peux qu'énoncer des grands principes, des tendances, que tu as sans doute déjà toi même perçu, d'après tes propres interrogations. Donc oui, si on allonge la course, on va augmenter : Et la tension en bout de course, Et la course, Donc il va sans dire que le powerstroke (l'énergie) aussi, j'aurais tendance à dire dans le rapport du carré de l'augmentation de la course à vue de nez => (39/38)^2, soit 5% de plus ! Pas de quoi casser des briques, pour un risque non maîtrisé sur le matériel. Certes, quand on arme, on va un peu plus loin que la course nécessaire pour enclencher la butée, donc c'est jouable sur le papier, mais ça veut dire aussi qu'on va armer avec une course de 1 cm de plus, forcément. Pour les simulations de gain d'énergie basé sur l'augmentation des proportions, on peut voir avec Comtedelanorena (voir sur le forum "Patron, 1/6 à tirage inversé" etc...) les effets de la miniaturisation des arbalètes, qui sont bénéfiques toutes proportions gardées sur les performances. On peut donc aisément imaginer qu'à l'inverse, on va gagner beaucoup moins en augmentant les proportions des pièces. Y a-t-il une explication rationnelle avec l'inertie des pièces en mouvement qui augmentent ? Où est ce les performances des matériaux qui à petite échelle ont une tendance à être nettement améliorées (ça se voit en RdM avec les limites d'élasticité et de rupture des aciers courants par exemple, qui diminuent plus la section des matériaux est importante). Enfin, pour l'utilisation de traits plus légers, la cinématique, la cinétique, l'équilibre des énergies montre que si on gagne effectivement en vitesse, on sollicite davantage branches et cordes et donc, on diminue la durée de vie de ces organes, mais de combien de temps, je n'ai pas la solution ... Pour les branches composites, sur cet autre forum, il y a quelques explications / réponses, mais ce n'est pas mon domaine de prédilection https://www.archeryonline.net/t5051-branches-fibres-ou-carbone-je-ne-comprends-pas-tout
  7. Assez d'accord avec toi sur ce que tu dis, mais il y a un détail de taille entre une carabine et une arbalète, la vitesse des projectiles. On est aux alentours des 100 à 125 m/s pour les arbalètes, quand on est à du 800 à 1000 m/s avec un fusil ou carabine, voire davantage pour certaines armes de guerre spécifiques. Il n'y a qu'avec du 22LR ou l'on est à la limite entre subsonique et hypersonique. Donc forcément, pour du tir longue distance, entre ces 2 catégories, on ne joue pas dans la même catégorie, et les besoins de hausse sont tout à fait différents. Il faut beaucoup plus de hausse pour une arbalète que pour un fusil pour une même distance de tir à 300 mètres, ce qui comme tu dis implique de faire du bricolage. Un autre enjeu de taille pour le réglage de sa propre lunette, c'est la masse des traits utilisés ... Le HHA a besoin que l'on ajuste l'abaque des distances à chaque changement de type de trait, puisque c'est la vitesse initiale qui calibre le choix de l'abaque à utiliser, et comme la masse des projectiles influe sur la vitesse, c'est un beau challenge qui pourrait se régler plus tard par la numérisation, pourquoi pas.
  8. Eh oui, et surtout la question de départ ... on est sur du tir longue distance à 300 m. Exit les Balestrino et autres joujoux qui manquent de gnack. Par contre, faire du tir longue distance ... mais dans quel but ? Si c'est juste pour planter un trait dans une cible avec un effort de pénétration infime, à quoi bon ? Pour être crédible, il faudrait disposer d'une énergie de 300 joules à minima, et un système de visée ayant une amplitude de 450 MOA pour permettre cette prouesse. Il y a cette vidéo d'Yves Nadeau qui réalise déjà une belle performance mais à seulement 150 mètres (500 pieds) : http://www.aventure-chasse-peche.com/video/arbalete-groupement-record-a-une-distance-de-500-pieds-par-yves-nadeau/ Et il a fallu qu'il réalise lui même son système de correction angulaire de la visée pour atteindre son but. Du travail d'horlogerie. On est loin de pouvoir atteindre aujourd'hui les 300 mètres en précision et efficacité avec réglage à la demande avec le matériel standard actuel, même si on tape dans le très haut de gamme.
