Jump to content

Letduc

Membres
  • Posts

    79
  • Joined

  • Last visited

About Letduc

  • Birthday 09/23/1955

Previous Fields

  • Département (ex: 01):
    62
  • ville:
    Saint-Laurent-Blangy

Letduc's Achievements

Membre du forum

Membre du forum (3/11)

  1. Dés que j'ai les renseignements je vous en fait part.
  2. D'après l'archéologue d'Arras, il s'agit d'un objet situé dans des niveaux de terrain datés de la fin du 13e, début 14e siècles. Ce champ de tirs était situé à l'intérieur de la ville et contre le rempart, rue Sainte-Marguerite. A cette époque ce secteur était peu urbanisé mais à une date indéterminée, le champ de tirs a été déplacé de l'autre coté de la ville dans le quartier Méaulens dans une rue qui aujourd'hui s’appelle "Rue des Archers".
  3. Quand Van Duyse parle de "faire pavésade", il s'agit de réaliser une sorte de "palissade" à l'aide de pavois mis cote à cote et donc d'être face à une place forte. Il ne s'agit nullement de champs de bataille où, effectivement, il faut être mobile. Face à une forteresse, il faut se préserver avant tout des projectiles ennemis sans rechercher particulièrement la mobilité. D'ailleurs dans l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert, il est clairement dit que la pavésade se trouvait "au plus proche du corps d'une place". Dans cette configuration, l'utilisation de la gouttière comme élément de consolidation et de maintien du pavois à l'aide d'un pieu ne me parait pas être une aberration.
  4. En effet, la puissance dégagée est impressionnante et fait prendre conscience du danger dans la manipulation de tels engins. J'avoue avoir quelques appréhensions à chaque fois que je dois bander l'arc.Une discipline, une rigueur et une sécurité draconiennes doivent encadrer chaque tir. D'autre part, il n'est pas aisé de trouver un lieu convenant à ce type d'arbalète, il faut au minimum une distance de 30 m, dégagé de toutes habitations. J'ai fait des essais en plein champ mais le résultat est la perte de plusieurs carreaux. En définitive, il y a plus d'angoisse que de plaisir à utiliser des arbalètes de grande puissance.
  5. J'ai trouvé sur Gallica un "Catalogue des armes et armures du musée de la porte de Hal" à Bruxelles édité par Hermann Van Duyse en 1887, sur lequel il décrit, à la page 119, un pavois d'arbalétrier du 15e siècle. Il dit : "N° 2 - Pavois d'arbalétrier du 15e siècle. Bois marouflé de toile platrée et peinte. Haut 0.90. Le décor représente, en jaune, sur fond noir, des rinceaux courants; bordure brune. A la partie supérieure les armes de Flandre. Saillie verticale dont la section est un rectangle s'élargissant vers le bas. A cette saillie correspondent une poignée en bois, en forme de T, et deux pitons en fer fixant une guige servant à porter la targe. La partie saillante permettait de "faire pavésade", c'est-à-dire de maintenir le bouclier appuyé contre un pieu solidement fixé dans le sol" Si on suit l'affirmation de Van Duyse, la gouttière ne servirait pas à recevoir un pied fixé sur le pavois mais serait un logement permettant de caler le pavois sur un pieu fixé dans le sol. Concernant le pied, la poignée fixée à cheval sur cette gouttière interdit en effet, d'y loger un pied repliable. Van Duyse n'évoque pas cette saillie comme un renfort du pavois mais rien n'interdit de faire d'une pierre deux coups.
  6. Bonjour à tous Après quelques essais et vu la puissance (440 Lbs validées au peson), j'ai dû renforcer l'arbrier au niveau de la noix et changer la corde pour une réalisée en lin de qualité. J'ai effectué un autre essai qui a été concluant en ce qui concerne le fonctionnant de l'arbalète (tir a environ 170 m), mais ce ne sont que des essais préliminaires. Dès que le temps le permettra et après avoir trouvé un endroit plus propice à ce genre de tirs, je réaliserai des essais mesurés précisément. Cependant, je n'ai toujours pas de pointes pour réaliser des carreaux dignes de ce nom. Pour le moufle, je ne maîtrise pas la technique, j'utilise donc un treuil manuel adapté à l'arbalète. Pour une éventuelle collaboration, nous pourrions peut-être nous rencontrer chez toi, semaine 45, car je suis en congés à cette période.
  7. Article de octobre 1951, suite et fin. Le Chasseur Français N° 656 du mois de octobre 1951, page 639.
  8. Article de octobre 1951 Le Chasseur Français N° 656 du mois de octobre 1951, page 638.
  9. Article de mai 1929, suite et fin. Le Chasseur Français N° 470 du mois de mai 1929,page 308.
  10. Article de mai 1929. Le Chasseur Français N° 470 du mois de mai 1929,page 307.
  11. La suite et la fin. Le Chasseur Français N° 479 du mois de février 1930, page 104.
  12. Un autre article de février 1930. Le Chasseur Français N° 479 du mois de février 1930, page 103.
  13. J'ouvre ce sujet pour vous faire bénéficier d'articles parus dans le magazine "Le Chasseur Français". J'ai accès à une centaine de ces ouvrages et les relis un par un pour en extraire le maximum de renseignements. Bonne lecture à Tous; Jean-Luc Le Chasseur Français N° 686 du mois d'avril 1954.
  14. Je suis en relation avec l'archéologue qui a fait cette découverte et je lui ai demandé plus de renseignements sur cette objet : datation plus précise, situation dans la ville du terrain de tirs et contexte urbain, etc. Je vous en fait part dès l'obtention des réponses.
  15. Cette cible en plomb a été découverte à Arras au cours de fouilles archéologiques sur le lieu même où se trouvait le terrain d'entrainement des archers et des arbalétriers. Elle comporte à l'emplacement des pattes un petit orifice permettant de la fixer sur une tige.
×
×
  • Create New...