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ZOL

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  1. Un tiers/un tiers/un tiers. Je suppose que la lame de bambou tourne autour de quatre millimètres d'épaisseur alors tu essaies d'avoir autant de tendon (l'épaisseur de tendon étant envisagé tendon sec cela va sans dire).
  2. Vingt livres non, cinq à dix peut-être. Attache une corde non tendue (bien sûr) d'un siyah à l'autre et suspends l'arc par cette corde. La contrainte ne sera effective que par le propre poids de l'arc : c'est déjà pas mal, car en contraignant davantage, tu risquerais de l'abîmer (les matériaux sont assemblés pour supporter l'effort inverse mais contraindre l'arc vers un profil "crabe" éloigné de la conception de l'arc n'est pas judicieux).
  3. OUPS ... Je passe ici trop rarement et découvre ton très beau travail mais tu risques la vie de ton arc en tirant dessus après si peu de temps. L'efficacité du tendon ne sera effective qu'après huit à neuf mois et tu ne ressens pas actuellement cette efficacité. Tu pourrais même la compromettre en renouvelant l'armement. Je ne finalise un arc qu'après une année de repos. Je ne dis pas de "séchage" car le taux d'humidité et la chaleur n'entrent pas beaucoup en ligne de compte. L'important est le temps nécessaire à ce que les matériaux s'uniformisent, ne fassent plus qu'un. Si ce n'est pas trop tard, oublie ton arc quelques mois et il gagnera quelques livres. Mais encore bravo pour le travail. Juste un mot concernant les siyahs : ils me paraissent un peu longs et lourds. C'est bien le cas sur la plupart des pièces archéologiques mais c'est l'un des points de faiblesse des arcs chinois surtout sur un arc de puissance relativement faible. Enfin, pour ce qui est de l'écorce, elle n'apportera aucune puissance mais ajoutera du poids au détriment de l'efficacité de l'arc. Patience, courage mais encore bravo.
  4. J'ai également essayé l'arc en corne renforcée sans aucune lame de bois : Très plaisant à voir mais peu praticable car aucune tenue longitudinale. Les lames se baladaient et l'arc n'avait aucune tenue. Pour ce qui est de la colle, et même si mon intervention vient tardivement, je préfère cent fois avoir les mains pleines de collagène à l'odeur délicate et facilement éliminable à l'eau tiède que les avoir enduites dans une morve vinylique blanchâtre et à l'odeur nauséabonde et écoeurante. Le protocole à bois ne me semble pas plus "propre" que le protocolagène.
  5. Bonsoir Klod. Non seulement tu peux, mais tu dois car il est disgracieux de ne pas poncer les tendons. La pose d'une peau fine n'exclut pas son collage sur une surface parfaitement lisse. Dis-toi, si tu veux être fier de ton travail, que ce qui est caché à l'intérieur se voit toujours à l'extérieur. Cela paraît mystique à première vue : cela ne l'est absolument pas, car l'aspect de l'arc dans les plus infimes détails négligés, trahit toujours les indélicatesses de son créateur.
  6. Es-tu vraiment sûr que cet arc soit constitué de bois, de corne et de tendon et non de fibres ? Cela expliquerait en partie ton ressentiment par rapport à la faible efficacité, l'autre partie étant le profil de ces types d'arcs "hongrois" dont la corde n'appuie pas sur les genoux de l'arc et dont les siyahs sont deux fois trop lourds. Tant qu'à copier un arc en utilisant de la fibre, carbone ou autre, il vaut peut-être mieux choisir un design efficace (ottoman par exemple).
  7. Très instructif en effet. J'ai une dizaine d'osages chez moi dans le sud de la Corrèze et l'un d'eux a donné cet été son premier fruit.
  8. ZOL

    Je suis triste

    Séchez vos larmes, je suis toujours vivant. J'avais trouvé un intervenant multisport bénévole et agréé (un ancien élève en plus). Il était donc théoriquement possible, après accord du directeur, avis favorable de mon inspectrice et de le l'inspecteur d'académie (pas gagné d'avance) que nous soit accordée l'autorisation de retrouver l'usage du propulseur et des sagaies. Et puis un intervenant est nécessaire jusqu'à 24 élèves et un supplémentaire au delà de 24 (j'ai 28 élèves). J'ai donc choisi délibérément de mettre fin aux démarches que j'allais devoir entreprendre et de remettre cela à une autre année lorsque les effectifs ne seront plus la source de l'autodestruction pédagogique du projet.
  9. Je me ferai un plaisir de proposer quelques conseils, si tant est qu'ils puissent avoir quelque valeur, mais là, il y a trop de choses en même temps et pour ne pas faire trop long j'interviens seulement sur deux points : La question de la résine epoxy n'est déjà pas simple. Karpowitz la déconseille et argumente son avis cependant je l'ai utilisée jusqu'à présent sans avoir à m'en plaindre de façon significative : je pense que ce peut être une solution accessible par le prix et la mise en oeuvre à condition de prendre le soin de la chauffer fortement après mélange sans quoi elle demeurerait réversible à la chaleur (décollements). La colle de vessie natatoire est de très loin supérieure. Elle est chère et d'une mise en oeuvre qui demande un peu d'expérience des colles animales. Donc pas de solution simple et idéale. En ce qui concerne la poignée sur le ventre de l'arc recouvrant la partie aboutée des deux lames de corne, c'est mécaniquement impossible sur un arc fait de matériaux naturels sauf si on prévoit une très forte ligature recouvrant l'intégralité de cette poignée ou bien si au contraire on accepte l'idée que la poignée, un jour s'affranchisse de son collage et devienne flottante. Cela peut paraître paradoxale, mais je sais par expérience que la zone qui se trouve sous la poignée ( lorsque la poignée est sur le dos de l'arc comme c'est le cas dans tous les arcs composites), c'est à dire le point où les deux lames de cornes sont aboutées et qui est censée être statique et rigide ne l'est en réalité pas du tout. Le travail de compression de la corne ne s'arrête pas au niveau où la poignée commence, mais se poursuit sous la poignée. Il me paraît donc impossible de ne pas en tenir compte.
  10. Bonjour à tous. Moi qui lis peu l'anglais, le texte de Karpowicz m'a tout de même scotché tant l'ouvrage est une référence de tout premier ordre. Cela vaut vraiment le coup de le survoler. Bon départ dans ton projet mais ne force pas trop sur les épaisseurs de bois : la puissance de l'arc terminé est souvent trop importante à cause de l'épaisseur du bois en même temps que ce matériau est plutôt un élément qui engendre des déconvenues car il est le plus fragile des trois (corne/bois/tendon). Je me permets aussi un autre conseil, il n'est pas utile de chercher à équilibrer la structure de bois avant la pose de la corne et du tendon car l'équilibre sera modifié et l'équilibrage est une affaire sur laquelle tu te pencheras l'année prochaine au moment de finaliser l'arc. Bon courage et bon travail !
  11. Un peu tard, mais je pense pouvoir le voir facilement fin juin.
  12. J'y serai évidemment ! C'est l'une des manches à laquelle je tiens le plus.
  13. ZOL