  9. Je n'ai rien trouvé non plus à ce sujet, mais comme évoqué à maintes reprises, il faut raisonner en joules, pas en force. La Balestrino avec ses 200 lbs de tension égale celle des TenPoint, mais avec 5 fois moins moins d'énergie en charge, et on vient de le voir, avec 50 fois moins d'énergie restituée que les Tenpoint. Idem pour la vitesse des traits, rien de précisé, sachant là aussi qu'en diminuant la masse des traits, on peut augmenter leur vitesse. Mais comme dit aussi bien avant, c'est l'énergie embarquée par le trait qui est à considérer. En diminuant la masse des traits, on embarque moins d'énergie, notamment à distance de tir équivalente, donc moins dangereux même si ils partent plus vite. A noter que les arbalètes sous marine peuvent pour certaines développer jusqu'à 460 joules, mais c'est un autre domaine, juste pour info ci-dessous. Et ce sont des "élastiques" ... (ça va faire plaisir à Chinook). http://www.alain-laborde.com/omer/page1.html Les cordes des Excalibur 400 TD (Turbo Diesel sans doute - 😁 ) poussent le bouchon à 325 lbs avec mécanisme de démultiplication à manivelle pour faciliter la tâche, donc les cordes les plus résistantes peuvent déjà encaisser ça en liaison directe avec les branches. On peut transposer cette force directement au cas des arbalètes à poulies, sachant que ce sont les tendeurs qui encaissent le plus, notamment en bout de course quand la tension de la corde propulseur à tendance à diminuer fortement au moment de l'armement, grâce au dimensionnement bien calculé des cames, pour soulager le mécanisme de détente. D'après la conception, à un facteur racine carrée de 2 près, on est dans cet ordre de grandeur, bien sûr à pondérer selon la longueur des branches d'arc.
  10. OK, j'ai visionné et écouté la grande vidéo, et effectivement, après mesure de la vitesse, pour un "bold" de 77 grains (5 grammes) à 128 FPS (39 m/s), il trouve une énergie embarquée par le trait de 4.6 Joules ( qu'il retraduit en Pieds Livres à 3.4 flbs ). Ça semble cohérent entre ses explications et mesures. Ceci étant, j'ai regardé sa vidéo de tir pour confirmer la course de ce que j'avais estimé à vue de nez à 10 cm. Comme il y a son pouce à coté, et qu'il y a environ 4 pouces qui séparent la corde détendue de la butée mobile en tension (la morphologie humaine d'un pouce étant proche des 25 mm environ), on a bien ces 10 cm de course. D'un autre côté, il tend bien sont engin avec un effort de 212 lbs, soit environ 900 N, ce qui confirme une énergie nécessaire pour tendre la bête de 45 Joules, pour une restitution utile de seulement 10% de cette capacité (les 4.6 Joules) ! Conclusion, on a un rendement déplorable. Pour mémoire aujourd'hui, les arbalètes composites ont environ 85% de rendement. Pour expliquer cette contreperformance malgré la facture soignée de ce petit joujou, il y a l'arc en acier (environ 4 fois plus dense que de la fibre de verre ou de carbone de nos arbalètes modernes) qu'il faut mettre en mouvement, tout comme la corde de propulsion qui semble très massive et est au moins aussi grosse que le diamètre des traits puisqu'elle utilise les matériaux de l'époque médiévale (exit le kevlar, l'aramide, le dyneema, etc ... bien plus légers), et bien sûr sans oublier le frottement de cette corde sur l'arbrier dû à un positionnement particulièrement anguleux (l'arc acier d'un seul tenant étant placé sous le guide du trait pour des branches avec un faible empattement). Et à près de 2000 £ l'unité, pour une réplique moderne aussi peu efficace, ce n'est pas un investissement pour moi 😅 , même s'il faut reconnaître que la mécanique de tir intégrée avec le mécanisme de tension, ainsi que la réalisation globale du joujou, sont plutôt bien faites.
  11. Salut Chinook, Peux tu me dire où tu as trouvé les caractéristiques techniques de la balestrino ? Quelque chose me chagrine à propos de l'énergie qu'elle serait capable de produire. En effet, si elle pousse - comme tu l'annonces - à 200 lbs, pour arriver à seulement 4.6 joules d'énergie , il faudrait qu'elle ait une course utile de ... 1 cm seulement. Or ce n'est pas ce que semble montrer la vidéo (je voyais plus probablement une 10 zaine de centimètres à quelques chouias près). Donc il y a quelque chose qui ne colle pas. Soit c'est la course, soit c'est la force d'armement, mais il y a un bogue quelque part !🙃
  12. A priori c'est un excellent produit, capable de supporter de lourdes charges par rapport à sa section, qui s'use difficilement, qui tient aux UV et à l'eau de mer. Il semble n'avoir qu'un seul défaut, il supporterait difficilement les chocs (résilience). J'ai changé la corde sur les poulies de mon système d'armement à cliquet en la remplaçant par du dyneema de 3 mm de diamètre, capable de supporter au moins 400 kg par brin, soit 1.2 tonne pour mon mouflage ... Comme j'ai à armer 185 lbs, j'ai quasiment un facteur sécurité de 4 déjà rien que sur 1 seul brin, quasiment 15 avec les 4 brins.. Je suis en train de regarder pour utiliser ce dyneema pour bander les arcs en prise directe sur le système d'armement à cliquet, en vue de changer les cordes (tendeurs et propulseur) sans passer par une presse, d'autant que pour bander les premiers centimètres des arcs, l'effort est encore bien minime, et que ça suffit pour libérer tous les cordages.
  13. C'est pour ça qu'à un moment donné, je me demandais si on était bien dans la bonne catégorie des arbalètes 😉. Pour moi, une arbalète est une arme dont l'énergie est emmagasinée dans les branches, comme les arcs d'ailleurs. Un élastique, un système gaz-piston, un ressort spirale, une baliste, un lance-pierres ou flèches ... ne devraient pas entrer dans cette catégorie. Ceci dit, on peut toujours discuter technique, mais il vaudrait mieux ouvrir un nouveau sujet.
  14. Chouette petit engin. On voit que l'on a à peu près 10 cm de course, donc 0.1 mètre. Je n'ai pas entendu à quel moment ils parlent "more of 200 lbs" mais admettons => donc environ 900 N Énergie développée par cet engin : F(moy) x Course = 900 (N) x 0.1 (m) / 2 = 45 Joules (On divise par 2 pour avoir l'effort moyen). Parait il que cette arbalète "assassin crossbow" servait à envoyer des fléchettes empoisonnées. = = = = = Bref, pour en revenir à ta réflexion "serait quasi impossible", c'est bien mon avis. Et comme dis bien avant, il n'y a rien de mieux en "mécanique" que l'invention de l'arc pour emmagasiner l'énergie dans les branches sous une déformation assez minime, et d'avoir un propulseur léger comme la corde avec cette course démultipliée pour envoyer une flèche ou un trait, la symétrie du système permettant l'envoi rectiligne du projectile. Tout ce qui est de besoin y figure, avec une étonnante simplicité. L'homme préhistorique qui a inventé ça était un génie.