    Les clans...

    Point mort depuis la rentrée. Je me conforme aux programmes officiels et attends l'occasion pour présenter le projet pédagogique et espérer une autorisation qui aurait de toute façon, par les temps qui court, un caractère tout à fait exceptionnel...
  14. Comme les autres, jamais rien de bon dans le bison (sauf les papattes, et encore) Par contre, bien content d'avoir des nouvelles !
  15. Empennage en plumes de dindon principalement. En rêve parce que c'est une activité "à risque" qui nécessite désormais un intervenant agréé et accepté par l'éducation nationale, qu'il faut de plus présenter un projet pédagogique qui doit être calqué sur les objectifs des nouveaux programmes etc etc... et que c'est difficile lorsqu'on faite tirer les enfants depuis vingt ans de devoir tout expliquer et justifier sans cesse...
  16. Bonjour petite Rose. Pour être tout à fait honnête, à nous aussi cela manque de tirer car nous ne le faisons plus qu'en rêve... Bonnes vacances.
  17. Si elle accroche bien à la précédente, un ou deux mois suffiront pour réessayer.
  18. Très chaleureuses félicitations pour cette réussite ! J'arrive bien tard en inspecteur des travaux finis, mais tu dois être bien fier de ce premier. J'aurais bien des choses à te proposer, mais je ne voudrais pas freiner ta joie d'avoir amené ce projet à son terme, alors juste quelques éléments que j'aurais préféré te livrer de vive voix : Les sorties de poignées me semblent fortement sollicitées : c'est un point de fragilité sur les arcs composites. Il y aurait un moyen de soulager cette zone, ce serait d'alléger les deux autres moitiés de lames en grattant un peu la corne. Tu perdrais quelques livres et sans doute très peu de vitesse de sortie de flèche. Tu pourrais compenser en t'interrogeant sur la nécessité des chevalets (pas seulement en t'interrogeant). En affinant l'arrière des siyahs, les boucles de corde reviendraient à leur place et tu gagnerais du poids.Ceci vaudrait mieux que d'ajouter du tendon sur le backing : cette nouvelle couche ayant peu de chance d'adhérer efficacement. De toute façon, il fonctionne et c'est déjà une grande joie... Au plaisir de pouvoir te rencontrer à nouveau un de ces jours.
  19. En attendant le reportage de Cécile, un petit mot rapide. Un Crépy déconcertant, intimiste, inhabituel mais extrêmement chaleureux. Je finirais par mieux comprendre l'avis de Redbow qui apprécie les rencontres lorsque le nombre de participants est réduit... Maintenant que nous avons goûté ce Crépy d'une cinquantaine de participants j'aime résolument les deux versions : petit ou grand comité. Celle-ci nous a permis de parler plus longuement avec des gens auxquels on ne dit habituellement que bonjour et de découvrir par exemple les deux allemands Volker et Stephan (pas sûr de l'orthographe)que je ne connaissais que de vue, et discuter avec décontraction avec bien d'autres. Vraiment de délicieux moments...
  20. Si ce n'était l'écorce du tronc qui n'y ressemble pas, pour le reste cela me rappelle assez le murier sauvage, branches et feuilles, mais quelques photos ne suffisent pas.
  21. ZOL

    collage de la peau

    Désolé d'arriver un peu tard sur la question. Pour moi pas d'autre colle que le collagène et la peau doit avoir trempé quelques instants pour être réhydratée ; en revanche une journée de séchage suffit, à mon sens. difficile d'en dire plus maintenant mais je pourrais le faire à Crépy.
  22. Au fait j'ai oublié d'indiquer ce que nous sommes en train de découvrir : Il n'est pas besoin de modifier la vitesse de rotation pour maîtriser le vol. Il suffit de lancer le bâton de façon très constante, avec la même vitesse de rotation et en fonction de la prise de hauteur de la pale, il convient de l'alourdir progressivement jusqu'à trouver le poids qui convient parfaitement au lanceur en fonction de son geste.
  23. Le bâton a volé à un mètre du sol sans perdre aucune hauteur sur près de cinquante mètres : magnifique !!! Le jet de bâtons est une activité vraiment surprenante, je n'étais pas adepte mais je goûte à la joie de m'y adonner car les vols sont gracieux. On dirait que le bâton vol au ralenti en tournoyant sur lui même en une danse étrange... Les enfants vont adorer.
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