  15. Eh bien, on applique la formule de l'énergie cinétique E = 1/2 x M x V² Mettons que j'ai des traits de 34 grammes. Actuellement, je les propulse à 105 m/s, soit une énergie embarquée au moment du shot = 1/2 x 0.034 (kg) x 105² (m/s)² = 187 Joules. Si je disposais de 375 Joules (400 - 25) avec une nouvelle arbalète, avec ces mêmes traits, je pourrais les balancer à ... (on redécline la même équation pour obtenir la vitesse) E = 1/2 x M x V² 2 x E / M = V² V = (2 x E / M)^ 1/2 ( ^ 1/2 = puissance 1/2 = racine carrée ) (2 x 375 / 0.034)^ 1/2 = 149 m/s ... à rapprocher des 105 m/s. En doublant mon énergie disponible (375 c'est quasiment le double de 187), j'augmente de 42% la vitesse de mes traits. (la vitesse de mes traits passe à 142% de celle que j'avais avant). Quelque part, c'est logique, l'énergie cinétique évoluant en fonction du carré de la vitesse (v²), le rapport 149 /105 = 1.42 ... soit # la racine carrée de 2 (=> 1.414). Mais le plus dur ne sera pas de se procurer ces rondelles, ce sera de : les comprimer aisément libérer leur énergie instantanément et recanaliser cette énergie vers le projectile à envoyer en le dirigeant de manière rectiligne. Eh bien tout ça, c'est pas gagné ! 😃
  16. Non Chinook, Les 5 mm de course sous une force de 11 Tonnes permettent d'engranger 400 Joules. On peut décrire l'énergie cinétique par la formule E = 1/2 M x V² ... c'est ce qu'on applique au projectile. On peut décrire l'énergie appliqué à un solide mobile sous la forme E = F x D (une force appliquée sur une distance donnée sur la flèche par exemple). Dans le cas d'un arc, on prend l'effort moyen [(0 au repos + sa tension max) / 2 ] x la distance de sa course. Grosso modo, au rendement, près, on va avoir les mêmes valeurs. Pour une seule rondelle : E = Fm x D ... F variant le long de la course de 0 à 38000 N, Fm # la moitié, soit 19000 N x 0.00525 m = 100 Joules. Et comme il y en a 4 => 400 Joules. C'est l'énergie qui compte. Mais après, encore faut-il savoir comment la récupérer avec un projectile qu'il va falloir envoyer de façon rectiligne. C'est une des difficultés. L'autre très grosse difficulté, c'est de trouver comment armer ces 11 tonnes. Et une autre très grosse difficulté sera de concevoir le système de détente qui permettra de les libérer. Et bien sûr tout ceci avec des mécanismes les plus légers possible pour éviter les transferts d'énergie parasites. Car comme je disais juste avant, rien que pour que les rondelles se détendent, elles vont déjà consommer 25 Joules sur les 400 potentiels. Si tu trouves le système, tu as intérêt à breveter cette invention 😅.
  17. Le problème des élastiques est le même que celui des arcs droits ou recurve, plus on les tend, plus la force de maintien en tension est importante, et il faut recourir à du mouflage ou à un système à manivelle pour démultiplier la force d'armement. Tout le contraire des arbalètes à poulies (ou plutôt poulies - cames), qui permettent une tension régulière tout au long de la course d'armement pour finir avec une tension minimale. Pour avoir une tension forte, sans casser l'élastique, il en faut donc beaucoup ... et comme expliqué, plus les masses en mouvement sont grandes pour propulser un projectile à tension équivalente, moins il reste d'énergie utile pour ce projectile. Une corde d'arbalète pèse autour de 10 grammes, et son centre de gravité se déplace moitié moins vite que le projectile, donc la majeure partie de l'énergie (85 à 90%) est embarquée par le projectile. Là, avec de gros caoutchoucs, même si eux aussi se déplacent moitié moins vite que le projectile, ils vont bien faire une 100 aine de grammes, et pour garder le même ratio de 85 à 90% d'efficacité énergétique, il faut des carreaux lourds, donc qui vont aller bien moins vite, et bien sûr avec un rayon d'action limité, donc rien à voir avec du tir longue distance. - - - - - Si on en reste sur un système purement mécanique, l'idéal est de trouver : d'une part un système capable d'emmagasiner beaucoup d'énergie pour une masse avec une quantité de mouvement relativement faible (déplacement minimum), et capable d'autre part d'envoyer un projectile conséquent à grande vitesse. Pour emmagasiner beaucoup d'énergie sous une faible course, il y a les rondelles Belleville de grand diamètre ... 200 mm extérieur , 102 mm intérieur, épaisseur 5.5 mm, développant un effort maxi à plat (course maxi 7 mm) de 38000 N, pouvant libérer une énergie de 133 joules. Avec 4 rondelles, 530 Joules ! Pour ne pas les solliciter de trop, on limite la course à 75% de 7 mm, soit 5.25 mm. Effort maxi = 4 x 38000 x 75% = 114 000 N (11.4 tonnes) Énergie emmagasinée = 75% de 530 Joules = 400 Joules. En tenant compte du temps nécessaire pour libérer cette énergie des 3.7 kg de rondelles, 25 Joules de consommés, il reste 375 Joules utiles. Bref, c'est très lourd, il faut un énorme bras de levier pour actionner tout ça, et un système pour démultiplier la course ridicule d'un peu plus de 5 mm. C'est pas demain la veille qu'on va détrôner l'arc et sa corde. Dommage, l'homme préhistorique n'avait pas déposé de brevet pour son invention 😁.
  18. Mais si Chinook, ça aussi, ça existe dans le commerce. C'est un lance pierre amélioré, il suffit de demander "lance flèche". Bien sûr, ce sont nos amis chinois qui les fabriquent. Certains modèles sont spécialisés pour la pèche. Certaind tirent des flèches, des billes. Ça peut même être semi automatique, les billes sont approvisionnées, il suffit d'armer les tendeur à chaque tir. Mais bon, ce n'est plus tout à fait la catégorie "arbalètes", comme les balistes, et comme tout les joujoux qui n'ont pas d'arc pour emmagasiner l'énergie. Une petite vidéo pour s'en rendre compte avec ce lien chez "Ali Express". Je ne leur fais pas de pub, ce n'est pas un registre qui m'intéresse, juste pour voir ! https://fr.aliexpress.com/item/33016321200.html
  19. Oui, les arbalètes à élastiques ... mais elles existent aussi dans le commerce, pour la pèche sous marine. Elles peuvent atteindre les 400 joules. Bien sûr, pour une utilisation sous l'eau, il faut bien ça, la résistance hydraulique est quasi 800 fois plus forte que celle de l'air. Il existe aussi des arbalètes sous marine à air comprimé. Mais en matière d'innovation, il y a aussi ça, à ressort ( 4 ressorts spirale en tout ) ... pour 2000 € environ. D'ici quelques temps, ça pourrait aller beaucoup plus vite que 370 fps. Pas d'organe en mouvement (visible) hormis la corde. peu d'encombrement. Faut voir si ça va se démocratiser ... ou pas !
  20. C'est sûr que ça déménage cette baliste. On approche les performances d'un fusil à 2000 joules. Par contre, il y a un gros morceau de bois qui est propulsé en avant pendant le tir, mais qui reste fixé à la baliste. Dommage que cette énergie supplémentaire ne puisse passer dans le trait. Concernant la Mantis, c'est aussi une baliste, mais portative. Au lieu de cordes qui sont malmenées en torsion, là, c'est un piston qui est actionné par les branches de l'arc, eux-même animées par la corde que l'on tend. Le prix de la bête est beau lui aussi, aux alentours de 5000 €. Une subtilité, les branches de l'arc peuvent pivoter de 90° sur le coté, comme avec un arc. J'ai lu ces caractéristiques qui étaient agrémentées avec des plans explicatifs, mais je ne sais plus où. Peut être sur ce site, car le sujet y a déjà été abordé en 2008 sous la section :"talisman crossbow"Par contre, je n'ai pas remis la main sur les plans en le revisitant. Peut être dans une autre section. Sinon, il est possible de régler la course d'armement, donc la pression dans la chambre de compression. Coté performance, elle peut atteindre les 600 fps. Mais même si son concepteur lui a affublé le terme "crossbow", on ne peut pas véritablement la ranger dans la catégorie "arbalète", c'est une baliste dans son principe. Les arcs ne confèrent pas l'accumulation d'énergie, ils sont rigides, ils pivotent chacun autour d'un axe et à l'aide d'un engrenage qui attaque une crémaillère, elles animent le piston, et c'est le gaz comprimé qui joue ce rôle d'accumulateur. Là aussi, comme dans le cas précédent, la mise en mouvement du piston est une perte d'énergie, puisqu'il a une masse conséquente, et qu'il se déplace à la même vitesse que le projectile. Et encore une autre perte d'énergie dans la propulsion du projectile, ce sont les branches de l'arc. Car contrairement aux arbalètes où une petite partie des branches est réellement mise en mouvement, là c'est la branche toute entière qui pivote. La masse de la corde devient négligeable dans l'équation de la conservation et répartition de l'énergie. Donc énormément de gâchis question rendement. Autrement, ce n'est pas un fake, voici une vidéo de tir à la Mantis. Leurs sites ... n'ont pas dû être remis à jour depuis longtemps, le store ne propose plus de produits, donc ça n'a pas de prix ! La dernière apparition web semble remonter à 2018 : https://www.crossbownation.com/threads/new-mantis-crossforce-compound-for-2018-from-talisman-crossbows.69153/page-2 Et leur site Web est semble-t-il à vendre. Pas vraiment étonnant non plus que ça ne connaisse pas un franc succès. Trop cher, technologie trop pointue, et qui pour assurer la maintenance ? Alors que cordes et tendeurs d'arbalètes compounds, toutes les archeries sont capables de faire la maintenance.
  21. Bonjour Gibus, Pour en revenir au Cx ... prenons un exemple concret, celui du TGV français. Un TGV avec ses profils appropriés "Avant" et "Arrière" et quelques rames intermédiaires centrales a un Cx de près de 1 (0.95 => voir dernière page de ce forum). https://forums.futura-sciences.com/physique/681376-coefficient-de-trainee-cx-dun-tgv-3.html Quoi qu'on fasse, on ne va pas gagner grand chose, on n'arrivera pas à un Cx de 0.01 avec un long tube. Si on en reste à des distances de tir raisonnable, inutile de chercher à améliorer le Cx, ça ne va pas faire gagner grand chose sauf à réduire drastiquement la longueur du trait. Pour en revenir aux fondamentaux, le propre d'une arme de jet, c'est de neutraliser une cible, à distance raisonnable. Il y a donc une relation entre distance et efficacité. Envoyer des fléchettes dans une cible à 300 mètres sans un poil de vent pour crever un ballon, c'est certes de l'adresse - mais au bout de combien de fois - et pour quelle efficacité ? On voit effectivement plusieurs points rouges dont un dans la cible. Peut être a t-il repéré que la cime d'un des arbres derrière la cible est le point haut à viser après plusieurs reconnaissances et tentatives sur le terrain. Sinon, ça confirme bien que le trait se plante de manière inclinée indiscutablement ... ce que l'on ne voyait pas forcément avec notre ami italien à 140 mètres (en tout cas, ce n'était pas flagrant !) Dans cette même veine, il y a aussi une vidéo avec Ravin pour un tir à # 600 mètres dans un ballon de # 0.50 m ... après combien d'essais ? Quand on voit le nombre de traits qu'ils avaient approvisionnés, on se doute que le ballon n'a pas été crevé du premier coup, au moins, ils sont honnêtes. Qui plus est, avec sa lunette, le type vise un point imaginaire en plein ciel ! Que penser vraiment de ce simulacre de visée ? Sinon, coté performance, avec un terrain en déclivité, ça confirme qu'on peut atteindre les 600 mètres en tir semi-parabolique, ce qui détermine le rayon à ne pas dépasser pour se retrouver en sécurité ... Plus sérieusement, je suis intimement persuadé qu'il faut privilégier la précision alliée à l'efficacité, sans user d'artifices de visée déportée que l'on ne trouvera pas dans des conditions de tir réelles, c'est à dire une portée correspondant à la précision de l'outil "lunette" et ses réglages, jusqu'à 150 mètres me paraissant l'ultime limite pour des arbalètes type Skorpyd (Nemesis 480) ou Tenpoint Vapor RS (470), les plus performantes du moment, bien sûr en possédant un télémètre et un correcteur de visée (type HHA) bien réglé.
  22. Pour répondre à la question "masse des traits", effectivement, plus elle est faible, et plus le trait partira vite. Mais plus il sera sujet à la résistance de l'air, et au final en tir parabolique, il ira moins loin ... aussi bizarre que ça puisse paraitre. Avec ma Kornet, la portée maxi calculée serait de 483 mètres sous un angle de 39 degrés pour une masse de trait de 37 grammes (énergie à l'impact de 52 joules - contre 188 au moment du tir). La hauteur maxi atteignable serait de 305 mètres en tir vertical avec une masse de trait de 27 grammes (mais avec une énergie nulle bien sûr à cette asymptote). Avec des traits de 34 grammes, un bon compromis entre ces 2 valeurs, la portée maxi serait de 482 mètres sous un angle de 39 degrés (énergie à l'impact de 46 joules seulement - contre 186 au moment du tir), et la hauteur maxi serait de 301 mètres (toujours à énergie nulle !). Et toujours avec ces mêmes traits de 34 grammes, je peux aller de 20 à 100 mètres en exploitant toute la plage de mon HHA (mais pas au delà, sinon à utiliser les graduations inférieures de ma lunette), sachant qu'à 100 mètres, il reste encore 127 joules sous le pied du trait 😉 ! A titre de comparaison, avec des traits fictifs de 20 grammes, l'énergie embarquée par le trait n'est plus que de 172 joules en sortie d'arbalète - contre 186 pour des traits de 34 grammes - et quand il frappe la cible à 100 mètres, il ne lui reste plus que 92 Joules - contre 127 pour les traits de 34 grammes. Lien OneDrive envoyé par MP pour ma version excel telle que je l'aie adaptée. /!\ Selon résolution écran PC, revoir l'option AFFICHAGE - FIGER LES VOLETS (à désactiver ou à adapter à l'écran)
  23. Oui GIBUS, l'obus flèche a une grosse section pour prendre un maximum de la poussée de la cartouche. Il garde l'empennage pour sa stabilisation en vol. Les plus long ont un rapport de 1 (section) / 38 (longueur) pour avoir une masse concentrée sur une section la plus faible possible. Une fois la poussée obtenue, le sabot se détache. - - - - - Qu'il n'y ait pas de formule de calcul pour les paramètres, c'est normal puisque ce sont des paramètres. L'auteur a utilisé quelques fonctions peu usitées dans Excel, probablement parce que c'était un pro de l'outil. Sinon, pour faire simple, le principe est un calcul incrémental, faisant jouer la variable "temps". Plus la variable temps est petite, plus fins seront les calculs, mais plus longs aussi nécessitant plus de lignes de calculs. Ce calcul incrémental part des notions de mécanique newtonienne. De l'accélération, on en déduit la vitesse par intégration, puis de la vitesse, on en déduit la distance par une nouvelle intégration. En l’occurrence à la décoche du trait, celui-ci n'a pas d'accélération. Mais il va décélérer de par la pression exercée par la résistance de l'air, selon la formule Cx x Rho x S x V². La pression exercée sur la section du trait est donc une force, exprimée en Newton. Or F = M (masse du trait) x k (k => décélération). Cette décélération va varier en fonction du temps (d'où le calcul par incrément de 0.01 seconde). En faisant l'intégration de la décélération, on va obtenir une vitesse (négative), qui va se soustraire à la vitesse initiale. Dans la même logique, en intégrant la vitesse, on va déterminer la distance parcourue. Ceci étant valable pour le calcul sur l'axe des "X", et ce calcul va être pris en compte selon l'incrément de temps choisi ... je crois qu'il avait pris 0.01 seconde d'incrément de temps. Pour la prise en compte de la pesanteur, c'est pareil. Ceci dit, elle est constante, c'est "g". Même principe de calcul sur l'axe des "Y". En fait sur une seule ligne, il a décomposé le calcul accélération, vitesse et distance par incrément de 0.01 seconde, en coordonnées X et Y. Bien sûr, il a inclus un angle de tir. Il utilise à peu près les mêmes formules pour la ligne 2 (exit les paramètres de départ, comme la Vitesse initiale ... et le point x = 0 et Y = 0 au moment du tir. En effet, dès la ligne 2, on se remet en position de calcul en ayant pris en compte les calculs issus de la ligne précédente. V1x = V0x - perte de vitesse liée à la résistance de l'air. Et V1y = 0 - vitesse liée à la pesanteur. L'auteur a mis suffisamment de lignes de calcul ... Il détermine la trajectoire du trait au niveau de la cible par une recherche verticale au moment où Y = 0 en altitude ... et il renvoie dans un encart les valeurs trouvées (temps de vol, distance, distance parcourue (le trait fait plus de chemin avec la parabole que la projection au sol), etc ... Quant au graphique, il va juste décrire la position du trait en Y par rapport à X. Mais sinon, tout y est. Il a même déterminé le Cx des plumes de l'empennage.
  24. /!\ Dans cette version, l'auteur ne prend pas en compte la masse de la corde, dont le centre de gravité se déplace à la moitié de la vitesse de celle du trait environ. (Les branches sont plus massives, mais se déplacent beaucoup moins vite que la corde). Quand on augmente la masse des traits, il y a un transfert d'énergie plus important dans le trait et un peu moins dans la corde. A l'inverse, si on prend des traits plus légers, ça diminue l'énergie disponible pour le trait, et la corde en prend davantage dans les dents. Et si on tire à vide (impossible théoriquement avec les arbalètes modernes), la corde se prend toute l'énergie de l'arc, et c'est là que ça pète. En temps normal, la corde se prend entre 10 et 15 % de l'énergie disponible de l'arc bandé. Plus les traits sont massifs, moins la corde souffre. C'est pour ça que j'ai customisé cet outil Excel à ma propre sauce pour prendre en compte ces éléments, ainsi que la position de la cible dans l'espace (X et Y), et trouver le meilleur compromis dans le choix de mes traits par rapport à mes critères de tir.
  25. On peut effectivement avoir des traits avec un empennage vrillé. Il existe aussi des pointes vrillées pour améliorer la pénétration dans la cible comme avec un forêt. Sauf erreur, les obus flèches n'utilisent pas l'effet gyroscopique puisque tirés depuis des canons lisses pour la plupart. Ils sont fins et très massifs, donc en principe beaucoup moins sujets à la résistance de l'air malgré les grandes vitesses. L'idée de ces projectiles, c'est de conserver un maximum d'énergie cinétique au moment de l'impact avec la cible pour perforer d'épais blindages. Nos traits d'arbalète sont très légers par rapport à leur dimension, rien à voir avec les obus flèche. Ceci dit, faudrait tester pour en avoir le cœur net.
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